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i o 8 V A C C I N I U M . A I R E L L E .
4. Feuillage toujours verd. Plantes rampantes.
21. VACCI iNIUMMy r t i f o I i um. Mi cu. Fl. AIRE L L E à f eui l l e s de My r t e .
Bor. Am.
'y .corollasuhglobosacarnpamdatabrenssimi
tjuinijue denticulata.
A. à corolle en cloche presque globuleuse, divisée
à son bord en ciuq dents très courtes.
Cette espece se trouve dans la Caroline. Ses tiges rampantes p o r t e n t de petites
l e u d l e s ovales, pétiolées, l u i s a n t e s , et u n p e u dentées à leur bord qui est courbé
en-dessous. Aux aisselles des feuilles naissent de petits fitisceaux de fleurs presque
sessiles qui produisent de petites baies noires.
22. V A C C I N I l 'M Itispidulum. LINN.
AIRELLE hispide.
V. corolla campanulata quadrifida.
A. à corolles eu cloche à quatre divisions peu
Arbustus thymifolia. AIT. Kew. Arhustus
profondes.
fdifornds L.4m. Encycl. n. 8.
Ce p e t i t arbuste q u ' o n trouve au C a n a d a , oîi il fleurit au mois d ' a v r i l , et qui a é té
figuré dans la Flore de Micliaux, ressemble beaucoup à l ' e s p e c e suivante. Il est rem
a r q u a b l e par les poils roides dont il est hérissé. Ses tiges déliées comme u n fil ont
six à h u i t pouces de l o n g , quelquefois d a v a n t a g e ; les f e u d l e s sont longues de deux
à trois lignes et ovales. Les fleurs sont solitaires et portées sur des pédoncules plus
courts que les feuilles. Les baies sont blanches, couronnées par les dents du calice,
et ont u n e saveur asréable.D
23. V A C C m i U M oxycoccus. LINN. AIRELLE canneberge.
. corollae quadripartitoe laciniis ovatis. A.àcorolleiiquatredivisionsprofondesetovales.
Vaccinium, etc. Fl. Dan. 80. LINN. Fl. Lapp. i45. HALLEB. Helv. n. i2o3. Scholera oxycoccos.
ROÏH. Genn. I. 170. II. 445.
Cette j o h e p l a n t e vit dans les marécages de l ' E u r o p e et r a m p e à travers la mousse.
Ses feuilles, déhées comme un fil et longues d ' u n pied ou davantage, p o r t e n t de
p e t i t e s feuilles longues de deux ou trois h g n e s , ovales, repliées par les bords, et
b l a n c h â t r e s en-dessous. Les fleurs sont p u r p u r i n e s et portées sur des p é d o n c u l e s plus
longs que les f e u i l l e s ; elles p r o d u i s e n t des p e t i t e s baies rouges, plus grosses a u sommet
q u ' à la base, et d ' u n e saveur aigrelette agréable.
Le Vaccinium macrocarpon d'AiTON est r e g a r d é par Michaux comme u n e variété
de la C a n n e b e r g e ; il e n différé p a r ses dimensions plus considérables, par ses feuilles
plates au h e u d ' ê t r e rephées par les bords; par les divisions de la corolle qui sont
lancéolées a u l i eu d ' ê t r e ovales. Les f r u i t s de ces d e u x plantes sont estimés e n compote.
E X P L I C A T I O N DES P L A N C H E S.
PLANCHE 29. 1. Corolle. 2. Fleur dont on a enlevé la corolle pour montrer son point
d'attache au sommet de l'ovaire. 3. Biiie^avec les ciiif] dents du calice
qui persistent à son sommet.
PJjANCtIE 3o. 1. Baie coupée transversalement. 2. Graines.
PLANCHE 3]. I. Corolle. 2. Eleur dont ou a enlevé la coroUe. 3. Baie couronnée par
les dents du calice. 4. Graines.
LAURUS. LAURIER.
LAURUS. LINN. Classe IX. Ennèandrie. Ordre L Monogynie.
LAURUS. JUSS. Classe VI. Dicotylédones apétales. Etamines périgynes.
Ordre IV. LES LAURIERS.
CALICE.
COROLLE.
EXAMINES.
PISTIL.
PERICARPE
G E N R E .
C o l o r é , divisé plus ou moins p r o f o n d é m e n t en six parties , quelquefois
en quatre ou cinq.
Nulle.
Au nombre de six à douze, attachées au calice sur deux ou plusieurs
rangs c o n c e n t r i q u e s ; quelques unes des i n t é r i e u r e s sont
quelquefois stériles et munies ordinairement de deux glandes
à la base des fdets. Antheres attachées dans t o u t e leur l o n g u e ur
sur les filets.
L i b r e dans le calice, et terminé par un style surmonté d'un
stigmate obtus.
Fruit c h a r n u en forme de cerise, ou d'olive ou de p o i r e , accomp
a g n é souvent par le calice et c o n t e n a n t u n noyau dans lequel
on n e t r o u v e q u ' u n e seule graine.
SEMENCES. Graine d é p o u r v u e d'albumen.
CAR-ACTERE ESSENTIEL. Calice a y a n t quatre à six d é c o u p u r e s , et p o r t a n t six à douze
é t a m i n e s , les i n t é r i e u r e s souvent glanduleuses à la base. Point do corolle. Drupe
s u p é r i e u r ; u n e graine.
CARACTERES SECONDAIRES. Tigc liguouse; feuillcs a l t e r n e s , quelquefois p r e s q u e opposées,
presque toujours entieres et persistantes. Fleurs monoïques ou dioïques
disposées aux aisselles des feuilles ou t e r m i n a n t les rameaux, ordinairement en
p a n i c u l e , quelquefois ramassées en g r o u p e , parfois sohtaires.
ORDRE NATUREL. Le genre L a u r i e r , tel q u ' i l est a u j o u r d ' h u i dans les a u t e u r s , cons
t i t u e à lui seul la famille du même nom. Les botanistes se proposent de le diviser.
On place à la suite de cette f a m i l l e , comme ayant de l'affinité avec e l l e , le
Muscadier et quelques autres genres.
ETYMOLOGIE. On croit que Laurus dérive du n om latin laus, louange, honneur,
p a r c e q u ' u n e c o u r o n n e de laurier a toujours été la plus h o n o r a b l e récompense
des belles actions.
OBSERVATIONS. Tous les L a u r i e r s , à l ' e x c e p t i o n d ' u n s e u l , sont étrangers à l ' E u r o p e.
On en compte t r e n t e - q u a t r e especes. Plus d e l à moitié se trouvent en Amérique
e n t r e les tropiques; quelques uns croissent dans l'Amérique s e p t e n t r i o n a l e , quelques
autres a u J a p o n . On en connoît deux especes en A f r i q u e , et deux autres
dans les pays chauds de l'Asie.
Quelques especes d e v i e n n e n t de grands arbres d ' u n superbe aspect. Ces végét
a u x b r i l l e n t plus par leur feuillage luisant que par leurs fleurs, qui sont petites
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Il lu '1