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jaune terreux très-pâle ; une membrane épaisse et visible îi
l ’oeil nu , sert de base à plusieurs pédicelles grêles , lisses et cylindriques,
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au sommet desquels se trouve une tête lisse et globuleuse
j bientôt l’écorce extérieure s’ouvre en cinq à sept rayons
inégaux, s’étale et laisse voir le véritable péridiuin , lequel est
«n forme de poire, obtus, ridé , persistant ; celui-ci se fend irré-
ulièrement, et laisse échapper la poussière , qui est de couleur
rune, ainsi que les filamens qui la portent. On trouve celte
plante sur les bois morts.
£g5. Diderme rameux. Diderma ramosum.
Reticularia stipitata. Bull. Champ. p. 8q. t. 38o- f. 3. — Dider-
ma ? ramosum. Pers. Syn. 166.
Cette plante se rapproche des trichies, parce qu’une mefti-
brane coriace et blanche sert de base commune à plusieurs
péridiums; ceux-ci, analogues à ceux des réticulaires, sont
d’abord blancs et mucilagineux, ensuite jaunes, puis d’un gris
noirâtre j ils sont arrondis ou en toupie , et portes sur des pédicules
rameux à la base : elle croît sur les troncs d’arbres morts
ou languissans.
X L I I I . R É T I C U L A I R E . R E T I C U L A R I A .
Reticularia. Bull. — Fuligo et Physarum. Pers.
C ar. Les réticulaires sont d’abord pulpeuses, étalées, difformes
et mollasses; elles offrent à l’intérieur des cellules pleines de poussière
, formées par une espèce de réseau mince et diversement
conformé ; à leur dernier âge elles se réduisent en poussière
fine, et ne sont jamais posées sur une membrane commune à
plusieurs plantes.
696. Réticulaire liémis- Reticularia hemis-
phérique. phoerica.
Reticularia hemisphoerica. Bull. Champ, p. 93. t. 446. f. 1.
Elle se reconnoît facilement à ses pédicules simples , courts ,
striés et renflés à leur base ; elle naît blanche et molle comme
une goutte de crème , prend ensuite une certaine dureté et une
teinte d’abord grise, puis noire; son péridium très-convexe
dans sa jeunesse , s’aplatit ensuit e et forme une espèce dé chapeau
orbiculaire ; sa poussière est d’un brun noirâtre : elle naît sur
les feuilles mortes.
D E S C H A M P I G N O N S . a59
697. Réticulaire sinueuse. Reticularia sinuosa.
Reticularia sinuosa. Bull. Champ, p. 94. t. 446. f. 3. — Physarum
bivalve. Pers. Syn. 169.
Elle est sessile, composée de deux lames coriaces, parallèles ,
rapprochées, unies par un réseau filandreux, entre les mailles
duquel se trouve la poussière; les valves sont sinueuses , blanches
; la poussière est noirâtre : elle croît sur les feuilles mortes.
698. Réticulaire noire. Reticularia nigra.
Reticularia nigra. Bull. Champ, p. 88. t. 38o. f. 2.
Cette espèce est petite et vit pehdant deux ans ; elle se présente
, dans sa jeunesse , sous la forme de gouttes gommeuses ,
transparentes, d’abord d’un blanc cendré, ensuite noires ; elle
forme de petites houppes velues et très-fugaces, naît sur les
branches garnies d’écorce , et s’y implante au moyen de petites
fibres radicales : elle tue ordinairement les branches à la seconde
année de sa vie.
699. Réticulaire sphé- Reticulariasphoeroidalis.
roïde.
Reticularia snhoeroidalis. Bull. Champ, p. 9^. t. 44^*
et. JViaea. Bull. var. 1 .— Mich. t. 95. f. 3.
Subrosea. Bull. var. 2.
Ses péridiums globuleux , de la grosseur d’un grain de millet
sont rapprochés et serrés les uns contre les autres , ensorte qu’ils
ressemblent à un amas d’oeufs d’insecte ; ils sont sessiles , blancs ,
ou d’un rose tendre dans leur jeunesse, formés d’une liqueur
épaisse qui s’attache aux corps voisins, et deviennent ensuite
fermes et même friables : elle croît sur les feuilles et les branches,
mortes.
yoo. Réticulaire rose. Reticularia rosea.
Reticularia rosea. Bull. Philom. n. 14. floréal au 6 , fig. 8. A .
B. C.
Cette plante est d’un rose vif; elle se présente d’abord sous
Informe de mamelons irréguliers et pulpeux, qui se réunissent
bientôt en un seul massif d’une pulpe rougeâtre, qui sembl^
enveloppée par un filet blanc dont les mailles sont visibles à l’oeil
nu ; ce filet forme en dessous un petit pédicule qui s’implante
dans les fentes dubois; on croiroit voir un morceau de glace
R a