et sans apparence; 11 en est qui perdent leur feuillage tous les ans. Quant à leur
utdité, tout le monde sait qu'on leur doit le Sassafras, le Camphre,la Cannelle, et
un fruit excellent.
* Feuilles persistantes, à nervwes vagues.
1. LAURUS nobilis. Tab. 32. LAURIER commun. Pl. Sa.
L. foUis la::ceolatis, venosis, perennantibus, L. à feuilles toujours vertes, lancëolées, veinées •
floribus quadrifidis dioicis. LINN. Hort. Cliff. dioïques ; calice à quatre divisions. '
i55. Hort. Ups. 98. Mat. Med. 107. Rov. Lugdb. 98. MILL. Dict. n. i. SCOPOL. Carn. 474.
BLACKW. t. 176. feniina.
Laurus foliis lanceolatis, coriaceis, subundulatis, umbellis parvis axillaribus, floribus dioicis subquadrifidis.
LA.M. Encycl. 3. 447.
Laurus foliis ovato-lanceolatis, ramis floriferis folio brevioribus. HALL. Helv n 1602
L. vulgaris. B.au. Pin. 460. Drii.vM. Arb. 1. p. 55o. t. i34. et t. i35. n. 2.
Laurus. CAMEII. Epit. 60. TOURNEF. Inst. 697. DODON. Pempt. 849. Raj. Hist. 2. 1688.
Vulgairement, Laurier franc, Laurier-jambon, Laurier noble, Laurier d'Apollon.
V A R I É T É S .
a. Laurus nobilis undulatus.
b. Laurus nobilis angustifolius.
c. Laurus nobilis latifolius.
d. Laurus nobilis flore pleno.
I.aurier commun à feuilles ondulées.
Laurier commun à feuilles étroites.
Laurier commun à feuilles larges.
Laurier commun à fleurs doubles.
Le Laurier commun est le seul qui soit indigène en Europe. On le trouve aussi en
Afrique, où il d e v i e n t u n arbre de t r e n t e pieds de haut. Sa h a u t e u r diminue insensib
l e m e n t à mesure qu'il croît dans des climats d ' u n e t e m p é r a t u r e moins élevée.
En F r a n c e , par e x e m p l e , d n'a guere que quinze pieds. Tout le m o n d e connoît
sa f o r m e élancée semblable à celle du p e u p h e r d'Itahe. Ses branches sont pliantes
et lisses. Ses feudles o n t j u s q u ' à six p o u c e s de l o n g ; elles son t e n fer d e l a n c e , f e r m e s,
l u i s a n t e s , d ' u n verd sombre, et quelquefois ondulées à l e u r bord. A leur aisselle
naissent de petites grappes de fleurs d ' u n blanc j a u n â t r e ; elles sont mâles sur un
individu et femelles sur u n autre. Leur calice est à q u a t r e ou à cinq divisions. Les
mâles ont depuis huit j u s q u ' à douze étamines. Les femelles produisent des f r u i ts
b l e u â t r e s , gros comme une cerise, et dépouillés du calice qui tombe après la
floraison.
Cet a r b r e , dans nos climats, d o n n e ses fleurs au p r i n t e m p s et ses f r u i t s e n automne.
Dans le midi de la F r a n c e , où d est presque n a t u r a l i s é , il sert avec avantage à la
décoration des bosquets d'hiver. Dans le nord on est obligé de le tenir en caisse
afin de pouvoir le r e n t r e r p e n d a n t les gelées. La variété à feuilles ondulées résiste
mieux au froid que les autres.
On m u l t i p l i e ce végétal par les g r a i n e s , les m a r c o t t e s , et les rejets que produit
la racine. Les graines rancissent très v i t e et doivent être mises e n terre aussitôt après
l e u r maturité. Elles n e germent o r d i n a i r e m e n t q u ' a u bout d ' u n e année. Les marcottes
e n m e t t e n t trois à s ' e n r a c i n e r.
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