218 LIVRE CINQUIÈME. SCIÉNOÏDES.
C&poisson est élevé de sa partie antérieure; sa hauteur aux pectorales
est trois fois dans Sa longueur, et so n ‘épaisseur deux fois
dans sa hauteur. Sa tête est d’un quart plus courte; l’oeil est grand
et plus prlsVdu museau-que d^ route;vla boueHe, peu p?otra<5tile,
n’est pas fendue jusque sous l’oeil j les dents sont en velours', mais
1 Alignes et presque en soie T comme dans les-chétbdons : il ,J ên a
au pharynx une partie d’assez grosses et obtuses. Le préopercule a
son bord montant vertical, son angle arrondi, ses_dentelures pet
i t e s , égales, mais bien marquées r tout autqur^|SQn^ oj^6r;Cuie- est
arrondi et sans pointes. La membrane des ouiës ,fpeu fendue' en
dessous et assez épaisse, a sept rayons,'tous“assez grêles. Il n’y à
' point d’écailles sur le devant du museau, sur lexOns-orbitaire ni
aux mâchoires j mais tout lé reste de la tête en est revêtu.
Les pectorales et les centrales n’ont rien que d’ordinaire fdaîdsoïv
sale a treize épines fortes, dont la quatrième, la,cinquième;et la
sixième sont les plus hautes ; la onzième est plus basse q^le^d'enx
suivantei : il y a ensuite douze Ayons mous, qui rf occupent pasr
7 -m o itié de la/longueur de la partie épineusjq -çt puât UiLpeujdus
hauts que-.ses dernières épines. ha s^Gonde^çïes troi^épines anales
est énorme,‘et reçoit dans une rainure la tro isièm e^ u i est plüs
’grêle et plus' courte : êlîeà sont shlViès de'dix rayons ta'ous. ^.insi
les nombres-des -rayons sont' : -
B. 7; D. 13/12; A. 3/10 ; -C. 17^ P. _
l a caudale est coupée èn croissant : if h’y à aucune dentefure auC
- o s de l’épaule, mais seulement un repli écailleux dans l’ais^ellg de;
la pectorale ,*et un autre assez petit s^u|>?ç)-M)3>;de la ventrale. JLes
'r: écailles surit aSsefc grandes : où én -compte environ -cinquante entre
•• i’ottïe et la caudale. - " . -
I Tout le poissonjparsft argenté^ avec des ligï8es!d.eyefets?le long
de chaque rangée longitudinale d’écailles. La membrane de la partie
épineuse de sa dorsale paraît, brune, * ;
; Nous en avons de plus d’un pied de long^ihl d’après le
nombre d ’individus que feu Delalande en avait rapportés,
l’espèce ne d oit pas être rare à Rio-Janéiro.