glaber dê Schce^1 *, qui uu batrachus; ni le cotte qoir
de CômmersQU.9, qui est un périophtalme ou une éléotris.
Nous y ramenons att contraire le synanceia cervus de
Tilesius3, qui-est un vrai cotte proprement dit, aveç tous
les caractères du Sous-genre.
Nous devons avertir %||ssi que le cottus anostomus de
Pallas (Zoogr. rossâ t. 111, p. 128, n.° 101) jà’ej^t pas autre
chose que luranoscope v,ulgààre. ]>fous en fSaispns;la remarque,
parce que l’autéur a oublié d’en joindre la synonymie
à son article, et que son éditeur, M. Tilesius, n’a suppléé
à son oubli par aucune note.
Le Chabot de rivière.
( Cottus gôbio', Linn. ; B l., pl. 3 9 .)
_Notre chabot de rivière est un nqtjt poisson de. quatre
àv cinq pouces de longueur,
dont la partie la plus large , qui est la tête,, égale presque le tiers
de la longueur totale. Lette tête est aussi lame que langue,,mais
d’un tiérs moins haute que large. La plus grande hauteur du'corps
est sQus la première dorsale et fait le cinquième de sa longueur ;
ensuite il diminue jusqu’à la caudale, près de laquelle.il n’a plus
en diamètre qu’un douzième de la longueur.
La tête é'st arrondie en avant; la*bouche est fendue à*son bord
antérieur; ses deux mâchoires n’avancent pas plus lbgne que l’autre ;
les yeux sqnt à la face supérieure, dirigés cependant jgç peu de
eôté, et un. peu plus près du museau que de la nüque : ils sont
petits ; leur diamètre longitudinal nç fait pas le cinquième de la
longueur de la tête ; leur distance égale deux fois ce diamètre dans
la femelle; mais le mâle les a un peu plus rapprochés : il n’y a point
1. Écrits de la Société des naturalistes' de Berlin, t.VDI, p. i4£* — 2. Làcépède,
t. III, p. a5o. — 3, Mémoires dis.l’Académie de Pétersbourg, t. III, p. j»68, pl. i3.
CH AP. V. CtfABÔf f?. m
d’aignillons aux orbites ni à la tempe: Une peap molle et nue enveloppe
la tête comme le'Ctsfips. Le sous-orbitaire ne se montre point
au travers, bien qu’il s’articule avec lé préopercule êt cuirassé ainsi
j »gréopercule- lui-même ne se fait remarquer
que par unêj 'épine recourbée en’ dessus ,v dont son angle est ârmé,
et sons-kquélle il y a une très'-petite'dent càéhée par la peau.
L*Opercûle ossetfx finit en pointe plate ét peu a'èérée ; l’ouvertnre
defe- c/tiïes' médioerêmeiit fendue , parcé que la membrane se
fixé au 'tl'ofi^ a 'la hauteur dû bâs' de M^edfdrtlët le poisson, en
la gonflant i fitif encore paraître sa tête pltis ‘lateg-e qrieMe né ‘fe st
ordinairement | tëriil soulève ainsi soi! -pPéopêreble, d e manière à
'pouvoir blesser %vêc son épine : duM^MbJ-ètcMrs à cë-günflëment
lorsqu’il /êât mît danger. :Malgfé'*14'ssertiori' précise d’Ar'tedi et de
Bloch1; ^hëlqk'es !mdd’erneS uneTaute d’impression
J M f t dèmiera* rie donnent* qjiïe' quatre' nr§fr'oi&'à la membrane
-brànchtostègë Éh é t a b ^ ; M i^ eH ë ' eri a* Bien certainement six,
* tt%â^#c;i®és’% ‘ @è@ïptér/<
’* ‘‘GBfaqtie Tnâ'clioire a ufîe’large bande de dents^-feriflù veldûrs, et
il y en a uhe é t^ i^ ,-em forrn?ë‘ dte :cbevr'Ôri"très-évaséV en avarit du
vomer-; m’ais?le^palàtins rien ont aucune. La langue ,--trës -ldrge,
très-courte, fixe;>est également lisse 'eP'Saps d.en«s; les tabercules
des aiÿ|kux|des branchies et, le s pharyrlgietiè eri ont en veloteS.
La p e e toM ëà # t très-large, arrotidie, et a treize ou quatorze
rayons; dont lès- six ou sept supérieurs'sont brandnJtf à leUr-extré-
mité, efrdes autres simple^, mais afctioùlls? S®'longueur fait prfesque
le- qtiart de ■ là longueur totale.
Les Ventrales-*So5rteàt mij peu" plus en arrière que le bord: inférieur
des pectorales, et<ne*voïit pas dussiboin en arrière. Leur épine
e|q grossie etf^ongéripar son erivel&ppe membraneuse, et, ce qui
éSt remarquable, elles n’ont que trois, rayons mous.
r La pTemière dorSale cofcaeitoe ari-'dessus de la base des peeto-
1. Bloch &2j£part., p. 11, au Caeépède, t. Di, p^pai
2qMtpï dit dans «on texte qù’îFy a six^^)^^'Jrïiaii' 'dails le tableau dés nombres,
en tête de l’artiélepob a impnm'é B; IY au lieu de B. VL