et qui avait* été pris au cap Finistère ;. les .Espagnols L’y.
nomment corvinata.
M. d’Orbigny noiuk.jen a envoyé .aussi plusieurs » très-
petits , péchés dans le golfe deîfGascog-ne, auprèsrde: la
Rochelle. Duhamel assure qu’on en prend à l’embouchure
de la Loire; que dans l’Océan c’est un poisson de; passage
qui reste peu de temps dans un même 1-ièù ; qu’il vient
par bandes dans les mois de Mai,. de Juin et de Juillet ;
et qu’on en fait alors la pêche -dans le Perthuis y entre «l’ile
de Ré et ,1a rivière de Saint-Bénort, où l’on va le^ohêrcTïèr
sous l’eau jusqu’à -dix ou douze braSsesCtiÉ en resta quelques
uns jusqu’à la fin d’A-©*at.:
A mesure qu’on se porte vers le Nord , le maigre fdek
vient plus ÿàre. Pennant n’en fait aucune menfiàtedlâns Sa
Zoologie britannique. Les pê ch êtes de Fécamp, qui me
vendirent) en le premier que j’aie vu, ne le.fK|k7
nâiàîaieîït point du tout. Il-était également inconnu, en
r8o3, aux pêcheurs de Dieppe, qui lui imposèrent le nom
d'aigle; mais depuis lors ils én ont vu de temps en temps/
On eü k pêché deux au mois de Septembre i8i.3,>et nous
en avons un qui a été pris en 1822;, et donné au Gab-ikei
du Roi par M. Amédée, Jaubert, vbyt^eu-r non moins.célèbre
-par ses connaissances què par le courage avjp&lequél
il a'iSpp@f.té dés traitemens barbares. ‘L’année deipière,
1828, au mois dè Novembre, 1 1 en a|été pris un qui s’était
engagé dans les écluâes de Dunkerque. On lia envoyé à
M. Becquey, monmpllègue au conseil d’État, directeur
général des pônts et chaussées, qui en a -lait hommage 'au
Cabinet du Roi.
" Quand cés poissons nagent en- troupe, ils font entendre
un mugissement plus fort que celui des grondins; étui est
arrivé que trois pêohews> guidés par ce bruit, ont pris
;vingt- m^igrès, d’uir ;§^isd^©np de filet.
.-.«'Les pêdheûrs f urent que le bruit des maigres est assez
considérables pour êtî^1t,entej3féii-'eous vingt brasses’ d^eau,
.et ils ont soin d%9jnk|tstre de temps ep temps l’oreille sur
les'êbords dé la chaloupe ,«pourtse guider d’après ce bruit
OteMïchant, comme ils l’appellent; mais ils varient beaucoup
sur- sa- nature: Lès mis .disent que c’est un bourdon*-
nctnentys^urd, les autres,,que jéfêst plutôt un sifflement
aigu. Aux envi*BÔæis^de la Roch&lle on lu i^ affecté le nom
■de seiller, comrpé* ontdit braireiïtâpur la voix de lame, et
aboyer pou r yejl'ot dii/ehien. ‘Quelques pêdjÿetel prétendent
que mafe^fpfc seuls. (■lUemp^wi bruit au temps du
fraiet-qfflêd’on peut les ,a%tireii‘-en sifflant et sans'employer
d’appât. -
L’un ceux » D i e p p e fut pris5 R a id e s , filets tendus
près? dp rivage. On - lé; ^Mrwa :d6rmant,y comme il arrive
souvent aux-poitsons pr$sh|fr cette manière*; mais,s’étant
réveil!^, iFyagita avec tànjf^n'e: viq^iveë qu’il fit tomber
dans l’eau le pêcheur qu^.&’en£'était approché, e t que|§ilt
homme fut obligé1d’apj^m^rb^à,eç,ours pour! ifen rendre
maître.
Duhamel dit afassi m aigrie’est d’une.force extraord
in a ir e ,^ què, quandôon le tireyîvantulans.nne barque,
il peut renvfe|à^|id'un|<'D#up un m a t e l o t^ p o ù r q ù o i on
îaPcwiiùfhê ''d)e læfôùimer «plil est pris. - '
* ^ ‘Cet ’ àùféuf 'rapporte qu’à ’Royàn b h^cdrisid effeLappa'ri-
lïbn du malgré comme 1 ahnoi^^?'Wed’arriYëef^ P sardines,
H l ’on a la même opm^mi. a p ie p p .^ to u c h a n t fes harengs.
Ce., poisson est' d o ix S o iàm é d ’autresïÿgrandes espèces
vbràéès ''qutê%üi^ëii<idès b a n ^ des p:èÿâsbns voyageurs, où