x 190. Gymnostome ovoïde. Gymnostomum ovatum.
Gymnostomum ovatum. Hedw. Musc. fr. 1. p. 16. t. 6. Brid.
Musc. 2..p. 40. — Gymnostomum pusillum. Hedw. Fund. 2.
p. 32. et §7. — Bryum ovatum. Dicks. Crypt. 2. p. 4.
Cette espèce diffère du gymnostome tronqué , parce que ses
feuilles sont concaves et terminées par un long poil blanc , que
son pédicelle est un peu plus court, la capsule plus grosse et de
forme ovoïde ou ellipsoïde, et d’un roux brun assez prononcé :
elle croît sur les murs et les rochers couverts de fine terre.
Bridel l’a trouvée à Genève et à Paris sur tous les murs de
terre du faubourg Saint-Antoine. Je l’ai reçue de Bex et de
IVeufchâtel; elle se trouve à Abbeville, à la porte d’Hoquet
(Boucher). Le C. Dufour m en a communiqué une variété remarquable
par la longueur de sa capsule et la petitesse de ses
feuilles.
x 1 g 1. Gymnostome a Gymnostomum micros-
petite bouche. tomum.
Gymnostomum microstomum. Hedw. Musc. fr. 3. p. 71. t. 3o.
f. B. Hoffm. Germ. 2. p. 29. Brid. Musc. 2. p. 44.
Sa tige est droite, courte, simple, garnie de feuilles d’un
verd clair, élargies à leur base , lancéolées et pointues au sommet,
et deviennent crépues en se desséchant; le pédoncule
est terminal, droit, ■ solitaire , long de 5—7 millim., terminé par
une petite capsule ovoïde , un peu applatie d’un côté, verdâtre
meme a sa maturité, et dont 1 orifice est resserré;, son opercule
est oblique et conique. Cette petite plante croît en gazons ,
sur la terre sablonneuse, le long des routes et des allées. M. Schlei-
cher 1 a trouvée à Bex : elle est souvent hermaphrodite, selon
Hoffman.
** Mousses a péristome simple.
C IV . t e t r a p h i s . t e t r a p h i s .
Tetraphis. Hedw. — Mniisp. Linn.
Car. La capsule est terminale, oblongue; le péristome est
simple, à quatre dents pyrarnidalès.
O b s . Les tetraphis sont dioïques, et leurs fleurs mâles sont
tantôt sessiles, ramassées en tète , tantôt pédonculées et en coupe,
toujours terminales; la coiffe est entière et se détache latéralement.
ï i<)2.
s tgi. Tetraphis pellucide. Tetraphispellucida.
Tetraphis pellucida.Hedw. Fund. 2. p.88, t. 7. f. 2. Spec. p. 45.
t. 7. f. ï . Mnium pellucidum. Linn. sp. i 5; 4- Lam. Fl. fr. 1.
p. 36. OE de r .Fl. dan. t. 3oo. — Dill. Musc. t .3 i. f. 2. — Yaill.
Bot. Par. t. 24. f. 7. — Hall. Helv. n. : 853. t.45. f. 8.
Dans les plantes mâles, la tige s’élève jusqu’à i 5 millim., et
se ramifie quelquefois; les feuilles sont rangées en quadruple
spirale autour de la tige, ovales-lancéolées, traversées par une
nervure longitudinale : du sommet des rameaux part un pédoncule
qui se termine par un globule brun, composé de très-petites
feuilles, entre lesquelles Hedwig a découvert les étamines.
Les plantes femelles sont plus petites, et ont des feuilles plus
étroites ; les pédoncules sont droits , solitaires, longs de 2 cent. •
ïa coiffe est conique, très-alongée, anguleuse r divisée à sa baie
en dix déchirures très-fines; la capsule est droite, cylindrique,
jaunâtre, bordée d’un péristome pourpre. Wi Cette plante croît
dans les beux ombragés et humides. Quelquefois les fleurs mâles
sont sessiles et en forme de coupe.
C V . A N D R É É E . A N D R E AE A .
Andreoea Ebrh. Hedw. — Jungermannioe sp. Linn.
C a r . Le péristome se fend au-delà du milieu de la capsule,'
en quatre dents qui divergent à la base, et sont réunies au
sommet par un petit opercule; les capsules sont terminales.
Obs. Lorsque l’opercule tombe , les dents du péristome s’écartent
, et alors cette capsule à quatre valves ressemble abso-
solument à celle d’une jungermanne , ce qui a causé l’erreur de
Dillenius et de Linné. Erhrhart, Hedwig et Hoffmann, ont reconnu
l’existence de l’opercule et de la coiffe dans ces plantes,
et ont ainsi constaté qu’elles appartiennent à la famille des
mousses : leurs fleurs mâles sont encore inconnues.
x 193. Andréee des rochers. Andreoea rupestris.
Andreoea rupestris. Hedw. spec. 47. t. 7. f. Jungemiannia.
rupestris. Linn. spec. 1601. L am.Dict.3. p. 285__Dill.Musc
t. 73. f. 40.
La plante entière est d’un brun roux ; la tige est d’abord
simple, puis rameuse, longue de 12-18 millim., garnie de
feuilles embriquées, concaves, lancéolées, un peu rudes sur le
dos selon Hedwig; les capsules naissent au sommet des rameaux
, sortent d’un périchoelium alongé , que leur pédoncule
T’orne II, p £