dépasse peu ; la capsule est jaunâtre , en form-e de toupie, sur-*
montée d’une coiffe grêle, pâle1, campanulée; le péristoine est
purpurin , à quatre dents grandes, profondes, droi tes lorsqu’elles
sont humides, courbées en arc lorsqu’elles sont sèches, et qui soutiennent
à leur sommet un petit opercule obtus. ?f. Elle est originaire
des Alpes. J’ai reçu cette plante des environs de Martigny,
dans le Valais, sur la frontière de France.
i iq 4- Andréée des Alpes. Andrecea Alpina.
Andreoea sllpina. Hedw. spec. 49 - —“ -Andreoea petrophila.
Hoffra. Germ. 2. p. 80. — Jungemianma Æpina. Linn. spec.
1601. Lam. D ict. 3. p. 286. — Dill. Musc. t. 73. f. 3g.
Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente, mais sa
couleur est encore plus noire, sa consistance plus fragile, ses
feuilles plus petites, plus exactement embriquées et lisses sur
le dos ; les pédicules sont plus courts et d’un pourpre foncé ;
les capsules sont un peu plus petites que dans l’espèce précédente.
%. Cette plante est originaire du Mont-Bructer, près la
forêt Noire. M. Bridel l’a trouvée au Mont-d’Or ; et M. Schlei-
cher dans les Alpes du Valais, sur les rochers des vallées de Binn
et de Servan.
c v i . S P L A N C . S P L A C H N U M .
Splachnum. Linn. Hedw.
C ar. La capsule est terminale, ovoïde ou cylindrique, posée
«ur une apophyse en parasol, ou en cône renversé et concave en
dessus ; le péristome est simple, a huit dents marquées d’un
sillon longitudinal, ou à huit paires de dents.
Oïjs. Les fleurs des splancs sont hermaphrodites et terminales,
tantôt stériles et en forme de disque, tantôt alongées et fertiles ;
leur coiffe se fend latéralement ou se divise à la base en plusieurs
lanières. Les espèces de ce genre habitent les lieux tourbeux des
montagnes.
ï 195. Splanc ampoulé. Splachnum ampullaceum»
Splachnum ampullaceum. Linn. spec. 15^2. Hedw. Musc. fr. 3.
p . 4Tl f. 14. Fund. 2. p. 88. t. 7. f. 33. 34. Brid. Musc. 2.
■■ p. 10g. Lam. F l. fr. x. p. 4a> — Dill.Musc. t. 44* f- 2. — Vaill.
Bot. t. 26. f. 4*
Sa tige est droite, ordinairement simple, longue de i -5 cen*>
timètres , garnie de feuilles éparses, oyalesdancéolées, entières,,
pointues j celles du sommet sont plus aiguës et plus rapprochées y
le pédoncule est terminal, droit, rougâtre, long de 4.-6 centim.
terminé par une capsule droite , cylindrique , d’un jaune doré k
sa maturité, posée sur un renflement verd ou purpurin, qui
représente la forme d’une bouteille renversée; l’opercule est
convexe , orange; les dents du péristome se renversent en dehors
après la chute de l ’opercule; la coiffe est campanulée,
déchirée sur les bords, jf| Cette mousse croît dans les marais
tourbeux. On la trouve sur les montagnes du Jura, à Charousse,
à Saint-Léger, à Villers-Cotteret, en Preraol dans le Dauphiné
(V ill.) en Provence (G é r .), en Piémont (AIL,), au Mont-d’Or
(Del. ) , etc. Sa capsule est mâre en été.
1196. Splanc sphérique. Splachnum sphcericum.
‘Splachnum sphoericum. Linn. Syst. g45. Hedw. St. Cr. 2. p. 46.
t. 16. Brid. Muscol. 2. p. n i . — Splachnum viiide, Vill.
Dauph. 4. p. 861. t. 56.
Les tiges sont droites, courtes, réunies en tapis serrés, garnies
de quelques feuilles oblongues-lancéolées, entières, traversées
par une nervure qui se prolonge en pointe acérée ; les
plantes mâles sont un peu plus longues que les femelles, et se
terminent par un disque composé de trois à cinq feuilles élargies
par leur base ; le pédicelle des capsules est droit, terminal,
rougeâtre à sa base, un peu tortillé dans l’état de dessication ;
sa longueur varie de 5-12 centim.; la capsule est rougeâtre,
cylindrique, droite, posée sur une apophyse verte , sphérique,
aussi longue que la capsule, et plus apparente qu’elïe : les dents
du péristome se déjettent en dehors après la chute de l’opercule;
celui-ci est rouge et conique. Ce splanc croît dans les
lieux tourbeux des montagnes; il a été trouvé à la montagne de
la Vialette, près Taillefer (Vill. ).
ï 197. Splanc de Froelich. Splachnum Froelichianum>
Splachnum froelichianum. Hedw. St. Cr. 3. p. g9. t. 40. Brid.
Musc. 2. p. io 5. — Hall. Helv. n. i 8 3 i . ex Sclileich. Crypt.
exs. cent. 3. n. 7,
La tige est droite, longue de i 5-2ô millim. , simple ou divisée
par sa base, garnie de feuilles oblongues en forme de
langue, dont les inférieures sont un peu pointues et les supérieures
obtuses, presque en forme de spatule, marquées d’un
réseau très-visible à la loupe, et qui leur donne un aspect
F f a