739. Tuberculaire corr* Tubercularia confluent»
flueutë.
Tubercularia cortflasns. Pci-«. Syn. i i 3.
Cette espece diffère à peine de la tuberculairë commune; on
peut remarquer cependant qu elle est de moitié plus petite, que
sa couleur est d’un rouge de brique un peu orange, et que les
tubercules sont presque toujours un peu réunis ou confluons les
uns avec les autres : elle croît sur l’ecorce de l’érable champêtre.
740. TuberCulaire noirâtre. Tubercularia nigricansy
Tubercularia nigricans. tr in c l. Sy s t. 1482. Tremella nigri—
cans. Bull. Champ, p. 217. t. 455. f. 1.
Cette espèce-ressemble beaucoup a "la tuberculaire commune.,
mais elle ne se rétrécit pas a sa base ; ses boutons sont plus
gros , d’un rouge d’abord assez vif; ils se couvrent ensuit®
d’un duvet blanc, et ils deviennent noirs en vieillissant s elle
croît sur les bois morts et non sur l’ecorce.
y/, 1. Tuberculaire Tubercularia cinnavermillon.
burina.
Tremella cinnabarina. Bull. Champ. 1. p. 218. t. 455. f. 2,
Per s. Syn. 629.
Cette espèce est très-petite, de couleur pourpre approchant
du vermillon; elle est charnue, granuleuse à la surface, et
forme de petits boutons irréguliers, ordinairement amincis à
leur base : elle est parasite sur la mousse et sur diverses
herbes^
742. Tuberculaire rose. Tubercularia rosea.
Tubercule via rosea. Fers. Syü. n 4* Myc. i . p» 7^*
Sa couleur est d’un rose vif ; elle croît parmi les lichens , sur
l’écorce des arbres , èt y forme des tubercules arrondis , un peu
lobés , irréguliers, qui paroissent composés dé globules distincts
J ces globules, en sé desséchant, acquièrent de la dureté
sans perdre de leur éclat.
L Y . S C L É R O T E * S C L E R O T I U M .
Sclerotium. Tode. Pers. — Tuberis sp. Bull.
C a r . Les sclérotes offrent une écorce dure qui recouvre
une chair plus ou moins compacte , dépourvue de veines sensibles
, et dans laquelle on suppose que les graines sont nichées.
Obs. Ils diffèrent des truffés par l’absence des veines intérieures
: des tuberculaires, parce que leur chair est plus ferme
et leur écorce plus coriace. Ce genre est très-mal connu. Tode
remarque que tous les sclérotes naissent au printemps.
743. Sclérote des safrans. Sclerotium crocorum.
Tuberparasiticum. Bull. Champ. p .8 i . t. 456. — Sclerotium
crocorum. Pers. Syn. n g .
Ce singulier végétal est' d’une forme arrondie ou irrégulière,
de couleur rousse ; sa chair est assez ferme ; il pousse de divers
côtés des racines fibreuses et ramifiées, par lesquelles il se
reproduit. Ce végétal s’attache aux racines du safran, en tire
sa nourriture et tue en peu de temps la plante sur laquelle il
vit; il s’attache aux enveloppes de la bulbe par des, suçoirs
charnus placés à l’extr.émité de ses racines. La propagation de
cette plante est si prompte, que pour sauver les saframères qui
en sont infestées, il faut entourer d’une fossé profond la partie
attaquée; une seule pellé.e de cette terre infestée suffit pour
mettre la contagion dans toute la safranière. On nomme cette
maladie la Mort du Safran. Voyez les Mémoires de Duhamel et
deFougeroux, parmi ceux de l’Academie des Sciences pour 1720
et 1782. Duhamel a retrouvé la même plante sur les racines de
l ’hiébîe et de l’asperge.
744. Sclérote (Tes Sclerotium stercorarium.
bouses.
Cette plante se trouve sous les bouses de vache; elle n’offre
que des tubercules arrondis ou irréguliers, noirâtres, un peu
ridés , dépourvus de racines ; si on- les coupe . on. trouve qu’ils
sont formés d’une chair compacte, dure , d’un blanc de lait.
Cette espèce a été découverte par le G. Dufour.
745. Sclérote dur.. Sclerotium durum.
Sclerotium durum. Pers. Syn. 121.
Il croît entre l’écorce et l’aubier, sur les tiges sèches des
herbes ou des sous-arbrisseaux ; il est oblong ou ovale , un peu
aplati, d’une couleur noire matte , d’une consistance dure et
ferme , même à l’intérieur ; sa chair est blanche et coriace.
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