au bord des fosses , dans les bruyères. II fleurit en é té ,
et mûrit son fruit à la fin du printemps suivant.
ÆTousses « pêristome nu«
C I L S PH A IG N E . S P H A G N U M ,
Sphagnum. Hedw. — Sphagnisp. Linn.
Car. La capsule est latérale ou terminale, pédonculée; son
pêristome est nu ; la coiffe se rompt en travers, et ses débris
entourent la base de la capsule.
Obs. Les sphaignes sont monoïques; leurs fleurs mâles sont
axillaires au haut des rameaux, auxquels elles donnent la forme
d une massue; le pédicelle se termine par un bourrelet circulaire
: les espèces de ce genre vivent dans les marais; elles
sont grandés et d’un verd glauque.
1178. Sphaigne à large feuille. Sphagnum Icitifolium.
Sphagnum latifolium. Hedw. spec. 27. — Spliagnum cymbi-
folium. Hedw. Fund. I. t. 1. f. g. II. t. 3. f. t, —— Sphagnum.
obtusifolium. Hoffm. Gériu. 2. p. a i. — Sphagnum palustre ,
var. «. Linn. spec. i 56g. —« D ill. Musc. t. 3a, f. r.
A Tenellum. Sehïnied. Ic. t. 58. f., 6.
y. Compactant.
Sa tige atteint 2 et 5 décimètres ; elle émet des rameaux
grêles , très-étal és , souvent fléchis en bas à leur extrémité „
plus nombreux vers le sommet de la tige ; les feuilles sont em-
briquêes, ovales , presque obtuses , concaves , sans nervures ;
du milieu du conmbe que les rameaux forment au sommet de
la tig e , s’élèvent les capsules ; elles sont portées sur des pédoncules
de 6-9 millim. de longueur, blanchâtres et terminés,
par un bourrelet ; la capsule est sphérique , droite , brune- à sa
maturité. La couleur ordinaire de cette plante est d’un verd
glauque; elle est souvent blanchâtre ou rougeâtre. Elle croît
dans les marais, les prés humides, les fossés,, les lieux où se
forme de la tourbe : ses capsules sont mûres en été! La variété
$ est remarquable par la petitesse de toutes ses parties; la va-,
riété y a des rameaux courts et serrés les uns sur les autres.
1179* Sphaigne capillaire. Sphagnum capiUifolium.
Sphagnum capiUifolium. Heàvf. Fund.ILp . 86. I. t, 3. f. i 3. ,4
l 5. Brid. Musc. 2. p. | . t. 5. f. 1. — Sphagnum inlermedium.
Hoffm. Gcrm. 2. p. 434. — Sphagnum palustre. Linn. spec.
i 56g. — Dill. Musc. t. 32. f. 2. A.
fl. Cuspidatum. Hoffm. Gcrm. 2. p. 22. — Dill. t. 32. f. 2. BÉ.
Sa tige,*qui s’alonge jusqu’à 8-10 centim., émet plusieurs.
rameaux grêles et, étalés ;■ la tige et les branches sont couvertes
de feuilles nombreuses, toujours pointues, lancéolées ou capillaires,
planes ou légèrement creusées en carène. La couleur ordinaire
de cette plante est d’un verd glauque ; elle prend souvent
une teinte rougeâtre : les capsules s’élèvent du sommet de
fa tige oii du moins tout auprès du sommet; leurs pédoncules
sont plus longs que dans l’espèce précédente, et elles-meme$
Sont ovales au lieu d’être sphériques. Cette espèce croit dans
lès marais stagnans des bois et des montagnes.
1180. Sphaigne hérissé. Sphagnum squarrosum,
Sphagnum squarrosurn. Flugg. ined. ex herb. Clarion. Pcrs,
ined. ex Hedw. fil.
Cette espèce ressemble aux deux précédentes par son port,
sa couleur, ses ramifications et la consistance de son feuillage »
mais elle en diffère par la forme et la disposition de ses feuilles;
celles-ci sont embriquées sur deux rangs, concaves, et ovales à
leur base, aiguës et fortement divergentes à. leur sommet, ce
qui donne aux jeunes rameaux un aspecl hérissé : elle croît dans
les marais , aux environs de Paris,( et m’a été communiquée ,
Sans fruits , par le C. Delaroche..
4181. Spaigne compact. Sphagnum compactum■*.
Sphagnum condensatum. Schleich. Crypt. exs. cent. 2. n. 5.
Cette espèce est la plus petite de ce genre ; sa tige ne dépasse-
pas 4-S centim,, ; elle se divise dès sa, hase en branches qui
émettent des rameaux courts et peu étalés ; les feuilles sont
embriquées, çoncayes , ovales-ohlongues, presque pointues,
d’un verd glauque ou blanchâtre, dépourvues de nervures ; les
capsules, sont peu nombreuses, droites, portées, sur un pédi-
celle de 5-7 millim. de longueur, ovales-oblongues, brunes à
leur maturité ainsi que le pédicelle. Cette- plante croît dans
les marais ; elle m’a été communiquée par le C. Deleuze. Je l’ai
aussi reçue de M. Sçhleiçher, qui la regarde comme le Spha—
enum condensatum de Bridel, à laquelle elfe nessemble en effet
par le port; mais elle semble en différer par ses.rameaux moins,
étalés et par sa couleur d’un verd glauque. La fructification du,
sphaigne condensé n’est pas encore connue, et comme cette
ijnouss.e est origiuaire de l’isle de Bourbon , j ’ai cru devoir désigner
celle d’Europe sous un nom particulier y en attendant qu’on,
çannoisse la fi:uçtifiçati.QU de la mousse indiquée par Bifide!,-. Au*