le temps du frai, savoir vers l’éqiiinoxe.-Il nage avec* vélocité
, et luise sdhvent centre les rochers lés p>roéminërfces
de son museau; il vit solitaire, etî|j| nourrit "surtout de
me ^ s e s , de bérops, et d’autres mollusques ou zoéphytes
géj|.at|peux. '
L espèce-habite toutes les partfes-occidentales de là
diterranée., et y est commune sur toutes, les*.eôtesv
•* iNous avons déjà vu les noms quelle porte en Provence
et en Ligurie. A Iviea on rappelle armado;‘dt Rorïi’e , fo r-
chatQt'kt pesce-forca, et on lui donne âu^Sî^en "dôïrimun
avec la lyre, et probablement’ave^dautTes triglés’, lé nom
de pescë-caporiej y
Elle est-rare dans l’Adriatique; ni Réion ni Willughby
ne l’ont vue-à-Venise; mais M. d’e Alartens1 ÿyl a observée,
et nous dit qu’elle y est nommée parles* pécheurs anzo-
letto délia madonna ht anzoletto d i rhar.
«Je ne-trouve; aucun témoin qui rap|foke5entCvc)S8yu ou
pris dans l’Océan. C’est par une de césdmadvertancÉ^qui
lui Sont trop ordinaires, que BonÉatérrealui a^signè^Êïte
demeure, contre l’assërtipn expfe^feï;de tous le s ,auteurs
qu’il copiait. p
Si on- étf a plà€é dans la mer des Moluques péest sur la
foi d’ûne figure d é Renard, irititulée ikan-paring (lve part.,
pl. 14 , fig.by;), qui, toute grossièife quelle est, semble pen
effet ,-par la tête,'devoir Appartenir à un poisson deï§fié
genre; mais, outre que le corps n’y montre ni écailles ni
épines, la sêule indication que l’original était long.de huit
pieds sept poucéé, aurait dû faire sentir que ce ne pouvait
•être notre espèce dEurope.
1. Vojage à- Venise) 'feill, p.;43i.
La même figuré av «été gravée auparavant dans Yalen-
tyn (Ost-Ind.-, ,t. III, p:i303’,|>n.° 5 ^ sous', le nom malais
d’ikan-seithan^merdh, que l’auteur traduit pois&on-diable-
trëugey e t l’on.yEvaitmarquéJes, éGaillesiéi léséépines qui
lui manquent• dans la copie.de Renard,; mais onjÿ ^t.'que
-sa'ftaille e&fidesàfrrois pieds pçmqui surpasserait,toujours, de
beaucoup .celle* du malarma^de;^Méditerranée.
fy^Â^^%puvunS|.aiEissi dans le re cuêiLfiaanuscrit de* Corneille
d e Vlaming (nifïriS et«,6é») des*figures,encore,plus
reconnaissables’ d’un malarmat muni de• tous&sfesvca-rac.tères
gjfl dérouleur rouge dewfermillqn^-ïnais' dont .lesdQUrches
<sonr bien pilms-icburtes' que» dan-s le n@|pj,qe,tétoût .au plus
- comme dans la ly’retCe'poi^ojR^esLnomfneier^Mrg-eon de
B a n d a t ^ \ - semble es^cmt annqnp‘er une grande taille.
■ AinslTan^dbit cKÛwqn’il y a-dans la merj.desdnd.es une.
espacé de ce genre .idiffiérente^'d^j-la. nô tper .mais* 4qus ne
« pouvons én rien idireidéj plus ,a^iÿr fâûcun. des;. VQÿageütos.
-dont nous-eon-naissons les «collections, ni Commersonr ni
Péron, niyScmherat, ni les compagnons de M. Ereycinet
'et de M. DJpesr?éy', ni même lês^Y^a^l|'Shollandais et
M.Duvaucel, n’en ont ou envoye^en Europe.
Il Est singulier que' lès anéiëns n’aieÄ^pgfs- paiM'dune
manière distincte d’un p O^ssqd si ' rem arqüable^nt’ si) Commun'dans
la^Méditerranéé4|»ee ne peut-être, comme Le
^ |u |. Rondelet,^le,poisson cornu,..indiqué par Pline'1'; car
if lui, donne djpsi, cornes 4w«]p*ed ef demi de lpT^ppfq^’et
apiâridïl faudrait écrire' un demi-pied,’ .ce ferait encore le
.sextuple de leur, vraie longueur ffiaMjê malarmàt. Ce'pöi^-
M>4li',®liiDie,,I. IX; c. $ Atlollit e mari sesquipedanea fere comua quae ab hU namem
traxü ; et L. XXXII, c .i i- :■ Cornutce, gladii, serres ■
H - I l