i 4 5 5 . Prèle des fleuves. Equiselum. Jluviaîile.
Equisetumjluvia.1ile. JLinn. spec. 15J ^. Boit. Fil. t. 36. Hoffm.
Germ. 2. p. 2. — Equisetum maximum. Lam. Fl. fr. 1. p. 7.—«
Equisetum heleocharin, var. Eluli. Beitr. 2. p. ; 5g.
Cette espèce est remarquable par sa grandeur, par la Ion-»
gueur de ses feuilles, et par leur grand nombre à chaque ver—
ticille ; ses tiges stériles sont droites , épaisses , garnies de beaucoup
d’articulations peu écartées les unes des autres, et s’élèvent
à la hauteur d’un mètre ; scs feuilles sont menues, fort longues,
articulées, tétragones, et disposées vingt à quarante par verti-
cille ; les tiges fleuries sont nues, épaisses, hautes de 5 décim.,
et naissent au printemps. On trouve cette plante sur le bord des
bois humides, et dans les marais et les prés couverts. Tfr.
3456. Prêle des bourbiers. Equisetum limosum.
Equisetum limosum. Linn. spec. i 5iq. Hoffm. Germ. 2. p. a.
Boit. Fil. t. 38.— Equisetum heleocharin , var. Ehrh. Beitr, 2.
p. i 5g. — Equisetum palustre , var. y. Lam. Fl. fr. 1. p. 7.
Cette plante varie beaucoup pour son port, et peut être facilement
confondue avec diverses espèces : quelquefois ses tiges
fructifères sont entièrement dépourvues de feuilles , et alors elle
ressemble à la prêle d’hiver; mais elle s’en distingue à ce que
ses gaines se terminent par de longues dentelures acérées : quel-
auefois sa tige porte des feuilles sans porter d’épis, et alors on
la confond avec la prêle des fleuves , qui en diffère par la longueur
de ses feuilles , et avec la prêle des champs et la prêle des
marécages , dont elle diffère , parce que ses gaines ne dépassent
pas le quart de la longueur des entre-noeuds ; enfin , le plus
souvent sa tige porte à-la-fois des feuilles et un épi terminal,
et dans ce cas on la cenfondroit avec la prêle des marais, si
l ’on ne remarquoit que la tige de notre plante est deux fois
plus épaisse , qu’elle est marquée de vingt stries peu profondes,
que ses gaines se terminent par vingt dentelures , et que son
épi est plus gros, plus court et plus épais que dans la prêle des
marais. Elle croît dans les étangs et les fossés; fructifie à la fin
du printemps. 7ü,
3457. Prêle des marais. Equisetum palustre.
Equiseiumpalustre. Linn. spec. i 5i6. Boit. Fil. t. 35. Hoffm.
Germ.'2. p. 3. — Equisetum palustre, var. a. Lam: Fl. fr. 1.
p. 7.
j8. Polystachion. Ray. Angl. ed. 3. t. 5. f. 3.
Sa tige est droite , grêle, ferme, marquée de huit a dix sillons
profonds; ses noeuds sont assez éloignes, munis d’une gaine à
huit ou dix sillons , et à huit ou dix dentelures noires et acerees;
de chaque noeud partent cinq ou six feuilles simples, qui atteignent
la longueur des entre-noeuds, et qui, dans la variété 0 , sont
quelquefois terminées par un petit épi : la tige principale se termine
par un épi grêle, alongé, cylindrique, et à peine renflé
dans le milieu. Elle croît dans les fossesles près marécageux.
Les menuisiers se servent des tiges de toutes les prêles, et surtout
de celle-ci, pour polir les ouvrages délicats.
1458. Prêle des bois. Equisetum sjlvaticum.
Equisetum sylvaticum. Linn. spec. i 5i6. Hoffm. Germ. 2, p.
Lam. Fl. fr. 1. p. 8. Boit. Fil. t. 32. 33. Eedw. Tlieor. retr.
P- 82. t. 1.
Sa tige est grêle , articulée, et s’élève jusqu’à un demi-mètre ;
les gaines de ses articulations sont lâches et fort grandes ; ses
verticilles sont composés de feuilles extrêmement menues, assea
nombreuses , et chargées elles-mêmes d’autres verticilles à leurs
articulations : l’ épi est terminal, un peu long et comme panaché.
On trouve cette plante dans les bois et les prés montagneux.
ty.