à l’Eglantier, par le C.Beauvois; dans le Jura, parM. ChaîHet;
•dans les Alpes ; près d’Abbeville (Bouch); à Meudon, pat- le
C. Clarion, etc.
1156. Jongermanne lisse. Jungermannia Icevigata.
Jungermannia loeuigata. S ch ra d »
Cette belle jongermanne atteint presque un décimètre de longueur
, et se fait remarquer par sôn feuillage lisse, presque
luisant et d’un verd foncé ; ses jets sont comprimés , rameux;
les rameaux «sont alternes ou opposés , le plus souvent disposés
sur un seul plan ; les feuilles sont nombreuses , serrées , em—
Briquées, larges, courtes, très-obtuses, presque tronquées , surmontées
d’une petite pointe acérée, entières sur leurs bords $
dépourvues de nervures et de stipules, disposées sur deux rangs
d’une manière peu prononcée ; je ne connois point la fructifica-
tion : elle se trouve dans les Alpes , près Chamouny et du côté
du Valais.
1157. Jongermanne a Jungermannia trilobata.
trois lobes.
Jungermannia trilobata. L in n . sp e c . 1 ."99. L am . F l . fr . 1 . p . 67»
D i c t . 3 . p . 281.. ■— Dill. M u s c . t. 71. f. 2 2 . A . B . — Junger*
mannia radie ans. H o f fm . G e rm . 2 . p . 8 7 .
/B» Alpina.
Elle pousse des tiges nombreuses , un peu rameuses, qui
émettent çà et là des filets alongés , filiformes , sôuvebt garnis
de petites feuilles; les feuilles de la tige sont rapprochées , disposées
sur deux rangs, ovoïdes , presque quadrilatérales , termi-
nées par trois dentelures assez visibles : à la base de ces fo-
lioles , se trouve une rangée de petites stipules dentelées ; je
n’ai point vu ses capsules : selon W eiss et Haller , elles naissent
à l’extrémité des rameaux ; les pédicelles sortent d’une gaine
de 5-6 millim. de longueur: elle croît dans les bois montueux ;
elle a été trouvée dans les environs de Fontainebleau au rocher
de Cuvier près Chaville , par le C. Thuilier ; au Champsaur et
à Saint-Léger (Vill. ). La variété/?, qui croît dans les Alpes,
se distingue parce que sa tige est droite, et que ses deux rangées
de feuilles se déjettent du côté d’où partent les drageons
filiformes.
D E S H É P A T I Q U E S . 435
i ï 58. Jongermanne Jungermannia reptans.
rampante.
Jungermannia reptans. Linn. spec. tâgg. Hoffm. Germ.a .p . 86»
— Dill. Musc. t. 71. f. 24. — Hall. Helv. n. 1879.
Cette espèce est d’un verd pâle et blanchâtre , d’une consistance
frêle et délicate; elle pousse des tiges rameuses, déliées
, alongées , couchées, et qui émettent çà et là des jets
filiformes , nus , semblables à des racines : les feuilles sont
pellucides, de formes très-diverses , les unes ovales , arrondies ,
à trois ou quatre dents ; les autres à-peu-près quadrilatères , à
trois ou quatre lobes; quelques-unes , enfin, à trois ou cinq lobes
linéaires tellement profonds , quon croiroit voir les filets qu’émettent
certaines conferves : les stipules sont écartées, disposées
sur un seul rang, et offrent les mêmes anomalies que les
feuilles; les capsules, qui manquent dans mes échantillons, naissent
de la base des tiges et sortent d’une gaîne finement découpée
vers le sommet (Hoffm. ). Elle naît sur les bois pourris , dans
les forêts voisines du Léman, où elle a été observée par
M. Schleicber.
ï i 5g. Jongermanne à Jungermannia platjlarge
feuille. phjlla.
Jungermannia platypliylla. Linn. spec. 1600. Lam. Fl. fr. t .
p. 69. Hpffm. Germ. 2. p. 87. — jungermannia cupressifor-
mis , var. jl. Lam. Dict. 3. p. 283. — Dill. Musc. t. 72. f. 3a.
Cette espèce forme des touffes étalées , d’un verd foncé , mais
jamais noirâtre ni purpurin , comme la jongermanne tamarix ;
ses tiges se divisent en rameaux pennés ; les folioles sont nombreuses
, rapprochées en forme de coeur arrondi, embriquées ,
munies en dessous d’une triple rangée de stipules ; les pédicelles
naissent le long, des rameaux, et sortent d’une gaîne oblongue,
un peu renflée , d’un verd pâle : elle est commune sur les troncs
d’arbres et les rochers; elle fructifie au printemps, mais on la
trouve rarement en fleur.
n 60. Jongermanne Jungermannia tamarisci.
tamarix.
Jungermannia tamarisci. Linn. spec. 1600. — Jungermannia
nigricans. Lam. Fl. fr. 1. p. 68. — Jungermannia tamaris*
cifolia. Hoffm. Germ. 2. p. 86. — Dill. Musc. t. 72. f. 3i.
Cette espèce, la plus commune de firntes, se distingue
'J'ome IJ. E e