adhérente y après la cliùte de cette poussière, on distingue des
coupes arrondies, presque planes, d’un jaune très-pâle. Cette
espèce croît sur les rochers. '
* * Réceptacles en tubercules ou en écussons, insérés sur
des tiges.
L X I X . I S I D I D M . I S I D I U M.
Isidium. Ach. — Stereocauli sp. Hoffm. — Liehenis spl
Linn.
C ar. Des tiges très-courtes , réunies par la hase, forment
une croûte épaisse et comme mamelonnée en dessus y les réceptacles
sont des tubercules globuleux placés au sommet des
rameaux.
887. Isidium corallin. Isidium corallinum.
Lichen corallinus. Linn. Mant. 1. p. 23i . Lam. Dict. 3. p. 473.
Ach. Lich. 87. Jacq. Coll. 2. p. 180. t. i 3. f. 2. Hoffm.
Enum. t. 4. f. 2. — Stereocaulon corallina. Hoffm. F l. germ.
a. p. 129.
Cette espèce forme, sur les rochers, une croûte d’un gris
cendré, épaisse, dure, grenue, ou crevassée à sa surface, et
qui s’étend au large y lorsqu’on la rompt, on voit qu’elle est
formée de petits rameaux simples ou branchus, cylindriques,
qui n’adhèrent entre eux que par la base , et qui atteignent tous
à la même hauteurj on y remarque des tubercules globuleux,
blancs et proéminens , qui sont formés par l’aggrégalion accidentelle
de plusieurs rameaux : on y trouve quelquefois çà et
là des globules noirâtres, qu’Hoffman regarde comme les tubercules
, et Acharius comme des corps parasites y le sommet
des rameaux est d’abord obtus et arrondi , il devient] ensuite
concave. Cette espèce croît sur les rochers, à Fontainebleau ,
à Montmorency, etc.
888. Isidium verd-foncé. Isidium melanochlorum.
Sa croûte est épaisse, blanche à l’intérieur , d’un verd glauque
assez foncé à l’extérieur, fendillée et marquée d’aréoles anguleuses
y elle se soulève çà et là et produit des tiges courtes,
solides à l’intérieur, simples ou rameuses, tronquées au sommet
, terminées par un tubercule arrondi, blanc et un peu
farineux. On trouve dans les touffes de ce lichen, les mêmes
tubercules globuleux et les mêmes çlobules dont j ’ai parlé à l’occasion
de l’isidium corallin. Cette eîpèce croît sur les rochers de
grès , à Fontainebleau y elle s’en détache sans difficulté : on la
distingue de l’isidium de Westring , par sa couleur, et de l’isidium
madrépore, par ses rameaux qui ne sont pas fistuleux.
L X X . SPHÉROPHORE. SPHÆRO PH O RU S .
Sphærophorus. Pers. Ach. — Stereocauli sp. Hoffm. — Thamnii
sp. Vent. — Liehenis sp. Linn.
C a r . Des tiges solides, rameuses , lisses et cartilagineuses,
portent à leur sommet des réceptacles solitaires, globuleux,
pleins d’une poussière noirâtre qui en sort par le déchirement
de l ’enveloppe , et laisse une coupe vide et concave.
889. Sphérophore à Sphærophorus glo-
globule. biferus.
Lichen globiferus. Linn. Mant. i 33. Ach. Lich. 210. Lam. Diçt.
3. p. 5o3. n. i 38. — CoraU.oides globiferum. Hoffm.pl. Lich.
t. 3t. £. 2 .— M l . Musc. t. 17. f. 35.
Sa tige est solide, presque ligneuse, blanchâtre, grise ou
roussâtre, cylindrique, un peu comprimée aux aisselles des rameaux
, glabre, lisse , droite et divisée en branches nombreuses
et disposées de manière à imiter la forme d un petit arbre y
les rameaux inférieurs sont filiformes, étalés et stériles y ceux
du sommet se terminent par un réceptacle globuleux, de la
même nature que la tige y ce réceptacle s’ouvre , à son sommet,
en deux, trois ou quatre parties, et laisse échapper la poussière
noire dont il est rempli y après cette époque les bords s’étalent,
et il prend la forme d’une seutelle oblitérée. Cette espèce croît
dans les lieux pierreux des montagnes, sur la terre. Le C.La-
marck l’a trouvée au Mont-d’Or, le C. Rarnond dans les Pyrénées.
89a. Sphérophore Sphærophorus coes-
gazonnant. pitosus.
Lichen sterilis. Ach. Lich. 211. — Coralloides fragile. Hoffm.
g l. Lich. t. 33. f. 3. — Lichen fragilis. Linn. Fl. lapp. 440•
t. i l . f. 4. Lam. Dict. p. 5o4-n. i 3g .— Lichen coespitosus.
Roth. Germ. 1. p. 5i 3.
Cette plante n’est peut-être qu’une variété de la précédente ;
elle paroît cependant en différer parce que sa tige n’est pas
fisse au!elle ne se divise pas sans ordre, mais se bifurque
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