Le maigre <est-'d’une grande taille j. 'd’une struc-ture sim-
gulïèrëy fort commun sur Certaines eôte.s,. céïèBrà'oetât la
bordé de sa chair ; il a été l’objet de^droijt^,particulieïsÿ e t
a donné lieu à des aventures plaisantes ^beaucoup d ’au-
teurs’^ n t 'd ^ è r l t et’ représenté aussi b ien qu’iy |;‘,'pouvait
faire iiit leur temps, ejgi^ependâdf les naturafetes,^ S tema-
tiques ne l’ont pas reconnût ils jj^rt ni:gJigdles *r^,ci eluks
descriptions que l’on ,ent p qsàédait |*oU'^lg|? on t rapA rM es
à d’autreSïÆsp ^c,es y :ejt^çeux d’entre eux quijgjteti. eusylea:-
sion de voir le'■poison lui-mêm^Qjù' qtiï m B m ^^^enti
dès Êgujres,d’ont donné |sjj§rnme absolurneiat n©uy<^u. r\
I L»|t|ehtyologistéSs'dü iseiziè^diiècle l’on' t ton&|f®ftbien
ç©nw^£Salvi®Pi (p. a i 5} lie-repirésent‘e.s.Oÿi^©n nom romain
iXumbrina, que .lès ï^ risit^ i§ ,^ j^ 5|l 3,i,.appellent maigpe', et
toute sâdescription s’ab o rd e , exactement .a-^.e c les-iudivillu.^
qu e nous avons eus squs les~y 'S.op ; mûseau^^selp-n à ^ t
« auteur, est obt^s;--sa-bouche médioÇr'%et,*mûMé de
« dents; sa. tè te .a§S€fe5^gF%d^|jil,j,|^fete>:^ur le <^)S.;tlqp.x'
« nageoires et li-uil aiguill(ÿfo;p^esi^éfatdlÆes^soart. laifüos.iet
«- obliques. LànsiSa jeuri éssedfeÉ.stétout argentéi;itnais^a|aep
* l’âge son dos^et sessdané's). prennent ui|%-l2einte Jiyi.de J|1
«i atteint souvent plus de; s®ixante^l$^^s^^^^
Rondelet, qüi a mieux connu (que.personne;Igfe^pol ssQins:
de la M éditerranée,jet dont l’ouvrage sfr<§^enc©,g<e,si u tiles
s’il avait bien distingué se^^propresTpbse^vJSlif e ^ .-,celles
q u il tire des anciens p o u rd ê ? ^ injlèît-caler arbitrajrpm ejat;
Rondelet indique ~et»3repEésent&-no^^B»issoa^&^.jiulljfe:
. équivoque ( p. 1 35 ). Après avoir décrit lei^q ^u ^ c^oe n a
nigra, Bl.')%o«s le nom de çgracinyà&èàrb OM'Cùrbeati^
e t i’ombrine \i%oepa, civrhosaj. L.)^pus celui à^lmbra ou
d e dame, et lui avoir même donné le nom-de maigre, il
passe■% une espèce plhist.grande., nommée, dit-il, peis-rei
{p&fcfeowd^diji «a: Langftedo^ • et qtftl regarde comme le
•Miïÿs-désfpnciens. « Il <ftt plus blanc, a jo u te -t-il, que les
| deüXïpréteéàë9a's;,l:S®it parles écailles,soit par la chair; il
« manque du tubercule au m enton qui caractérise le daine
Q ^ ’scioena èst moins large que le corb
^{sciéerix# nigra, Bli}^<l|S^^<eoail|,es sont argentees et- obli-
^ ' quéà^lÉÉfe'tlents sont marquées y et il a des pierres dans
E t comme Rondelet lui applique ensuite ce que
les -anciens ont d it de la grandeur d e le u r la tu s, il lui at-
tri|Éé"éa-citeihent la même taille. . ^ ; ; |
H faut rappeler deLque le latus d u Wii, dont parlent
Stfeibori eld^henééyeKtfhi variole (perça n ilotica1) , mais
le Z aW ;dM a Méditerranée d*ont.parlenttces.mêmes au-
té itrs,p eu t fort bien- être notre vrai maigre; qui ressemble
:i§ s |lé ti percamlèticU) pour quefles-anciens Taieut regardé
sÉ^iÉme d u même ^ e n re J '
*^®éidn itfgÿ-ïfest. ni moins prégis ni moins
éxâîlhdAinsi que Simien, ièfeégëïdVnotre poisson comme
Yùmbra déé- - ahcipus. «H pèse y d i t - i l , comimmcment
ëtaqnel^pMbis quatre coudées de long;
^ s ^ ‘den|§^§§dun p«g'dseÇr.éesi, fermes,; aiguës, en quoi il
$1 êmèrèilàn^gimâÉs^qu.i a sëulement (des- aspérités aux g . m ^ h o fek Le îtiaigreirYaï point d’aiguillon à la nageoire
l ‘analen(4fept^ài^^bmfest-. juste que :par-icomparaison, l’ai-
« vgüdf(M^dé ^efttejfespèce étant fen effet unique et foit pe-
y ti^^aîfca'tfd^^rreât n>i fourchue ni rondeymais comme
* .‘&%tleuse; 9eipSca81ea paraissent' obliques. Dans l’Océan
J il les, â^lplus ' ofoèbm^,' dans la Méditerranée elles offrent
1. Vojfei ikifiMLe lîêta' variolî^ t.‘II,’ p.» 65.