F A M I L L E
devient ensuite grisâtre et tend vers le noir dans la vieillesse
de la plante : elle croît sur l ’écorce des vieux chênes.
838. Opégraphe bâtarde. Opegrapha notha.
Opegrapha lichenoides. Pers. Ust. Ann. st, 7. t. 3. f. 4. b. —
Lichen nothus. Ach. Lich. 19.
Sa croûte est blanchâtre, pulvérulente, mince, peu apparente
; les lirelles sont noires, un peu couvertes de glauque dans
certains individus, proéminentes, oblongues ou presque linéaires
, nombreuses, creusées en dessus par un sillon simple.
Cette espèce est voisine de l’opégraphe bleuâtre : elle croît de
inêtaie sur l’écorce des vieux chênes.
85g. Opégraphe gravée. Opegrapha signala.
Lichen signatus. Ach. L ich .^23.
La croûte est assez visible, un peu irrégulière, d’un blanc
glauque; les lirelles sont éparses, linéaires, pointues , absolument
noires , simples , un peu sinueuses , proéminentes ,
marquées en dessus d’un sillon plane et plus large que dans la
plupart des espèces : elle croît sur l’écorce des vieux chênes.
840. Opégraphe noire. Opegrapha atra.
Opegrapha atra. Pers. Ust. Ann. st. 7. t. 1. f. 2. C. c.— Lichen
denigratus. Ach. Lich. 24. — Lichen scriptus, var. a. Hoffm.
Enum. t. 3. f. 2. d.
Sa croûte est blanche, tellement mince qu’on la prendroit
volontiers pour une simple altération de couleur de l’épiderme;
les lirelles sont absolument noires, souvent luisantes , sinueuses ,
simples ou un peu rameuses, proéminentes, marquéès d’un
sillon très-prononcé, rapprochées en taches arrondies ou oblongues
peu serrées : elle croît sur l’écorce du chêne, du hêtre
et du frêne.
841. Opégraphe du cerisier. Opegrapha cerasi.
Opegrapha cerasi. Pers. Ust. Ann. st. 11. — Lichen cerasi.
Ach. Lich. 26.
Sa croûte est blanchâtre, peu apparente; ses lirelles sont
noires, sillonnées en dessus, proéminentes, linéaires , simples
ou fourchues , à-peu-près droites, disposées presque parallèlement
entre elles dans le sens transversal de l’écorce. Est-ce
autre chose que l’opégraphe noire qui a été forcée de suivre la
direction des fibres corticales du cerisier?
842. Opégraphe roussâtre. Opegrapha rufescens.
Opegrapha rufescens. Pers. Ust. Ann. st. 7. t. 3. f. 3. A . a. —
Lichen siderellus. Ach. Lich. 24.
Sa croûte est très-mince, d’un roux verdâtre; ses lirelles
sont linéaires, absolument noires, un peu proéminentes, à peine
sillonnées en dessus , simples ou une seule fois branchues, un peu
écartées les unes des autres. Cette plante occupe quelquefois un
espace considérable sur les troncs d’arbres dont l’ecorce est encore
lisse.
8 4 3 . Opégraphe serpentine. Opegraphaserpentina.
Lichen serpentinus. Ach. Lich. 25.
La croûte est blanchâtre, très-apparente sur le bord des
lirelles ; celles-ci sont d’abord planes, ensuite sensiblement proéminentes,
linéaires, simples ou rameuses, formant plusieurs
ondulations en serpentant les unes dans les autres, très-rappro-
chées , creusées d’un sillon longitudinal, noires , avec un peu de
poussière répandue dans le sillon. Elle a été trouvée sur le tronc
du marronnier, par le C. Dufour : on la trouve encore sur
l’érable, le tremble, le tilleul.
844. Opégraphe pou- Opegrapha pvlverulenta.
cireuse.
Opegraphapulverulenta. Pers. U s t. Ann. st. 7. t. i . f . 3. B. b.
— L ic h e n scriptus. Ach . Lich. 25. — Dill. Mnsc. t. 18.
f. ï .
jg. Lichen litterellus. Ach. Lich. 25.
Cette espèce, la plus commune de toutes, a une croûte un
peu farineuse et d’un blanc jaunâtre ; ses lirelles sont enfoncées f
linéaires, marquées d’un sillonlongitudinal, noires, recouvertes,
sur-tout dans leur jeunesse , d’une poussière glauque; d’abord
simples , ensuite divisées en rameaux divergens et quelquefois
rayonnans : elle forme des taches arrondies sur l’écorce de la
plupart des jeunes arbres.
845. Opégraphe bordée. Opegrapha ïimitata.
Opegrapha limitata. Pers. Ust. Ann. st. 7. — Lichen pree-
cinctus. Ach. Lich. 26.— Lichen scriptus. Hoffm. Enum. t. 3.
f . 3. b.
. Ses lirelles sont absolument semblables à celles de Topographe
poudreuse, excepté qu’elles ne sont pas enfoncées ^ses taches