124 ONONIS.
5. ONONIS juncea. FL. ARUAG. ONONIS effilé.
O. fruticosa, foliis ternatis subrotundis serrulatis
superioribus simplicibus, stipulis ventricosis
, ßoribus sessilibus spicatis. WILLD.
Sp. pl.
o. ligneux ; feuilles inférieures à trois folioles
arrondies un peu dentées ; feuilles supérieures
simples ; stipules ventrues ; fleurs sessiles en
épi.
o . juncea fruticosa, stipulis imbricatis ventricosis, floribus spicatis sessilibus, calyeibus vexilla
oequantibus. Asso. Synops. 96. t. 5. f. 2.
Arbuste haut d ' u n pied et demi dont les tiges sont droites, r a m e u s e s , effilées,
lisses, et garnies à la partie i n f é r i e u r e de feuiUes à trois folioles, et a u sommet de
feuUles simples portées sur de longs pétioles. Les stipules sont v e n t r u e s , les fleurs
sont d ' u n jaune p â l e , sessUes, disposées eij épi t e r m i n a l , et les calices ont la longueur
des corolles.
6. ONONIS crispa.
O. fruticosa, foliis ternatis subrotundis undulatis,
dentatis, viscoso pubescentibus,pedunculis
unifloris muticis. Llx'x. Sj). pl. loio.
WEXDL.ISD. in Roem. Arch. 1. 3. p. 106. t. 1.
ONONIS crépu.
O. ligneux ; feuilles à trois folioles arrondies,
ondulées, dentées, couvertes d'un duvet visqueux;
pédoncules uniflores et dépourvus de
filet.
Cette espece, assez semblable à l ' O n o n i s v i s q u e u x , est h a u t e d ' u n pied ou u n peu
d a v a n t a g e , et p o r t e beaucoup de rameaux et de feuUles couvertes de poils gluants.
Les folioles de ces dernieres sont p e t i t e s , arrondies et ondulées à leur bord. Les
fleurs sont jaunes et placées le long des rameaux chacune sur u n pédoncule plus
long que les feuiUes. Les divisions d u calice sont terminées p a r trois p e t i t e s dents.
7. ONONIS Arragonensis. FL. ARHAG.
O. fruticosa, foliis ternatis subrotundis serratis,
racemo terminali nudo, pedunculis geminatis.
WILLD. Sp. pl. 60 p. 1011.
ONONIS d'Arragon.
O. ligneux; feuilles à trois folioles arrondies
dentées ; fleurs en grappe terminale nue ; pédoncules
deux à deux.
O. fruticosa floribus geminatis bracteatis conjugationibus inferne remotioribus. Asso. Synops 06
t. 6. f. 2.
O. fruticosa foliis ternatis, foliolis subrotundis dentatis glabriusculis, pedunculis multifloris terminalibus.
LAM. Encycl.
Arbuste haut d ' u n pied et demi. Folioles a r r o n d i e s , p e t i t e s , presque sans poU.
Fleurs d ' u n beau j a u n e , assez g r a n d e s , t e r m i n a n t les r a m e a u x , rassemblées sur des
pédoncules communs.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C H E .
1. Pétales qui composent la corolle.
2. Fleur dont on a enlevé la corolle.
3. Légume ouvert.
VIBURNUM. V I O R N E .
VIBURNUM. LINN. Classe V. Pentandrie. Ordre III. Trigynie.
VIBURNUM. JUSS. Classe XI. Dicotylédones monopélales, corolle épigync,
Antheres distinctes Ordre III. LES CHÈVREFEUILLES.
CALICE.
COROLLE.
ETAMINES.
PISTIL.
PERICARPE.
GRAINE.
G E N R E .
Faisant corps avec l ' o v a i r e , t e r m i n é par cinq petites d e n t s , et muni
ordinairement de bractées à sa base.
Monopétale, p e t i t e , en cloche, à cinq lobes.
Cinq, attachées à la base de la coroUe, alternes avec ses lobes.
Ovaire en cône r e n v e r s é , faisant corps avec le cahce; t e r m i n é par
trois stigmates sessiles.
Baie à u n e l o g e , à u n e graine.
Composée presque e n e n t i e r d ' u n a l b u m e n cartUagineux ; embryon
placé dans u n e petite cavité au sommet de l'albumen.
CARACTERE ESSENTIEL. Calice a d h é r e n t à l ' o v a i r e , à cinq lobes, accompagné de
b r a c t é e s ; coroUe à cinq lobes; cinq étamines; trois stigmates sessiles; baie inonosperme.
CARACTERES SECONDAIRES. Arbrlsscaux. Feullles opposées. Fleurs en corymbe.
ORDRE NATUREL. Les Viornes sont placées dans la famille des Chèvrefeuilles ou
caprifoliaeées avee les Sureaux dont eUes sont très voisines, et les CornouiUers,
les Lierres, les Guis, etc.
DÉNOMINATION. On ne connoît pas l'étyinologie du mot Viburnum. Les anciens
noinmoient ainsi l'espece commune.
OBSERVATIONS. On compte environ vingt-quatre especes de Viornes. U n e se trouve
en Russie, u n e dans le L e v a n t ; trois croissent en E u r o p e , deux dans l'Amérique
m é r i d i o n a l e , huit dans l ' A m é r i q u e s e p t e n t r i o n a l e , et les autres au Japon.
Ces arbrisseaux, à l ' e x c e p t i o n du L a u r i e r - T i n et de l ' O b i e r , qui servent à l ' o r n e -
ment des j a r d i n s , iie sont propres qu'a garnir les bosquets. Leurs feuiUes n ' o nt
r i e n de remarquable; elles r e s s e m b l e n t , selon les especes, à celles du Laurier
commun, du Poirier, d u P r u n i e r o u de l'Erable, etc. Les fleurs sont petites, b l a n c h e s,
et f o r m e n t u n e espece d ' o i u b e l l e a u sommet des rameaux. Les f r u i t s sont de petites
baies rouges, noires ou bleues.
Toutes les especes p o u r r o i e n t être cultivées dans nos départements m é r i d i o n a u x,
et presque toutes dans le n o r d de la France. On ne trouve dans les jardins des
amateurs que les especes indigènes et de l'Amérique s e p t e n t r i o n a l e ; les autres
n ' o n t pas encore été introduites en Europe.
Ces arbri.sseanx v i e n n e n t en général dans tous les terrains ct à toutes les expo-»
sitious. On peut les midtiplier par le moyen des graines, des m a r c o t t e s , des
b o u t u r e s , et par la greffe. Mais, comme ds offrent p e u d ' i n t é r ê t , et q u ' o n ne
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