deur par les gens du payé1 : il a ci*u^y retrouver l’original
des bufonite§. . ;
- Les drums:j selon M. Mitgfaill, nagent" en troupes nombreuses
dans les baies peu, profondes dp J&.icôte sud )de
Long-Island, où lé§ pêcheurs les.trouvent pendant la belle
saison comme de grands troupeaux de moutons. Gg^-sont
des p o iso n s paresseux i,t^stùpides. Schoepf d i t qu’on oiÿ
trouve^encOFe plus ab oùdamrneut. e t p endant toute l’anné&
le long des qotes basses de la Caroline' et d e la Floride ,
et que leur chair n’eshjpas-Â^* plus Jepdrçs,
Il «y? a aussi poissons le long des?»-notes du
Brésil, et M. Delalande -noué a'^rapp,or-té-Tde"Iliorr
Janeiro de grands et de petits individus, g u en o ns ne
pouvons distinguer en rien de -ceux des- É tats-I
pharyngien représenté par Jussieu venait du Brésil, e t
ne-difïere en quoi •que rie-?âoit dé^eéux de-i^^#*-York>;
Ainsi nous ne pouvons douter ,t§sue la m ém q ^ g ^ |^ |n e
vive • àt'Æes deux latitûdesiyCependant pu n’en trouve pas
dans Margrave une" indication bijifif claire. CeTÙe peUtJetEe
son guatucupà (p . d o n t -nous avons parlj^^e^êdem-
ment à l’a rtic le des ©tolithes : to u t au? gülUs^pourrai f. -f<aW
soupçonner qù^rç’ëst la figure qu’il donne (^p.. 1691),
la T description plafcée- au-desso'hs et intitulée cuguptzù
guazu n ’y appartient pagfe Le | véritable n om ,- inscrit su1,
l’original de cette figure dans le L ib e r prinoipisi
1. M. de Blainvillé, clans son Mémoire sur les icliljolillies (p . 85) semble
croire que ce poisson- de M. de Jussieu est le spare bufoniie ; mais c’est une
erreur : l’os pharyngien, très-bien dessiné dans la planche de Jussieu , et encore
mieux l’objet même qui lui a servi d’original, et que son illustre neveu a bien
voulu nous do n n er, -ne laissent aucun doute sur l ’espèce ; c’est précisément l’os
pharyngien de notre; grand pogonias. :
cunapa |,ïâei!ét est enluminas d’un plombé noirâtre, le
ventrùïèslî’d’unqaune poussâtre:.et les nageoires d’un brun
-roussâtyeq,.^él qui Retient apez à ce. que M. Mitchill dit
dei l^ mouleur des vieux drums. Au bas",est éeiât de la
main du prince d e , Nassau, que le poisson est long dé
plus de huit pieds»
> Il y a des pogonias encore plus au sud; cair cen est-bien
•ôert'a|o|mètit un que lé çourbina des Espagnols.de Montér-
vidéo:que Commerson prit dans les eaux êe:cette ville lors
du sé]OÙr,:qùil y fit aveù.Bougainville en Avril. i |^ r . Peu
exercè;alors sur lespoissons, et né pouvant les étudier que
d’après le>%stème de Linnæus, çæst du-genre des silures,
tel que bavait, fiolné le naturaliste suédois1, qu’il Crut devoir
le rapprocher ; mais S aLva-it. soin de faire remarquer
qu’il ressemblait plutôt aux sparesfull fit de ce poisson
un? genre qu’il nvjmsà^pogonate laissa à l’espècé son
nom.-dm éourbinafyîek lui associa dans la suite laite ,om-
brine, qu’il,appela-pogonate doré. Cependant sa 'descrip-
ne-daisse"?pas d’équivoql^ elle est très - detaillee et
conforme ’a celle de nos«grands drums^nr«:tdus les'points,
mêiùc sùr les"ùombres dès raydns ê p us qu’aux pièïr'e's' des
oreilles.3 ,
1. De rigore methodi ich'.hjologicoe îinnoeanoe ad hoc genus (sîlùri) retuli', sednovum
genus hic suiàlfacieï(l^kim6Tson_) Manpscr.)
Faciès spari irythrird vet auratoe. {Idem, ibid. )
3. Void l’extrait de ïà 'dScfiption de Gommerson :
‘ Eongitüdo bipedalis f latitudo septem pollicetris pondus sex librarum. Color dorsi
et laterum e coèruleo 'fn sÈ m r ^ , non nihil âeauratus ; veniris e x argertteo albicans;
squàmæ latiusculoe. Caput' a dorso1 declive. Mandibules fere (squales ; inferior bàr-
la ia viginti quàtnor cirihîs breçiusculis , 'iilbis, moHissimis, fluitantibus, qzforumsede-
cim anteriores duplici ordme digeruntùr, et In n ere s sunt; octo àutem posteriores)
.longius inter se dissïti, simplici série ordinanturyquatuor u tünqm; uiraque autem
mandibula ’margins inferiore deniicuïis conferlissimù, lance instar, exasperalur. Os