XX.
Brief an den Doctor G. Nicollicci1}
Monsieur!
E n raison de votre demande, j’ai le plaisir'de vous communiquer une liste de mes mémoires ethnologiques,
ainsi qu’un plan de classification des races et des peuples.
Les mémoires ethnologiques que j ’ai publiés, sont les suivants . . . . . . . . . . . .* 2)
Les résultats de ces mémoires, ainsi que de mes recherches ultérieures sont:
l:o Les différentes races et peuples ont leurs propres formes crâniennes.
2:o Presque toutes les nations se composent de plusieurs peuples de différentes origines et de
différentes formes, qui, malgré leur mélange, présentent encore les caractères primitifs.
3:o Les langues ne donnent pas des caractères sûrs de la véritable nationalité d’un peuple,
•car plusieurs ont totalement perdu leur langue originaire (p. ex. les F e lla h s en Egypte, les S la v e s
en Grèce, les S la v ë s dans plusieurs contrées de l’Allemagne septentrionale, etc., les Cimbres en
Danemark et en Suède, etc.).
4:o Les peuples de la plupart des pays, excepté l’Afrique, présentent deux formes générales
de crânes, savoir la fonde longue (ovale) avec le diamètre antéropostérieur long, les dolichocéphales,
et la forme courte (ronde, cuboïde ou cunéiforme) avec le diamètre antéropostérieur court, les
brachycéphales.
5:o Chacune de ces deux classes renferme des peuples à la ligne faciale soi-disant droiteries
orthoanathe^k&t à la ligne faciale proéminente, les prognathes.
Outre les formes intermédiaires, les différences entre les crânes dolichocéphales et les brachycéphales,
sont en général les suivantes:
*) Das Concept dieses Briefes, welcher 31 Dec. 1852 ’’dâtirt ist, wird in der Bibliothek des Carolinischen Instituts aufbewahrt.
Herausg.
2) Hier folgt im Originale ein Verzeichniss der bis dahin (Dec. 1852) vom Verfasser publicirten ethnologischen Schriften.
Herausg.
chez les dolichocéphales:
1. Le diamètre longitudinal surpasse le transversal
d’environ £.
2. Le plan occipital très-proéminent, souvent
latéralement comprimé, et formant un plan
voûté, incliné.
3. Le tuber occipital distinct.
4. Le réceptacle du cervelet, (foveæ cerebelli), presque
horizontal.
5. Les bosses pariétales souvent manquantes ou
peu développées; leurs plans 'bas.
6. Le plan entre les endroits imaginaires des bosses
pariétales descendant obliquement dans le plan
occipital.
7. La ligne du profil supérieur, du front à la
protubérance occipitale, forme une courbe
d’ovale.
8. La hauteur du crâne ordinairement basse.
9. La base du crâne longue, peu large* ou plutôt
étroite.
chez les brachycéphales:
1. Le diamètre longitudinal surpasse le transversal
d’environ £—
2. Le plan occipital ordinairement plat, presque
perpendiculaire, quelquefois globulairement
bombé.
3. Le tuber occipital en général manquant ou peu
développé.
4. Le réceptacle du cervelet en grande partie placé
verticalement dans le plan occipital.
5. Les bosses pariétales ^s-proéminentes, formant
dans plusieurs des crânes une apparence
carrée.
6. Le plan entre les bosses pariétales courbé en
deux, savoir en une partie supérieure appartenant
au plan de vertex, et en une autre,
descendant et appartenant au plan occipital.
7. La ligne du profil supérieur, de la voûte du
vertex et de l’occiput, est courbée presque
précipitamment dans la région située entre
les bosses pariétales.
8. La hauteur du crâne ordinairement considérable.
9. La base du crâne ordinairement large entre
les conduits auditifs.
!) Gleich allen Andern, welche Classificationen entwerfen, muss auch für A. Eetziüs bei der Gruppirüng der ethnologischen
Schädelformen die Frage, wo die Grenze zwischen den aufgestellten Abtheilungen zu suchen wäre, zu denjenigen gehört
haben, die sich in den nächsten Vordergrund drängten. Inzwischen scheint er dié Misslichkeit allzu wohl eingesehen zu
haben, mit dem vergleichsweise geringen Material und deïjt wenigen Untersuchungen, welche vorhanden waren, zwischen den
Serien der Dolichocephalen und der Brachycephalen eip|* solche bestimmte Begrenzung in Massen zu ziehen. Auch hatte
er sicherlich beobachtet, dass es Schädel giebt, welche bei einer solchen Begrenzung' nach dem Masse zu der einen, nach
den allgemeinen Formverhältnissen aber zu der andern Gruppe gehören müssen. Aus solchen Gründen hat er auch in keiner
von seinen veröffentlichten Schriften eine solche bestimmte Grenze angegeben. Es scheint daher von sehr grossem Interesse
zu sein, wenn man findet, dass er in diesen beiden Briefen, von denen der eine zu Anfang und der zweite am Ende des
Jahres 1852 geschrieben! ist, eine solche aufgeführt hat. Doch ging er dabei, wahrscheinlich eben aus solchen Ursachen,
wie oben angeführt sind, so wie um der Zwischenformen (’’formes intermédiaires” A. B—s) willen, so vorsichtig* zu Wege,
dass er einen Zwischenraum liess zwischen den für die beiden Gruppen festgesetzten typischen Massen; odfer,. richtiger
gesagt, er stellte für' dieselben Masse als Centra auf, um welche die verschiedenen Schädelformen sich ordnen Hessen. Bei
den DoHchocephalen, sagt er, ist die Länge etwa um ^4, .bei den Brachycephalen etwa um —Vs grösser als die Breite.
Mit Benutzung derjenigen Methode, die A. Eetzius zuvor angewendet hat, um bei den Schädeln das Verhältniss zwischen
Länge und Breite auszudrücken (eine Methode, die späterhib^söf allgemein angenommen worden ist), würde dieses Verhältniss
also für die Dolichocephalen sein 1 0 0 0:750, für die^ Brachycephalen aber 10 0 0 :8 0 0 à 875; für jene wurde also
750 ein Centrum, und 8 00—875 (837?) für diese ein Centrum, und zwischen diesen beiden Zahlen blieb ein Zwischenraum,
in welchem die beiden Gruppen, wenn es so erforderlich war,, in einander greifen konnten. Dadurch jgurde ausser Anderem
der Vortheil gewonnen, dass die Begrenzung weniger gekünstelt ausfiel. Herausg.