C H A P IT R E X II.
Des Scolopsïdes \Scolopsides, Çuv.jMf|
Ce genre, p rê t«® nouveau pour, les naturalistes lorsque
je le proposai'pour la premieref-fois, en .-iS&ÿ, tient;
encore aux sciènês, et surtbut aux pristipomeSïét aux diagrammes
> par la dentelure d è-sèp préopërcule; mais1 il
n a point, de pore? sous la mâçh^ife, | j | d u si
l’on y en a p « ç ^ E .^ ^ P 8 e^ne le
b o p tj ils sont si petits que Ton ï|C;peû t Y 's^ wIe grand
égard,, et d’ailleurs il A-deux rayons de j ^ i^ s ^ u x ouïes.
Son caractère to u t particulier,‘»c'est >qu:eil^dmxicm(ife®us-,
orbitaire se terpune par un lobe arrondi ^ o rd 'in à k e in ie n i
dentelé, portant à son anglejoignant l^ibîtefc-une pointe
épineuse^ dirigée en arrière, quksë (âofeeie plusg&iix^Si
avec u n f|||u tre pointe, donnée par le k b p ^ ^@ ib u s-o rb i-
taire et oirigiS;:en avant",Tuais quelquefois- txrcliçefpar la
peau. Du reste, le corps de ces p,ol4p'ns.est ovale ou 01b-
long, leur dorsale co ntinue, leur oeil grand, le u iiilouche
médiocrement fendu||jgleurs débits en velours,,, e t leurs
écailles grandesjjleurs épines dorsales |S|| peuvent
cachèrjians une rainure d e s' écailles JalL ont alternativement
leur -.jsiâté ^ É à droite e t h gauche, 'comme dans
tant d’autres-: scrénoïdésr^ leur caudale est plus ou -rnoims
fourchue ou taillée croissant.
Ces poissons ont pour la plupart la tournure des pris-
tipomes à dôrsalè continue; mais dans quelques espèces le
profil se relève, et la nuque est convexe, • comme dans
quelques pristipornes à dorsale échaücrée et dans la plup
art des^diagrammes. Leurs rayons branchiaux, e t c’est
encore u n ^caractère n o ta b le , ne sont pas au nombre de
c m q ,% ‘?âu,q | 8 i i M s e n a u n sixième, il est
èxcestivëjie'nt g |H è |iA ^ ÿ é flé 'u r. on leur trouve un esto-
'arro n d i, un replié et des
H s H H I les f ^ |c p s ; qqe nous sf^nnaissons yiennent ,d©
la mer des Indes. Il parait-qu’elles restent-dans des tailles
médiocres et ne vivént point enj grandés troupes.
est-'nécessaires dfe’ faire- renâjarquer ici que l’on ne peut
pas laisser dans ce^ënVe l é s c o io p s i s s a y a n u s 'de M. Gil-
ïiams1, qui st. d èl dents au' p |4aïs et d o n t. lètTous-o rbi-
ta k É .c om m e le préopercule, n fp a jâ issen t être que dentelés,
et non épineux, J^eSjt, u n , genre particulier, d o n t
nouSftparlerons ailleurs.
Il fi, ai, au contraire, g ran d e apparence qu’il faut rapporter
aux scolopsïdes le poisson publié récemment par
M. Ruppebfpl. 1 2 , fig. d iso n s le nom de ca n th a rU s f i l a m
e n t osiJts, et même il ne nous paraît quun échantillon
'■ notre sc o lo p s id e s f r e n a tu s .
L e Sc.OLOPSlkÉ K A T ^ TS1
v (éêpio p sid e s k a te , nob.; J n tU a s ja p o n ic u s , Bl., pl-
fig. a ; L u tja n ja p o n a is, L a cép ., t. IY , p. $ 1.)
M.> Lescheaaqlt nous en a envoyé de Pondichéry une
espèce qui dans ce canton porte en malabare, ou plutôt
eu tamoule, le nom de niounté-kan-vekate- *p.
1. Journal de l’Académie des sciences naturelles die Philadelphie, t, IV, impart.,
p. 81, et pl. 3.