poussière est d’un brun roux , composée de globules ovoïdes
j>ortés sur un pédicelle excessivement court, et qui est quelquefois
oblitéré. J’ai trouvé cette espèce dans un pré ombragé,
près Fontenai-aux-Roses : elle croît sur le trefle rampant , le
trefle iiliforme et le trefle hybride.
X X X I Y. B UL L A I R E . B U L L A R I A .
Uredinis spec. Pers.
Car . Les bullaires naissent sous l’épiderme des tiges mortes,
qu’elles soulèvent et déchirent ensuite; chaque grouppe offre une
multitude de capsules .articulées et sessiles.
O b s . Elles diffèrent des puccinies et des uredo, parce qu’elles
naissent sur les tiges mortes et non sur les feuilles vivantes ;
elles sont voisines de certains érinéum, mais elles en diffèrent
en ce'qu’elles naissent sous l’épiderme, le soulèvent et lepercent
à la manière des champignons parasites.
6o5. Bullaîre des om- Buliaria umbellife-
bellifères. rarum.
Uredo lullata. Pers. Syn. p. 232. Obs. Myc. i. p. 98. t. 2. f. 5,
Cette espèce croît sur la tige morte des ombellifères ; elle
naît sous l’éprderme, quelle soulève en forme de bulle ovale
et grisâtre , et qu’elle perce ensuite longitudinalement ; on distingue
alors une masse d’un roux brun , presque pulvérulente ;
cette poussière examinée sous le microscope , offre des capsules
obtuses, sessiles, séparées en deux loges par une cloison
ou plutôt par un étranglement transversal , qui leur donne à-
peu-près la forme d’un 8 de chiffre. Cette plante m’a été communiquée
par M. Chaillet.
X X X Y . U R E D O. U R E D O .
Uredo. Pers. — Æcidii sp. Gmel.— Lycoperdonis sp. Linn.
C ar. Les uredo n’offrent qu’une poussière nue qui naît sous
l ’épiderme des feuilles vivantes , le rompt et sort par cet orifice,
dont les bords déchirés semblent former une petite coupe ou réceptacle;
les grains sont des capsules ovoïdes ou globuleuses,
toujours sessiles et dépourvues de cloisons transversales.
Ier. Poussière noire, brune ou rousse.
606. Uredo en écusson. Uredo scutellata.
Uredo scutellata. Pers. Syn. 220. — Uredo euphorbioe cipa-
ryssice. Pers. Obs. Myc. 2. p. 23. —- Æcidium scutellalum.
Gmel. Syst. 2. p. i/jy3. Lycoperdon scutellalum. Schranck.
Bav. 2. p. 63i.
Cet uredo croît à la surface inférieure des feuilles de l ’euphorbe
cyprès; il vient de préférence sur les feuilles du haut dfe
la tige; souvent il est disposé sur deux séries de points de
l ’un et l’autre côté de la nervure ; souvent aussi il couvre
entièrement la surface; l’épiderme commence par se soulever
de manière à former un petit bouton arrondi ; cet épiderme
se rompt et laisse à découvert une poussière d’un brun foncé ;
les bords de l’épiderme forment autour d’elle une espèce de
réceptacle blanc. Il ne faut pas confondre cet uredo avec l’éci-
dium de la même euphorbe ; les plantes attaquées par ce
champignon parasite fleurissent rarement, et ont des feuilles
plus étroites qu’à l’ordinaire. Quelques anciens auteurs les ont
regardées comme une espèce distincte; Weinman en a donné
une figure sous le nom d’Esula verrucosa. Phytant. Icon.
t. 491. d.
607. Uredo creusé. Uredo excavata.
Cette espèce d’uredo croît sur la surface inférieure des feuilles
de l ’euphorbe douce; elle en couvre presque toute l’étendue ,
mais chaque ponctuation est absolument distincte de celles qui
l’entourent : elle commence par former un tubercule jaune
et proéminent; l’épiderme se rompt au sommet, et il s’y
forme un orifice circulaire , au fond duquel on apperçoit une
poussière brune composée de globules ovoïdes un peu irréguliers
; l’ouverture par laquelle la poussière sort, est de moitié
plus petite que dans l’uredo en écusson; les lambeaux de l ’épiderme
ne forment point une bordure blanche autour de la
poussière.
608. Uredo du sédum. Uredo sedi.
Il croît à la surface inférieure des feuilles stériles du sédum
réfléchi; chaque feuille porte deux à sept tubercules distincts ,
plus ou moins rapprochés ; ces tubercules sont d’abord hémisphériques
; ils s’ouyrent ensuite et s’affaissent un peu au sommet;
P a