
des Indes elle nous a été envoyée ; maïs nous la soupçonnons
de risle-de-France, "et la figuré d ’après laquelle on
l’a connue d ’abord y prouve qu’elle" .traverse tout l’océan
Indien.
La. longueur' dè' sa tète égalé h hauteur du dSitjki e t é^t^pim^rise
un peu plus de “quatre fois et demie dans sa l©Bigû;eéSv|ol£tfe Le
corps diminue peu en arrière, èt est fort comprimé surtout entre
les yeux. IJans la partie ^ouTlè -profil commence à~desc'ehdi\e,'il y
a deux crêtes longitudinales. Le sous-orbitaire est rhomhoïdal,
plus long que haut, et sans dentelure. Les ouvertures .de fia1 narine’
sont très-près de l’oeil : entre elieg.;et,lë b©ut du museâjÿ ;dn ÿoit
deux légèresvti|bérosités irrégulières, ,qui appartiennent à; l’osirki
nez,saq spps“Qd?itainç, <?t au maxillaire : celui-ci ne s’élargit^pqint
jén arrière. La mâchoire'Supérieure est peu protrac,tüé.; Eas.7len.ts
sont en veloùrs, sur une bande étroite; et iPy emfln-avant quatre
; ôu six en cfochèts, plus longues que^S'ahtréi ‘L a ^ i^ y fp le infé-
'rieure a en avant dès' dents en velours'ou bandeassez
large, et sur les côtés -une- rangée.’simple* Jde> (Çuatfr&^bùôinq
en crachets. Je neivois aucunes.dents au’;palais, mais les devant du
vomer forrpe une saillie transversale ap plafQnd d q ^ bouche. La
langue est aussi saillante,unais attach^etpar Ses-boijds,~et sans..dents,
Le préoperoulè fcÉÉgj finement dentelé, q^e^enté^è'mrïapgie.on^
peine à s’eqapercevoir. -Cet angle est arrondi, érae;Ëord montant
vertical. L’operculé osseux-fini’t par une'pointé unique,„cachée'
dans la peau-; il est écailleux,“ ainsi que la | 9ué 'et'l'e crânef^fnâ^
le mbseaû.et les mâchoires n’ottt pas d'écaillés. L’oùW est ùss’ez
ouverte, mais la méiabrahéébi^dbîale gU’ésë 'pas ifeMfcé éniilfes
sous; elle â s ix rayofis^ejehaque côté, assez forts': il n’existe.point
de dentelure aux os de l’épaule. -Les-' peétoraleh sont pointues } à;
peu près de la longueur d q :^ tête, et ont dix-sept raypnsÿ-dptit-
le sixième et le septième sont les plus longs. Les ventrales^ pointues
aussi, et placées sous les pectorales, sont un peu plus courtes:
• leur nombre de rayons est, comme -àd’ofdiriâire; d’ùn épineux et de
cinq mous. Pans l’aisselle de la pectorale est une saillie écailleuse
et: -verfioale, [formée par ler-^ômedidieii.; La dorsale e t l’anale ont
, ehacun,e suf .to/tteffur^ongueUr un peu plus de moitié de la hauteur
du-corps :’ memb rane^ très - minc®^e rompt aisément, et
laisse lignes, lqs brfuts A leu^'s ray^nsaLa dorsale en a sept simples,
' ’ grêles -et flexibles et quinze articulés' et" branchais, le premier
w branches. Manale eh a deux simples et
douze- â#tîèülés ‘ét brànchus ;*élïè! finitions" ' le' même po&tt que la
dôr’sâlé, et commencé s'ous'-SOiPffiilié'ü. Ce*' qui reste entre ces deux
nageoires et la caudale, 1 égalé ï ê huitième de la longueur totale. La
dàudÉl^,MÊfi pèif^stTê dSn^Sotrë’individu, paraît avoir été ronde;
- éllè ^di^^ ept’^ a y ^ ^ ^ e s Vailles ^’olît’àséez grande», plus longues
que larges : l’éventaiï-tt^c^^paVu'^e^ffi.é'ê a'-huit èrénélures, leur
part$é ^éc1©hVertë'paraît*ïiê$ê$à ’l!deil';-mais^à la'doûpe bn ÿ ’ voit de
l’âprëlé et de petits cils : il n’y :feri *a|^^St sur ïésfnM‘geoires.,lLa ligne
latérale'est-druité,’ et d'ëcüpé' le'qüart'stiÿéHi'éùfï''41''
D..7/Ï5 ; h l i /É .HI 17 ; P-,17; V. 1/5.
, Bansv^otL'tétaü a é tue l^ pe /F© !^^ paraît.-uniformément argeijtéi,
, tirant sur l&qaune verdâtre. g
' ÇW iÉ ts i ‘cotSeur* q u ’e s t Wurninee'" la Jpeînr
titré chincpa^u^ de b ^ g ^ dj^pclh. de la corpr- fâhèigç efjifloise d,e M.,de1;Lae.^^d|g3.(t. IIIyp.,.,13.^ pi 209)7
pêinÇure qjâïj^sesable trop à;nqttÊ! poisson ^ u r que nous
puissions; hesifer à l’y rapporter.
L é IiXTI LÜSjMbÉRC LE.
,.. ,,( Latilus doliafwfâ, nofi.) •
~*b3&ptre spconà la'tilusî^pL^un ty^s-beau poisson, que
MM. Qûby “é t ^ lm a t d vienpept de" rapporter de l’Isle-
de-Frantcet?,J.et dont nous ayops. reçu un dessin fort exgct
«•ts; e n lnm in é d’après Je frais , fait par M. Thip-dorer Pel^se?
j euiïe -habitant d® ®®tie colonie ; qui cultive 1 histoire