pendante, divisée en rameaux divergens, fourchus , peu nombreux,
pointus à leur extrémité; les scutelles sont sessiles,
planes ou concaves , d’un brun roux, orbiculaires et entières
sur leurs bords : elle croît sur les pins et les sapins. Les échantillons
que j ’en possède m’ont été communiqués parle C. L a-
mouroux d’Agen, et sont beaucoup moins articulés que la figure
de IDill en.
905. Usnée articulée. Usnea articulata.
Lichen articulatus. W ith , Brit. 4. p. 48- Ach. Lich. 226. —
Usnea articulata. Hoffm. F l. germ. 2. p, i 33. — Dill. Musc,
t . 11. f. 4- ■—■ Mich. Gen. t. 3g. f. 1.
Cette plante est d’un verd cendré assez pâle , foible, moins
rameuse que la plupart des espèces de ce genre ; sa lige se divise
en articulations alongées, renflées , séparées par un étranglement
irrégulier; elle se termine en rameaux capillaires,
cylindriques, alongés. Je n’ai jamais vu ses scutelles ; selon
Hoffman elles sont arrondies, tuberculeuses, et brunissent en
vieillissant. Cette espèce croît sur les arbres; je l’ai trouvée
dans les dunes de Belgique et de Zélande, croissant sur le
sable,
L X X I V . O R S E I L L E . R O C C E L L A.
Setarice et Physcicè spec. Ach. — Lichenis sp. Linn.
Ca r . Des tiges alongées, non fistuleuses, cylindriques ou
comprimées, d’un aspect poudreux et d’une consistance un peu
coriace, portent des paquets épars, de poussière blanche, et des
réceptacles hémisphériques, sessiles et entiers.
906. Orseille des teinturiers. Roccella tinctoria.
Lichen roccella. Linn. spec. 1622. Ach. L ich. 221. Lam. Dict. 3.
p. 5o4- n. ï \ t i — Dill. Musc. t. 17. f. 39. et fo rsan f. 38.
Sa tige est à-peu-près cylindrique, quelquefois simple, le
plus souvent rameuse et droite comme un petit arbrisseau ; sa
surface est blanche et comme saupoudrée de glauque , un peu
brune à l’extrémité; le long dés rameaux sont des paquels
blancs, poudreux et arrondis ; les scutelles sont éparses, hémisphériques
, de couleur noire. Cette espèce croît sur les rochers;
elle a été trouvée en Auvergne (Delarbre), près de Nice
(Allioni), au Nazareth et à Cette ( Gouan ). Elle se retrouve
aux Canaries, au Cap de Bonne-Espérance, à l’Isle de
France. Son aspect et ses dimensions varient beaucoup. Est-ce
réellement la même plante qui croît dans ces divers pays ? Cette
plante fournit une teinture violette ou purpurine ; on la connoît
dans le commerce sous le nom d'orseille des Canaries.
907. Orseille varec. Roccella fuciformis.
«t. Lichen fuciformis. Linn. Mant. 5o j. Ach. Lich. 182. Lam.
Dict. 3. p. 488. n. 78. Dill. Musc. t. 22. f. 61. A . B. et t. 23.
f. 61. C. D.
jB. xirborea.
Sa tige est comprimée, très-coriace, ferme, droite, non
bosselée , linéaire ou lancéolée , plusieurs fois bifurquée, d’un
blanc cendré , couverte d’une poudre fine analogue au glauque.
Cette espèce est semblable, par l’apparence , à l’orseille des teinturiers;
sur les bords des feuilles on trouve des paquets de poussière
blanche; les scutelles sont noirâtres, hémisphériques ,
éparses sur le tranchant de la tige. La variété a, croît sur les
rochers; la variété j3, qui est plus petite, croît sur les arbres.
Celte espèce a été trouvé près Saint-Malo , parle C. du Petit-
thouars ; en Provence , par le C. Deleuze.
L X X Y . C L A D O N I E . C L A D O N I A.
Cladonia. Ach. — Cladonioe sp. Hoffm.— Thamnii sp. Vent,
— Lichenis sp. Linn.
Car . Des tiges fistuleuses, simples ou rameuses , nues ou
chargées de folioles , portent à leur sommet des tubercules fongueux
, à-peu-près globuleux, sessiles et solitaires.
908. Cladonie vernaculaire. Cladonia vermicularis.
a. Simplex — Lichen vermicularis. Linn. f. Musc. p. 37.
Ach. Lich. 2o 5 . Lam. Dict. 3. p. 5o3. Dicks. Crypt. 2 . p. 23.
t. 6. f. xo. — Cladonia subuliformis. Hoffm. pl. Lich. t. 2 g .
f. i - 3.
P. Subramosa.— Lichen tauricus. Jacq. Coll. 2. p. 177. t. 12. f.
2. — Cladonia taurica. Hoffm. pl. Lich. t. 34- f. 2. — Lichen
tubulosus. Vill. Dauph. 3. p. g46. t. 55.
Cette espèce offre une tige creuse, cylindrique, amincie au
sommet, simple ou un peu rameuse, de couleur blanche ou
roussâtre, de 4~7 centim. de longueur, sur 2-5 millim. de
diamètre; ses tiges sont étalées sur la terre et sur les mousses;
elles s’entrecroisent les unes les autres, et tendent à diverger
par leurs extrémités ; on les a comparées, avec raison, à un