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folioles. if. Cette plante est commune dans les bois et les lieux
stériles ; sa racine passe pour apérilive.
i4 2 0 .P o ly s t ic r a c c o u r c i. Poljstichum abbreviatum.
On pourroit, au premier coup-d’oeil, prendre cette espèce
pour une simple variété de la fougère mâle, mais elle est de
moitié au moins plus petite ; ses pinnules sont plus courtes, plus
obtuses et presque d’égale largeur dans toute leur étendue ;
leurs lobes sont plus larges , plus courts et moins nombreux ,
et chacun d’eux ne porte ordinairement à sa base qu’un seul
grouppe de fructifications , tandis qu’on en trouve plusieurs à la
base de chaque lobe dans la fougère mâle. if. Cette plante a été
trouvée dans les Landes, par les C. Dufour et Thore.
14 2 1 . P o ly s t ic ro id e . Poljstichum rigidum.
Polypodium rigidum. Hoffm. Germ. a. p. 6. — Polypodium
fragrans. V ill. Dauph. 4- p. 843. r''scl. syn. — Polypodium
Pillarii. Bell. Aet. Tus. 5. p. a55. —- Aspidium rigidum. Sw.
Jotirn. Schrad. 2. p. 37.
Ses feuilles sont droites, fermes, hautes de 5-4 décim.; le
pétiole est blanchâtre , garni d’écailles rousses , chargé de douze
à dix-huit paires de pinnules qui sont elles-mêmes pennées $
les folioles sont oblongues, profondément dentées, et leurs découpures
se terminent par deux à trois dentelures; les grouppe9
de capsules naissent de préférence vers le haut des feuilles, et
sont disposées sur deux rangs dans chaque foliole; le tégument
est roux, en forme de rein arrondi. 2{., Cette espèce croît dans les
Alpes du Dauphiné ; de la Savoie ; de la Provence ; au Mont—
Cénis , etc. Elle se distingue de loin à son port pyramidal et à sa
teinte jaunâtre.
1422. P o ly s t ic lo n ch ite . Poljstichum lonchitis,
Polypodium lonchitis. Linn. spec. i 548. Hoffm. Germ. Q. p. 4'
Boit. Fil. 19. Fl. dan. t. 497- Lam. Fl. fr. t . p. 16. — Lonchi!■
lis. Tourn. Inst. t. 314. — Aspidium lonchitis. Sw . Journj
Schrad. 2. p. 3o.
Sa racine pousse plusieurs feuilles longues de près d’un pied,
un peu dures, et ailées dâhs presque toute leur longueur ces
feuilles ont leur pétiole commun chargé d’écailles roussâtres, et
garni de pinnules nombreuses, très-rapprochées les unes des
autres, assez petites, simples, à peiné dentées, ciliées, rudes,
un
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un peu courbées en croissant, et remarquables par une appendice
ou oreillette situee a 1 angle supérieur de leur base * ces
pinnules sont convexes en leur face postérieure , et les inférieures
sont souvent stériles ; le tégument est orbiculaire , presque
attaché par le centre, et libre de tous côtés. if. Cette plante croît
dans les bois montagneux , en Alsace; dans les Alpes , etc.
*423. Polystic à aiguillons. Poljstichum aculeatum.
Polypodium aculeatum. Linn. spec. i 552. Lam. Fl. fr. j . p. 16.
Hoffm. Germ. 2. p. 8. Boit. Fil. t. 26. — Pluk. t. 180. f. 2 ._
Polystichum lonchitis , y .Bern. Journ. Schrad. 1. p. 3o6 .
j3. Minus.
Sa racine est garnie de beaucoup de fibres noirâtres , écailleuse
a son collet, et pousse plusieurs feuilles longues de 2_3
décim. ; ces feuilles ont leur pétiole couvert d’écailles roussâtres,
et chargé dans presque toute sa longueur, de pinnules assez
nombreuses , très-rapprochées les unes des autres , ovales-ob-
îongues , un peu courbées en forme de croissant, ciliées , simplement
dentées vers leur sommet, pinnatifides dans leur partie
inférieure, et remarquables par une oreillette située à l’angle
supérieur de leur base : ces pinnules sont moins dures que celles
de l’espèce précédente , et ne sont certainement pas ailées. La
variété 0 , qui est plus petite et qui croît dans les lieux secs, a
3a plupart des folioles réunies à la base , ensorte qu’elle approche
du polystic louchite. Bernardhi regarde cette espèce comme une
variété rameuse de la précédente. Cette plante est commune
dans les haies épaisses et les bois montagneux. %.
1424* Polystic à petites Poljstichum spinulosum.
pointes.
Polypodium dilatatum. Moll. Frid. t. 2. f. 4. Hoffm. Germ. 2.
p. 7. — Polypodium aristatum. Vill. Dauph. 4. p. 844._P o lypodium
aristalum. Lam. Fl. fr. 1. p. \g.— Aspidium spinulosum.
Sw. ex Schl. Cryp<. exs. 3. n. 1.
Sa feuille est grande, d’un verd foncé, deux fois ailée; son
pétiole est blanchâtre , nu ou chargé de quelques écailles, creusé
en gouttière à la face supérieure , sensiblement dilaté à la naissance
des pinnules ; celles-ci vont en diminuant de grandeur de
la base au sommet, et se divisent en folioles pinnatifides, ob-
longues, et dont les lobes sont marqués de dentelures terminées
par une pointe aiguë et acérée : les fructifications sont sur
Pome I I . N a