dorsaux s'élèvent aussi un peu en pointe; enfin, sa oaudale est; ,de
même échancrée en deuxjobes inégaux. -„ J® poisson est tout entier d’un gris foncé glacé sur un fond
d’argent. Six larges bandes nuageuses, un peu plus foncées, descendent
obliquement du dos en avant, et s’y mêlent ou s’y perdent.
Dés bandes également mal terminées s’aperçoivent sur la caudale et
sur les pectorales ■ en outre, il y a sur toutes les écailles et sur
toutes les nageoires de petits points bruns comme des piqûres de
mouches. Le fond de la: couleur dgs, ventr4W|Ife i ’anale et da,la
caudale est jaunâtre. Les, pectorales;dép^ssent les yentyalés,
D. 10 — 1/23 ou 24'; Aj/T; G.-17 ; P. 18 ; ^
Il T a individus »le plus d’un pi»>»l de long jNbtfJsV'V on9,nî< u
un jeune de la même espèce par M. Delalande, où lés?d^fi|ï%it?èMes
sont moins étsartées.
-i P?§onate doré de C o in m e r s q n ^ ÿ iÿ ^ ^ o 'n ü s la
famille des silures9 , to u t aussi mal a,-propos que- nous
verrons bientôt que l’a été le, pogqnateSfc^]urbme3. (|e^tj
bien sûrement une, pmbiine : on le jugoiaii d B H B
seuls caractères de cïfiux dorsales et^'d’un^barbillon unique^
au milieu de quatre "pores sous la mâchoire'infélieure j'
mais la note informe de Commerspn ,àr son Sujetf’éjtr trop
incomplète pour qu’on puisse en déterminer fesprècer
F aite, à ce q u il paraît , très à-la bâte , elle ne donne pas
même le nombre des, rayons., e t ^ e/b om e à dire q u e je
poisson est de la taille et à p eu près de la tournure d’une
grande perche; que son d o s'e t ses flancs sont d’un brun
bleuâtre, teint de doçé; que le bas de ses flancs est d’un 3
2 1 1. M. Langsdorf en a cédé an Cabinet de Berlin un.
individu sec.,qui n’a que
vingt-deux rajons Y,mous-à jajeoxiéme dorsale.
2. Lacépède, t. p. 1 2 0 et 122.
3. Voyez plus loin l’article des pogonias.
btete s a le ,e t le yùntre d’un blanc plus pur; que ses pectorale^;
sa dorsale et «a caudale sont brunes, et son anale
et Sei‘ventralës d’un blanc jaunâtre.
Cette note n e marcpie pas où le poisson a été pris; mais
d’après îeà articles qui la précèdent et qui la suivent, on
peut croire que ||§taiü dans-.les parages de l’Isie-de-France.
u. &££• L ON CHU RUS.
La forme pointue de la caudale ne saurait suffire à elle
seule p o u rv éu k ir des espèces en genre, comme Bloch
l’avait:fait pour celui-ci ; aussi avons-nous déjà détaché le
lonchurus ajiçylodon pour le rapprocher des johnius. Le
lonchurus nasus et le lonchurus arcuatus nous paraissent
aussi -dûs qohnius, et probablement le coitor et le chaptis;
mais le lonchurus barbatus et lé depressus doivent rester
distincts,, et cest à eux que nous restreignons mainténant
le gènrë, quTse.Xrouve alors très-voi si n d es ombrines, n e n
différant-prèsque que par u n barbillon double.
L e L o n c h u r e barbu.
(Lonchurus barbatus 4 Bl., pl. 36o.)
Nous décrirons cette, espèce d’après l’individu meme
qui a servi de sujet à Bloch, et que M. Lichtenstein a
bien voulu nous prêter. Cet individu , unique jusqu a présent,
est en assez mauvais état.. Bloch, avant d e n faire,
dans sa grande Ichtyologie, un genre particulier,, lavait
décrit èt représenté, sous le nom de perça lanceolata,
dans les Nouveaux Mémoires de la Société »royale des