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a43. Helvelle en mitre. Helvella mitra.
Helvella mitra. Linn. spec. i64g. Bull. Champ, p. 298. t. 190 et
466, Pers. Syn. p. 615. Lam. Fl. franc, i . p. ia 3.
* . A l la . Bull. var. 1. — Elv e lla pcilhda. Schoeff. Fung. t. 282,
et 3a6. — Helvella alba. Berger. Pliyt. 1. t. 145.
fi>- F u lv a . Bull. var. 2.
y . Fusca, Bull. var. 3. E lv e lla nigricans. Schoeff Fung 2
t. 154*
L ’helvelle en mitre est fragile et transparente comme si elle
étoit de cire; elle se distingue principalement à son pédicule la-
cuneux ou cannele, dont l'intérieur est formé de lames tortueuses
comme les routes d un labyrinthe : ce pédicule varie depuis
2 à 10 ccntim. ‘de hauteur; son chapeau est ordinairement à
deux ou trois lobes réfléchis, et quelquefois divisé en une infinité
de petits lobes verticaux qui le rendent comme feuilleté ;
quelquefois les bords du chapeau adhèrent au pédicule : la couleur
en fait distinguer trois variétés ; la première est blanchâtre
ou d’un gris paille; la deuxième est roussâtre ou d’un gris
fauve ; la troisième est d’un brun grisâtre et quelquefois presque
noir : elle croît sur la terre, dans les bois; elle donne ses
semences par jets instantanés.
244. Helvelle élastique. Helvella elastica.
Helvella elastica. Bull. Champ, p. 299. t. 242. — Helvella al-
bida. Pers. Syn. p. 616. — Helvellamitra.Boit. Fung. 3, t. g5?
— Helvella levis. Berg. P h y t .'i. t. 149.
«. Alba. Bull. var. k Pers. var. a.
&. Eusca. Bull. var. 2. — Helvella fuliginosa. Schoeff. Fane. 4.
t. 320. Pers. var. fi.
Elle est fragile et transparente ; son pédicule est grêle , cylindrique,
fistuleux d’un bout à l’autre, uni à sa surface ou
légèrement ondulé; son chapeau, mince et lisse, est d’une
forme qui ressemble un peu à celle d’une mitre; il est ordinairement
divise en deux ou trois lobes verticaux, penchés ou
contournes; ces bords adhèrent quelquefois au pédicule par le
bas; les semences sortent, par jets instantanés, de la surface
inférieure du chapeau : elle crort"sur la terre; la couleur en
fait distinguer deux variétés, l’une blanchâtre, la deuxième
cendrée où noirâtre.
245. Helvelle gélatineuse. Helvella gelatinosa.
Helvella gelatinosa. Bull. Champ, p. 296. t. 473. f. 2. — Leolia
lubrica. Pers. Syn. p . 6i 3. — Helvella lutea. Berg. Phyt. 1.
t. i5i . Vaïll. Bot. Paris, t. i 3. f. 7-g. — Helvella clavata.
W ith . B r it.4* P- 34°-
Son pédicule -est fistuleux et ventru à sa base; son chapeau ,
lisse voûté, d’une forme irrégulière et diversement plissé ou
comme ondulé à sa surface inférieure , ressemble à une vessie
affaissée; son pédicule est d’une couleur orangée, et son chapeau
d’un jaune sale d’abord, prend une teinte de verd en
vieillissant; quelquefois le pédicule est un peu verdâtre : elle
croît par touffes sur la terre.
246. Helvelle de Bulliard. Helvella Bulliardi.
Clavaria phalloides.Hiûl. Champ, p. 214. t. 463. f. 3. Leolia.
Bulliardi. Pers. Syn. p. 612. — Helvella. lancina. V ill. Dauph.
3. p. 1045. t. 56*
Cette espèce, intermédiaire entre les clavaires et les hel—
Telles , est très-fragile; son pédicule est blanc , ondulé , mince,
fistuleux d’un bout à l’autre; il porte à son sommet un chapeau
ovoïde, orangé, quelquefois divisé en deux à soti sommet. Cette
plante naît dans les forêts, sur les feuilles tombées à terre.
X X I I . S P A T H U L A I R E . S P A T H U L A R I A .
Spathularia. Pers. — Helvelloe. sp. Sow.
Car. Les spathulaires ont à-peu-près la forme des clavaires
simples; mais on peut y distinguer un pédicule et un chapeau
distincts ; le chapèau , au lieu d’être horizontal, est comprimé ,
vertical, et se prolonge de l’un et l’autre cote sur le pédicule.
247* Spathulaire jaunâtre. SpathulariaJlavida.
Helvella spathulata. Sowerb. Fung. t. 35. — Spathularia fla-
vida. Pers. Syn. 610. — Clavaria spalhula. Dichs. Crypî. ï .
p. 21. Fl. dan. t. 658.
Cette plante est d’un jaune plus ou moins fonce, son pédicule
est cylindrique , un peu comprimé, plus pâle , glabre , long de
5-6 centim. ; il porte un chapeau qui est vertical au lieu d elrg
horizontal, comme dans leshelvelles ; il est obtus à son sommet,
et se prolonge de l’un et de l’autre côté du pédoncule , de manière
à donner à la plante l’aspect d’une spathule : elle croît en
automne, par touffes, dans les bois de pins.