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grand nombre de capsules libres, alongées, pointues et polyspermes
, selon l’observation de R. A. Hedwig.
729. Thélébole hérisse. Thelebolus hirsutus.
Cette espèce croît sur l’e'corce des vieux arbres; elle forme
une expansion mince, membraneuse, de couleur grise, analogue
à celle des trichies ; sur cette base naissent plusieurs petits
champignons blanchâtres, globuleux, de moitié plus petits
que des têtes de camions, hérissés d’u.n duvet court et comme
pulvérulent, ouverts au sommet en un orifice arrondi, par
lequel s.échappé la maïiere interne qui renferme les graines.
Cette plante se rapproche beaucoup du Thelebolus rugosus ,
si bien décrit par R. A. Hedwig (Fung. ined.t. 20. ); mais elle
en différé par la membrane commune qui se trouve à la base
des réceptacles: ce caractère la rapproche du Thelebolus s ter-
coreus de Tode ( Meckl. 1. p. 41. t. 7. f. 56.) J mais elle en
différé par la couleur, la station , et le duvet qui couvre ses réceptacles
: elle m’a été communiquée par M. Chaillet.
L U I . É R Y S I P H É . E R Y S I P H E .
Erysiphe. Hcdw. f. ined. — Sclerotii sp. Pers. — Mucoris spi
Linn.
Ca r . Les érysiphés ont un réceptacle charnu qui renferme
plusieurs péricarpes ovoïdes, aigus , dont chacun contient deux
graines; ce réceptacle est entouré d’une pulpe blanchâtre qui
se prolonge en plusieurs rayons articulés, simples ou rameux.
O b s . Elles naissent sur les feuilles vivantes; les réceptacles de
toutes les espèces connues sont d’abord jaunes , puis roux et
enfin noirs ; les prolongemens de la base sont toujours blancs ,
souvent étendus sur les feuilles, sous la forme de poussière ou de
réseau membraneux.
730. Erysiphe du coudrier. Erysiphe coryli:
Erysiphe coryli. Hedw. f. Fung. ined. t. 1. opt.— Sclerotium erysiphe,
var. Pers. Syn. 124.
Cette plante croît a la surface inferieure des feuilles du coudrier
noisetier; on n apperçoit a l’oeil que des globules nombreux,
epars, d abord jaunes, puis bruns et enfin noirs ; si on les examine
a une forte loupe , on voit que leur base porte cinq à six
prolongemens
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prolongemens blancs ,.filiformes, évasés à leur base, rayonnans,
simples et non entrelacés les uns avec les autres ; ces prolongemens
sont sur-tout visibles dans la jeunesse de la plante, et la
feuille semble couverte, en dessous, d’une poussière blanche ;
avec l’âge Ces prolongemens s’oblitèrent. J’ai trouvé ce champignon
singulier à Bagrieux , près Paris , à la fin d’un été très-sec.
73X. Erysiphe du frêne. Erysiphe fraxini.
Sclerotium erysiphe. Pers. Syn. p. 124. Obs. Mye. i .p . i 3. —
Mucor erysiphe. Linn. Syst. Veg. i 5. p. 1020.
Cette plante croît sur la surface inférieure des feuilles du
frêne vulgaire; elle forme d’abord une croûte blanche très-
mince , et dont je n’ai pu discerner la nature , même au microscope
: sur cette croûte se forment de petits tubercules d’abord
jaunes, puis orangés , puis bruns et enfin noirs ; ces tubercules
sont bordés de sept à huit cils pointus, élargis à leur base; ces
cils sont droits, ensuite ils deviennent horizontaux, et enfin
ils s’oblitèrent de manière qu’on a peine à en retrouver la trace
dans les tubercules âgés.
r
732. Erysiphe du Saule. Erysiphe salicis.
Mucor erysiphe. Schleich. Crypt, exsic.n. 77.
Cette plante n’est peut-être qu’une variété de l’érysiphé du
frêne, à laquelle elle ressemble absolument à l’oeil nu ; ses
tubercules passent de même du jaunè pâle à l’orangé, au brun
et au noir; .de la base du tubercule partent plusieurs fils blancs
simples qui s’étalent sur la feuille , s’y entre-croisent avec ceux
des autres tubercules, et y forment la .croûte blanche dont la
surface de la feuille est recouverte. Cette espèce croît sur les
feuilles du saule-daphné.
733. Erysiphe de la renouee. Erysiphe polygoni.
Les tubercules sont d’abord jaunes ,, ensuite orangés, bruns
et noirs; ils émettent en dessous une multitude de filamens
blancs, rameux , entre-croisés , qui forment un tissu membraneux
étendu sur toute la feuille ; ce tissu est plus épais que dans
les autres espèces, et se sépare de la feuille sans difficulté. J’ai
trouvé cette espèce au commencement de l’été, sur la face inférieure
des feuilles de la renouée des petits oiseaux.
Tome I I , S