porter un voyageur q u i' n’avait probablement jamais lu
Schoepf . ;
"C’est'M. John W h ite, lieutenant dè la mari@!^fl§|i États-
Unis j dans* son ¥ogg§e aux pifers dé la Chin^fljjublié en
l8 a 4- Il raconte (p. 187. e't 188) qu’étant à lendjtluGÎmre
d u fleuve de Camboje, son équipage et lui furent frappés-
des sons extraordinaires qui sèf- faisaient- entendre^&ütour
du fond de leur navkféCCëtaiF, dit-il, comme un*mélange
des basses de l’orgue £.dsu sok'fdes c lo c h ^ d ë s cris 'g-uttù-’
raux d ’une grosse -grenouille, e t .dés; tons qued’im ag in a ^ n
ppfteyait à une énornfe harpier: on aurait d it que le vais-
seau en tremblait. Ces bruits s’accrure^et-fc)rni(k(^^enfiri
un chorus universel sur toute la longueur d il-'>a-issca-n-utë
desxleux. côtés.. A mesure que l’on remonta k'^i^ièpe-, ils
diminp^rènt, et^€éss^^iSt*ëî^fin entièrement. L’interprète
leur apprit qu ifeétaientproduits p>r u n eÆ o u p e ^ ^ p ^ iM
sons.de forme-ovale-*t -aplatie; qui ont îaéfacû-ké-d«#h(^
re r fortement- aux divers corps par la
M. de Humboldt & été : témfbin d’un
la m e r'd u S u d , mais sans en soupçonner la' eausV.-iÉl'.^
Février i 8o3 , vers lés sept heures du soir, tout -Pëqui-
page fut effraye d u n b ru it extraordinaire - quiéressemblâit'
à celui de tambours que l’on’aurait battus'Mâhs l’air. On
l’attribua d’abord A des bmaris. Bientôt ori l’entendit-dans
le vaisseau et surtout vers la poupe ; il imitait- un bouillonnement,
Je b ru it de l’air qui se ch ap p e tlu n liquidé en
ébullition. On craignit alors qu’il n’y eût quèlquê voie
d e au au batiment ;dl s’étendit successivement à toutes les
parties du vaisseau, et enfin, sur lès neuf heures, i l cessa
entièrement. D après les récits d o n t nous venops de don-
pejr 1 extrait, et d après ce que tan t’d’observateurs rapporteritf
touchant (li\crsôs^îSe^i&id^4, i on»*‘îpeut croire que
feita-iji iri^uqie de q u e lq u uoe ld ë leurs espèces
q u i sffifeisait ëü.-ifea^dréî'^.
LijCefaèMt cu â éa f^ q u e celle dër®i^|nës
p^ksdns -dSjsops si fôi-ts et
amfond d e ’leâin.f^^àns’iÈôoiSÔiunicar-'
t ï w | p ® x t é r i è ù & J’ai l^ j ï ||Éte remarquer quéila
plupsfîit; des ’s^âralàîâès des plus -- r^âFq^ ub le^ ^w * cette*
fa d â ^ p ê ^ t dfè gtah®l^'l^p|jp*iëÉtooirè^,HkrèS-'ë^aîssfes:,
d'^. mutâtes !®é§^fôit£ï, et ,q|ti dans- jilusïëurs
espèces oi$f (ppl proéminenklis'^des p^OdStÉ^Oks plus ou
iiifiêï|fe#él)éQpli‘qpéés qui pénètrent fetnMk^dafls lés .iikter-
vallë#5É^|©Ôte#^fee qn^à^irrait diriger dkdj||bôté les vues
Ipjistes: Mais.4 en mônp| temps -je dtfis remarq
u e r ‘“ipÇ F fc é l^ é s ife aucune c om m u ta t io n ni
a^ô^îénêaOal intestinal, ni-en ^général a^fc rèxtélfeur.
Une autre«’'particularité imitable des pogpriiasgi.'jéest la
grandeur extraordinaire' dép'dëntd^'de leurs .pharyngiens
*ÎUp.ëriëlÜrs'm ëÿ è n s ë tfîë leurs pharyngièhs in fë rie u é ^ ^
- Ellesl^ lrit plus" grosfeésëque darisPlés plus grands, la-
bi-ësfférë ont dû frapper de tout temps céûx;-^qui dn ser|i
vait la tète de çé? poisson;f.ee qui la engagé les curieux a?
rapporter diVerS^ëéhantillons ’d e ’ cesipharyngiéafe dans les
fcâéihets de-FEul|opey ou souvent ori ignore de quel po%
&©n ils proviennent. Déjà les ombrines et le corvina os-
cula -riétis âvaienffiîlffert quelque cboseFde, semblable,;
mais le pogonias i esflurpasse beaucoup à. çet- égard.
• ...CeMsont des pharyngiens de., pogOnias qu’Antoine de
JussieU a décrits et 'r^p^j^cCtés dâüs les Mémoires dé
l’Académie des. s.çjenees pour 1 7 2 8 '(p. 207 et pl. 11) , et
q u ’il d it appartenir .à un poisson du Brésil appelé grpn~