un peu penchée; entre deux lanières du péristome interne on ne
trouve qu’un cil. . Elle croît par-tout sur la terre, les rochers ,
les arbres , etc., fructifie au printemps. La variété £, qui a été
trouvée en Bretagne par le C. Aubert du Petit-Thouars, se distingue
à ses rameaux et ses pédicellps grêles et alongés.
i 555. Hypne courbé. Hypnum incurvation.
Hypnurn incurvatum. Schrad. Crypt. n. 80. Brid. Muscol. 3.
p. 119.
Cette espèce diffère de l’hypne des marais par la couleur plus
claire de son feuillage, parce que ses rameaux sont souvent
branchus et toutes ses feuilles dépourvues de nervure; elle se
distingue de l’hypne cyprès à la brièveté de son opercule , et à
ce que ses feuilles ne se dirigent d’un seul côté qu’au sommet
des rameaux ; sa tige est rampante , divisée en rameaux rapprochés
; ses feuilles lancéolées, concaves, se prolongent en une
pointe ; celles du haut se courbent toutes d’un côté , celles du
milieu des branches sont presque étalées; la capsule est ovale,
d’un roux clair, un peu courbée ; les péristomes blanchâtres ;
l ’opercule court, conique , aigu. 2f. Elle croît sur la terre , dans
les Alpes , et a été trouvée à Meudon près Paris par le citoyen
Clarion.
i 354. Hypne des marais. Hypnum palustre.
Hypnum palustre. Linn. spec. lâgS. Lam. Dict. 3. p. 171. Brid.
Muscol. 3. p. 117, — Hypnum luridum. Hedw. St. Cr. \. p.
99. t. 38. — Dill. Musc. t. 37. f. 27.
Sa souche est filiforme, rampante , divisée en branches
simples, droites , un peu courbées au sommet; les feuilles sont
ovales-lancéolées , concaves, recourbées , dirigées d’un seul
côté, dépourvues de nervure; les pédicelles partent de la souche
principale et dépassent la longueur des branches ; les feuilles
intérieures du péricheetium sont linéaires, munies d’une nervure;
la capsule est oblongue, penchée; l’opercule est court,
conique , un peu oblique ; on compte deux cils entre chaque lanière
du péristome interne. HL II croît dans les marais, les prés
humides, le bord des ruisseaux ; en Belgique (Neck. ) ; en Piémont
(AU.); près Lyon (Latour.); près Grenoble et Laroche
(Yill.); à la vallée de Frenière dans les Alpes, etc.
i 555. Hypne flottant. Hypnum Jluitans.
Hypnum Jluitans. Linn. Fl. suec. II. p. 399. Hedw. St. Cr. 4.
p. 94. t. 36. Brid. Muscol. 3.p . 182. — Hypnumflagellij'orme.
Lam. Dict. 3. p. 173. — Fontinalis Jluitans. Lam. Fl. fr. 1.
p. 64. — Dill. Musc. t. 38. f. 33. — Vaill. Bot. t. 33. f. 6. et
forsan t. 28. f. 10.
Sa tige est très-longue, grêle , flottante , divisée en rameaux
épars, simples; ses feuilles sont écartées, disposées sur trois rangs
peu distincts , oblongues , lancéolées, aiguës, traversées par
une nervure qui s’efface au sommet, d’un verd pâle, un peu
transparentes ; le pédicelle varie beaucoup de longueur ; la capsule
est oblongue, penchée , un peu courbée ; l’opercule est conique
, un peu convexe à la base. %. Cette mousse flotte dans les
eaux claires et stagnantes : elle fructifie rarement. Certains individus
mâles ressemblent beaucoup à la fig. 10 de la planche 28 de
Vaillant, qui appartient, selon les auteurs , à l’hypne étoilé.
1356. Hypne à bec. Hypnum aduncum.
Hypnum aduncum. Linn. spec. 1592. Hedw. St. Cr. 4- P- 62. t.
24. Lam.Dict. 3. p. 170. Brid. Muscol. 3. p. i 3i .— Dill. Musc,
t. 37. f. 26.
Sa tige est droite, longue de 6-12 centim. , divisée irrégulièrement
en rameaux simples, étalés, crochus à l’extrémité;
les feuilles sont lancéolées, concaves , courbées en faulx , dirigées
d’un seul côté et roulées en crochet dans leur jeunesse, striées,
d’un verd jaunâtre ou feuille morte, traversées par une nervure
qui s’évanouit au sommet; le périchoetium est court et ses
feuilles sont oblongues , sans nervure, surmontées d’une petite
pointe; le pédicelle rouge, souvent tortillé , porte une capsule
oblique , épaisse , oblongue , penchée , dont l’opercule est court,
convexe, un peu en forme de bec. Il croît dans les marais , les
fossés, les prés et les bois humides ; dans les Alpes; au marais
de Gouy près Abbeville; dans le Dauphiné (V ill.); le Pié-»
mont ( Ail.) etc.
1557. Hypne roulé. Hypnum revolvens.
Hypnum revolvens. Sw. Musc. suec. p. 58. et 101. t. 7. f, 14,
— Hypnum squarrosum. Brid. Muscol. 3. p. 146. excl. syn. —
Hypnum xerampelinum. Vill. Dauph. 4. p. 902.
Sa tige est presque droite , divisée en rameaux épars, étalés,'
assez courts ; son feuillage est d’un verd sale tirant sur le fauve