2 4 LIVRE CINQUIÈME. SCIÉNOIDES,
« l’éclat de l!or.;: de fargent, et brillent, quand le poisson
« s’agite, dès couleurs de l’Iris.-^ etc. » Mais en naêiriie, temps
que Bélon^décrit si bienrhotre maigre sojas/lèinom languér
docien de peis-rei, il applique le nom de fégaro a
son glaueas, qui,, d’aprèsisa-description, est notrencojEb,
ou scioena nigra, L. ,fb.ien que la figure.qu’il emdonne'en
soit fausse et joigne aux lignes, bibliques; du scioena cirrhosa
une barbe plus longue que celle d’aucune •s^^ë'^pQnWQ.
Le père Pluraiéÿæënnaissait:'f&febien. gçj^fpoivCbl*
nous‘en avons trouvé mne bonne figure dans,ses papiers!
sous le nom $ aigle, nègre~ou< maigre' de l’Océan.
L’ouvrage de. WillughbjUadcommencé1 à* apporter de la
confusion dans une histoire qui ju s q u e ^ n ’ën/avait d’antre
que ces légères interversions dise la nomeMclïiiin^ vulgaire7.
Cet, observateur, ou son éditeur Ray, né-;|)arlentjf4''estt^%‘
nej-qu’en hésitant,,et^sans pouv®>ir;em fi*Qr lemombre-m
les caractères; et ils confondent manifestement les é d ite s
distinguées par leurs pré^éteesscuisljÉ^ t entre 5au.tj||^terreurs
dans un jeunetco*b qu’ils,croient retrojuv^^e'tnaigre.
Avec un peu d'attention Idjï sapereuiL^aisémerL;iqo||jaç
lbuvrage de Willughby fwgs&eavi embase ^ e fo ii
et* par suite à la partie des pOÂs^eps dgns Ig À^ysjtèmeMe
Linnæüs.' Artedi partagea rhésitation de Wdlughby sur la
distinction à faire entre le maigre et let£Sfô&; il-réunir sous
une même espeeeües articles q^tegaÿdâientees deuXyp^is-'
sons. .Lirinæus donna jL cette espèce complexe le- nô|^ de
scioena ianbruy. quiin’auràit.dû- appartenir qu’au maigre;
mais les‘caractères qu’il lui assignajutêls que lQSjnàg%©jqes
noires, efec. , furent : ceux du n o rb , et dès-lors le maigre
demeura comme effacé des^eatalogues^des,naturalistes..
Duhamel eut beau en reproduire une description nou-
CBAP.: ï. S C i l NÉ S • P R ô P R É M E NT D IT E S. 2 S
Velle ^ ^ n ^ f f fu r e exacte1, ni Gniëiln ni Bloch n’y firent
aucune^âttehtion ; et quoique p f dernier ait bien annoncé
’qu’il É^iste’- un umbra 'différent du^ebrb,' et qu’Aptediet
flfinnæus r- on y^ u f t®rWdÉ*'G©nfondfee ces deux poiss'ôns,
‘^onknB^Pne donna1' p®lifnt--feifeJîfigüre:de son umbra, qu’il
n’en parla l^êMh^Mis-dans'É'&n Sjstema (édit. de Schnèi-
totalement' oubliée.
' ‘«©e qui e1>t plus singulier^SCést'qu’èlle â^aïtss-ï* été effacée
dT i^ d i^ e ifir^ ljls^ g p u rm an d l.^R !^ ^ 1111111,6 à Paris'au sei-
zième siècle, sous le nom'dfe1« ? ^ ^ ^ ^ '^ a|5 |)0 rteh t tor®
fes^Éiteürs tlé^è&%mp‘s°là 2j--#l?e:n e d^Ie&t-f plus aujourd’hui
ê!§u|Fà'ücnù; dP en, paraît "a péinë^un bu;d-en^ individus par
an«-hêÈiM^^atreh'a^*^p©^esf|OTi§f,f'ët on les* recherche
slhpeu quWiéfflS^Qtle^Vèfidü%'Meppè,lep'dfes plus grands,
"pdurl dix e^ld'ou^ê?- fral^tfZGep èi0iknêi]'ë puis pài$6Ét'ev |p ir
çxp^ènQe^^ufeiCsa hhâïÊÿr^uoiqüfe^ hW’pelr^èêhe / est fort
b^tiÉ^aP’mahg'er, d o ^ u e fq u e m'ânflçeéquon l’apprête..’
on est d,!or dina’ïféMpæ^lhi®ei$dPe le maigre
par mor^êaüx, ë,tr quêffà^rfë-^ïMa pà-rtie’ la1? plias esthhm^
lesfpèjSteeffi’S'de Rome^aiènt'âiïljr'ëfe'i^idlansd’usage dloffrir
{entte ,$âÉâsi qü©j celle de l’esturgeon, aux trois ma^ts-
tra1^'iJ®Mn^f^'/fre^^/^fêïl?Pi1'dè '/ây^^^coîmme' Une Sorti
deitifiibut, de a^goii qu’on iH’pôuvM^^ffima©^^ qfie^chez
$$|jx, ou pai1 leur courtoisie. Paul Jove fait même à ce sujet
un Wfflfe' que ij^rrappoêt^^^SGrfi^^ë^jî^é'ettfu’il nîdn tre
èh quel^nd$^ffiffêsmaigret'lm;M:b *dl£|lr§!i temps.1. ■
Un ‘fameS; p ar^sûfêr,' mSfâpÿt^fhhîi's-io, plaçait chaque
■ Ï* PlèckeSÿ a*f par-t: i’.»^^feiké^H=éld|îï^^hoitrte Ijgurç (pi. l>
fig. 3) intitulée maigre poisson-x^^th.^ ,I
VS.* Il sj aVait* meroe gEmfe lii Tfiiu,. au pmpIQ|ér:' I l vient de la Rochelle*‘
iliièst cMt^e^dè'T^ngh. (YÔyei'ï-Sretiére, articlk“Maigre. ) ‘