Les viscères du ehaboisseau d’Amérique diffèrent, beaucoup aussi
de ceux des chaboisseaux de nos mers.
* Le foie en est grand, -peu épais, d'une couleur grise assez fqncée,
• et tout-à-feit situé dans le çdté; gaueLe. Une pointe ^s’étend
sous l’oesophage. Là vésicule du fiel est un peu alongée, mais: extrêmement
étroite. Le caiiaL cholédoque et les vaisseaux hépato-
cystiques sont gros passez longs, et débouchent dans le duodénum
tout auprès du pylorer
L’estomac est un grand sac dilaté et arrondi en-arrière. Ses parbis
sont peu épaisses, et il n’y aide-iplis qu’auprès d© l ’ouverture du
pylore. .Cette ouverture ést en dessous et un peU à- droite dé l?es-
tomac. Le pylore est muni de six 'appendioeg- iccecalès tellement
courtes, qu’elles ont l’air de .franges.- les deux du,milieu sont d’une
telle brièveté qu’à peine ori les distingue. L’intest,in fait cinq replis
; avant de se rendre à Fanas1: le diamètre du duodénum est tiès-grand;
l’intestin se rend ensuite jusqu’au rectum, qui est très-dilaté, et qui
reçoit l ’intestin un peu de gûté.
La rate' est ovale, asse*Tg¥osse, très-noire,' ca'chée subies rep®#de
l’intestin.
Les laitances sont médiocres, noires, comme celles d e notre ofra-
boisseàu ordinaire. * *
Ib n’y a pas de vessie natatoire. Celle qui reçoit" burine, est. profondément
divisée en deux grosses-cornes. Les reins sont rougeâtres,
: semblables à ceux du chaboisseau ordinaire.
0 fi compte trente-six vertèbres au squelette, dont treize abdominales
èt vingt^tfoià caudales. *
M. Mîtchiîl a décrit cettè espèce sous ïe nom M ro ttu s
octodecimspinosusj, et elle ^ën effet nëuf êpînfes'âé cKa<|ue
côté de la tète : une à la narine, une sur l’orbite, une sur la
nuque, trois au préopercuïe, une à l’opercnle et (feux I
l’épaule. L’auteur oublie mente dans ce, compte eelle' du
sous-opércule. Ce nombre est au reste exactement le même
dans notre cottus scorpius.
■} JVL Mitohill, oniuomme« ce cotte à New-York pigfish
(poissoa<©^çbp,fr!fià cause diu bruit »qu’il fait quand ou
le tire de l’eau. Un autre de ses noms est Acn/yM«. Schcepti
qui avait parlé.id.e||^êiji|’qi^sùni,ÿ.^'e croyant identique avec
notre scorpius, dit afrssi ■ qu’il 3e ndmjn^iscolping et sea~
toad Ç crapaud de paver ). ; Sculpin ejtUsçoiping sont probablement
dès-coi’rupti'ons de scorpion.
jÉ Z(ei(]HABOTSSEA¥>nn Groenland.
^^^WQtîûs^roinîdndicixr, nbb.1 ) '
D’aprèsâ’es^némbirê^des'râyoïis^B. 6 ; D. 4 0—4 7 ; A.4 4 ;
,L;; 4*7 ; P. 4 7 |f|f,'.I5 ) grandes épines de son
préopercjne^ on pourrait c«irë:que lefxétte du Groenland
que Eabqjci-us.va.tîiké&dFé ^cottus scorpius,#és,t ce' grand
içE©ï<e des Etat^Çais; m,ais/eet auteur ne compte qùe,:sei;ze
épin^Sià^ssb-tête,-get. à'«pu -épaule, et ne lui donne>sur le
crâne q u e i^ e ^ ^ b ^B lë s i*ofôtus4tel s cabrer Toujours ne
péu»fi-il -être dans ÈOffltae on ,1k dit'sur la fon de
•efe mâturaliste, le ctefeoisseau otimmun.
Le dUS*; d-’apresEabricMs'esPd’üfrUrun veMàtfe nuageux, quël-
* , rswefiàept;ÿ©îËffigfj le ventre, dans le mâle, jatètiâ,
tadalté.dfe blanc\iêt-dans la feme!le^|èjà%'Èlànc..1-tpO'uf téiÿelte„jes
- j faités par Àrtedi. pour, le cottus yuçdricornis, et pair
Tonning pour le bubalis, conviennent, dit l’aùteur, à qfelui du
Groenland.
le pins abondant^de tous dans les baies
et yêVW6irés‘ ié^& éÔ;fèdu ^Gj^in-lan.dv Il tse tient du pré-
’fêKenUP&ur les foiMs pierreux' jCparges.dè’grânals&algues,
1. Cottus scotpius,,'Eaferjcius, Faim. groenl., p. i5 6 , n .8 î