. L e P omacentre brun.,
s £,( Pomacentrus noh. )
M. Delalande nous a rapporté du Brésil un pomacentre
oblong et à front et nuque bombés comme sa fasciàtus , et qui
lui ressemble en général plus qu’à' au/;un .autre;.pour la forme ;
mais qui paraît tout entier d’un brun uniforme, avec une teinte
plombée au bord de chaque écaille. Ses dentelures sont très-fines
au préopercule et au sous-orbitaire. Les angles de ses nageoires sont
médiocrement aigus.
D. 12/^5C'A. 2/13; C: 15; P. 18; V. 1/5.
Notre individu est long de quatre pouces.
Cette e sp è c ed an sl’ordre naturel pourrait être placée
près du fasciatus. C’est pout laisi^tensemble les. pôma-
centres américains que neufs* eti parlons ici: *
Le-foie du pomacentre brun est petit, n^ig^^etj.dïtisé. en deux
lobes égaux, triangulaires et pointus, situés en travers sogs.l’oesophage
de chaque côté dë l’estomac.
La vésicule du fiel est médiocre.
L’estomac,est globuleux, assez renflé, mais peu ^<§mgé; il est
très-mince. Le pylore s’ouvre auprès du cardia. On trou%-jvois
cæcums égaux entre eux; un à droite, caché soüs l e - f o i e l è s
deux autres du côté opposé, cachés entre l’estomac e f l ’intéstin.
L’intestin qui suit le pylore est assez large J f ^ p o r j t e un-peu
en arrière de l’estomac, o u il se/dourbe pour remonter presque à sa
pointe : alors :,ü se replie de nouveau, son diamètre devient très-
petit; arrivé auprès de l’aniis, il remonte vers le diaphragme jûsr.
qu’auprès du pylore ; il se plie pour -se replier epçore dans^l’anse
formée par le pli du duodénum; il remonte alors, passe-a,u-dçssus
de l’avant-demier repU,'augmente de grosseur, et se rend droit- à
l’anus.
La rate est petite, alongée, noire, et cachée SouS les appendices
coecales et les replis de l’intestin.
Les.v'ésioules. séminales (étaient peu développées'dans notre indi-
vidq.yI^,}Vessie'natatoire|ese t^èsfgr-ande, àjppà^S très-minces, gri-
sâte/fSv ■
Les "reins sont assez renflés vers l’am^,{qù ils,se réunissent pour
donner directement d an sla vessie urinaire, qui est assez grande'et
fortement adhérente aux’ en^elo^pè^s des/laitancés entre lesquelles
elle 'e^iiiuéé*.
î'v-'Lé^périfoine estMan'^rougeât-re,//ponctué d é noirâtre.
L ’estomac.était rempli de |4’ébiàs. â:e,pt^^cpier,que nous croyons
être des sertulaires.
DES^DAPSLôStLLES.
Les\ âascylles ressemblent a u x ^ p to |^ ^ iie s , aux dents
p r ^ l q q l .n e ^ n t pas tranchtn1p|et jSur u n e sfeule ran-
gée^mais sur une bande en velours.ras;, *e|L c éS e sd u rang
extérieur plus fortes, coniques
,f;' Lh D aScYlÙë ^LlR^E'è'BkNb^S?^'
(Dascfîlus,aruanus* noKuChcetodon aruanus, L.)
.. | ; » c e - i u r laquelle nous, ptabJisson^J|'^qu^-g$nre,
se tîO®’ ooi^Àuuém^t di^Jpjrpsque. .toutes; lés edlle,étions
d’histoire naturelle faites dansHa^efc#es Indes. C’est un
petit ^poisson - femarquabie^paï .les larges b a f ^ /n o ir e s et
blanches quft'feWLoreht. Jeu troüvë/uhe » u n e figure
dans le Wcueil manuscrit dp Corahiïte; dq Vlamîng, où il
est, nommèjÿsiute. Linnæus en a fait gràve.r une-dans son
Musæum Adolphi Frederici (pM ^ f ig . ,/mp> é ’aPrès
un . individu dont le,s. ,nage,oires étaient un peu usées. II
lui donne le nom de choetodon arcuatus, qu’il a changé
ensuite j dans son Systema (ib." et ia.e éd,)^ en celui de
choetodon a rw n u s, par où il a peut-être voulu indiquer