ponctué ; lés pédicelles sont droits , d’un jaune rougeâtre,
longs de 2 centimètres; la capsule est presque sphérique,
soutenue par une apophyse en forme de cône long et renversé ,
ce qui donne à l’urne la forme d’une poire alongée ; cette capsule
est d’abord légèrement oblique , puis penchée, et enfin
pendante; sa couleur est d’un rouge brun. %. Cette mousse croît
dans les fentes des rochers, dans les Alpes, entre le Valais , la
Savoie et le Piémont.
1.198. Splanc menu. Splachnum tenue.
Splachnum tenue. Dicks. Crypt. 2. p. 2. t. 4- f. 2.— Splachnum,
atlenuatum. Brid. Musc. 2. p. 107.
Cette mousse a été réunie, par Hoffman, avec le splanc de
Froelich, et très-rapprocliée, par Bridel, du splanc en godet,
mais elle diffère de la première à cause de sa capsule ovale et de
ses feuilles terminées par une petite pointe, et de la seconde parce
que cette pointe est très-courte , ne se prolonge pas en forme
de poil, et que ses feuilles sont assez étalées ; sa tige est droite ,
divisée à la base ; ses feuilles sont ovales-oblongues, légèrement
pointues; ses pédicelles atteignent 5 centim. de longueur, et
sont d’une couleur orangée pâle ; la capsule est ovale, posée
sur une apophyse mince en forme de cône renversé : elle se
trouve dans les Alpes.
1199. Splanc dentelé. Splachnum serratum.
Splachnum serratum. Hedw. spec. 53. t. 8. f. 1. — Splachnum
helueticnm. Scldeich. Crypt. exs. 2. n. g.
Sa tige est simple, droite , longue de 8-10 millim. , garnie de
feuilles lancéolées, dentées en scie vers le sommet, et dont la
nervure se prolonge en une pointe acérée; les pédicelles sont
droits, longs de 2 centim., d’un rouge mordoré très-vif; la
capsule est droite, d’un brun rouge à sa maturité , ovale-cylindrique
, posée sur une apophyse en cône renversé , presque aussi
épaisse que la capsule elle-même ; les dents du péristome sont
de la même couleur que la capsule , et se déjettent en dehors
au point d’être appliquées sur le côté extérieur de l’urne. Cette
mousse se trouve dans les Alpes voisines de la Suisse, aux environs
des chalets et dans les lieux gras et ombragés. C’est d’après
des échantillons communiqués par MM. Hedwig çt Schleichcr,
que je réunis les deux synonymes cités plus haut.
C V I I . Ê T E IG N O I R . E N C A L Y P T A .
Encalypta. Schreh. HofFm,. — Encalyptæ sp. Hedw. — Leersia.
Brid. — Bryi sp. Linn.
Car . La capsule est terminale; le péristome simple , a seize
dents entières placées à distances égales ; la coiffe est grande ,
lisse, en forme d’éteignoir, et ne se fend point latéralement.
Obs. Les fleurs sont monoïques , et les mâles en gemmes latéraux;
l’opercule se termine par une longue pointe, et la coiffe
l ’entraîne dans sa chute.
1200. Eteignoir vulgaire. Encalypta vulgaris.
Encalypta vulgaris. Hedw. spec. p. 60. — Leersia vulgaris.
Hedw. Musc, fr. 1. p. 4<5- t. 18. Fund. 2. t. 4. f. 19. — Bryur/i
extinctorium. Linn. sp. i58i . — Vaill. Bot. Par. t. 26. f. 1 .—
Dill. Musc. t. 45. f. 8. — Magn. Monsp. p. i 3g. t. 32.
Sa tige est simple, longue de 4-8 millim. ; ses feuilles sont
nombreuses, embriquéek , oblongues-lancéolées , entières , pointues,
traversées par une nervure longitudinale, souvent rougeâtre
; du sommet de la tige paFt un pédoncule solitaire , droit,
rougeâtre, de 10-12 millim.. de longueur, qui porte une capsule
droite, cylindrique ; la coiffe est très-grande , jaunâtre ,
en forme d’éteignoir alongé, terminée par une pointe droite,
conique et brunâtre, et dont le bord inférieur est entier; l’opercule
se termine par une longue pointe cachée sous celle de la
coiffe, 2£. Cette espèce est commune sur les murs, les rochers,
les lieux secs, sablonneux et pierreux ; ses capsules sont mûres
à la fin du printemps.
1201. Eteignoir frangé. Encalypta fan briata.
Encalypta ciliata. Hedw. spec. p. 61. — Leersia ciliata.ïLcdw.
Musc. fr. p. 49- t. 19. Fund. 2. t. 4. f. 24. a. — Leersia fim -
hriata. Biïd. Musc. 2. g. 53, — Bryum ciliare. Gmel. Sysî. 2.
p. i 332. — Bryum extinctorium, (§. Linn. spec, i 58i . Lam.
Dict. 1. p. 4 9 t .— Dill. Musc. t. 45. û 9-
Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente, et n’en^est
peut-être qu’une variété; elle s’élève jusqu’à 15 millim.; sa
tige se ramifie presque toujours , ensorte que ses pédoncules pa-
roissent latéraux , tandis qu’ils partent réellement du sommet
d’un rameau ; sa coiffe ressemble beaucoup à celle de l’éteï-
gnoir vulgaire; mais au lieu d’être entière et tronquée en son
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