9^4- Calycium en massue. Caljcium clavelium.
a. Calycium salicinum. Pers. Disp. Fung. 5g.— Lichen clavellus.
.A ch . Lich.84. — Miicor lichenoides. Linn. Syst. 80a. — Dill.
Musc. t. 14. f. 3v
/?. Calycium castanearium.
Sa croûte est mince, pulvérulente, blanchâtre, quelquefois
à peine visible, quelquefois recouverte par celle de la patellaire
jaunâtre; le pédicelle est noir , cylindrique , long de 3-6 millimètres;
il s’évase au sommet en une coupe arrondie, de
couleur de rouille en dessous, concave ét chargée de poussière
blanchâtre en dessus, presque fermée dans sa jeunesse. La va-
riélé et est commune dans l’intérieur des vieu± saules; la variété
$ se trouve sur le bois à demi pourri du châtaignier, et
doit pèut-être former une éspècé distincte. Cette variété est
quelquefois d’une extrême ténuité. Dans cette espèce le réceptacle
, au moment de sa naissance * est sessile, coüVCxe et absolument
noir.
925. Calycium dès chênes. Calycium quercinum,
Calycium quercinum. Pers. Disp. Fung. 5g. — Lichen sphoero-
cephalus. Ach. Lich. 84 ?
Sa croûte est cendrée, grenue, presque tuberculeuse , -un
peu compacte; les pédicelles sont cylindriques , un peu amincis
à la base, noirs, longs de 3 millim., terminés par un réceptacle
en chapeau, orbiculaire, cendré en dessous, d’un noir
mat en dessus , d’abord plane , ensuite très-convexe , grenu
et quelquefois hérissé de poils noirs à la surface supérieure.
On la trouve sur l ’écorce des vieux chênes. Lorsque les réceptacles
commencent à sortir de la croûte, ils offrent des tubercules
convexes , couverts de poussière d’un gris bleuâtre, et
ressemblent beaucoup , dans cet état, à la patellaire des écorces.
926. Calycium des sapins. Calycium abietinum.
Calycium abietinum. Pers. Disp. Fung. 5g. — Lichen hyperel-
lus. Ach. Lich. 85 ?
Sa croûte est mince, grenue, inégale, de couleur jaune;
les pédicelles sont noirs, grêles, longs de 4-6 millim. , terminés
par un réceptacle convexe, gris à sa surface inférieure,
et noir à là supérieure; la séparation de couleur est si régulièrement
prononcée , qu’on croiroit voir une espèce de plateau
ou de calice gris qui supporte le tubercule : il croît sur l’écorce
des sapins.
927. Calycium à pied court. Calycium brevipes.
Sa croûte est jaune, grenue ; ses pédicelles noirs, longs de
1-2 millim., un peu épais, terminés par un réceptacle presque
en formé de toupie, dont la surface inférieure est blanche, et
dont la supérieure est noire, plane ou à peine convexe. Cette
plante croît sur le bois des pins à demi pourris. Est-ce une
simple variété du calycium des sapins ?
928. Calycium en toupie. Calycium turbinatum.
Calycium türbinalum. Pers. Disp. Fung. 5g.
Sa croûte est d’un brun verdâtre, mince, non fendillée ; les
réceptacles sont noirs, épars, luisans , portés sur un court pédicelle
qui s’évase au sommet en une très-petite coupe, dont,
les bords sont blancs , entiers , et le disque à peine visible : il
croît sur l’écorce du chêne.
929. Calycium sessile. Calycium sessile.
Calycium sessile. Pers. Disp. Fung. 5g. — Spcerocarpus sessilis.
Ehrh. pl. Crypt. 320. ex Pers.
Sa croûte est assez apparente, ridée , compacte, blanchâtre ;
les réceptacles sont noirs, proéminens , sessiles , et ont la forme
d’une tasse ou de la cupule du gland ; le bord de cette coupe
est entier ou blanchâtre. On trouve cette plante sur l’écorce du
chêne et du charme. Cette espèce forme un passage très-naturel
des calyciums aux patellaires.
L X X X . P A T E L L A I R E . P A T E L L A R I A .
Patellaria. A c h .— Perrucarioe sp. Hoffm.— Lepropinacicesp.
Yent. — Lichenis sp. Linn.
Car.. Les patellaires ont une croûte solide , diversement conformée
, qui porte à sa superficie des scutelles sessiles, concaves
dansleur jeunesse, ensuite planesetmême convexes, quelquefois
entourées d’une bordure ou d’un simple rebord , souvent aussi
dépourvues de l’un et de l’autre (*).
( * ) J’appelle bordure ( cinclura ) un entourage de nature analogue à la
croûte et forme' par elle, et rebord ( margo ) , une simple protubérance
de la scutelle.