M6 LIVRE. CINQUIÈME. SCI^OÏDES.
Notre individu, rapporté du Brésil par feu Delalande, est -long'
de quatorze pouces, et paraît .grisâtre, plus pâle vers le ventre. A
la loiipe on s’aperçoit qu’il est semé presque partout der petits;
points noirâtres, serrés.
Nous .n’aVons pas eu ses viscères. •
DES CQ|îO DONV
Cést un cinquième d'e ms petits genrès deisèiénoïdes,
qui Je distingue de tout le reste de la. famille par une
rangée , de dents côniquesaux deux mâchoires:
L e Conobon d e s A ntiiîbesï. r
• ( C o odon à n tilla n ü s , nôb;) < r-
L ’e spèce s’e st t r o u ^ | d a n s la • B ro u ss
o n n e t com m e , o rig in a ire d e la Jam a ïq u e ^, e 'h s o u s ld .n om
-de p è r c a riobilis. •
Ses formes sont à-peu de chose près celles' de-Ia/1 .<>'ii ht
mieux encore d’un pristipoma hastatum qui aurait la fhtpfole-
^échancrée présque jusqu’à sa base. Sa bouche,' pta* feu due1, AV
- chaque’ ruâchoire<4ine^ rangéeWgïents -coniques j d o n î ïesf^ix
antérieures sont plus fortes et plifs longtïes que toutes l^ ^ d i î e s ;
Les si^ # en bas sont plus é p a i s s e s l e s six-d’én haut. Le hfrmbre
f total est de dix-huit ou vingt. En dedans dATsj'dent s^Vo'hique-Jïïl y
en a une bande en-velours. La langue1 est lk r|è , obtuse et ïrêldîSre;
-ses bords; sont tranchans, sa' surface lissç; Les dentelures ’du prëo-
péreule sont fortes, mais peu- noïbbrèus‘es^dtj ëcaTtées.;i§là,y- en £.«
' que-huit au bord montant au-dessus cfe5l’angle’,-o h e n : ëshune
plus forte ,s'et qui peut passer pour uhé véritable epi^4 ÿ â |ia lè 'e st
- arrondi, et sa courbe sé'continue - avec celle du bord inférieur,,
qui a .dix petites dentelures. Les aiguillons de là dorsalé et ’ de
l’anale sont forts , surtout- br sécÔnd de l’anale , 'qui" est plus |b rt
' qu’à aucun corb, et strié Le quatrième-fu dois»'qui est'lé plus long,
est à peu près dé moitié d e là hauteur du corps*;Le premier et le