Je ne vois pas qu’on l’ait trouvé communément sur nos
côtes de l’Océan. Coriïide ne le nommer point parrnbles
poissohs de Gallice, ni Pennant parmi ceux>déla Grande-
Bretagne. Duhamel n’en parle point, e tplusau n0rd.il en
est encore moins question.
Cependant il se retrouve sur les côtes d’Amérique et
dans leurs parties les plus chaudes. Du moins la comparaison
la plus scrupuleuse né m’a fourni aucun moyen de
distinguer de nos arondes de la Méditerranéejj celles que
nous avons reçues de la Martinique par M. ;Blée;, rendes
divers points de- la côte du Brésil par MM.: Delalandel;
Auguste Saint-Hilaire, et par les expéditions'de;MM. Frey-
cinetet Dùpetrey.
Le grand courant appelé gulf-stream l’emporte-dort
avant vers le*nord;* M. Mitchill l’a fait igrayet dans-stes Pcésnpm
létrangé -dk-râar raÿed
polynemep-mais sans en parler dàans son'texte. I l en* va
jusqu’à Terre-Neuve, d’où M. de la Pilaye nous-en'a rapporté
de beaux échantillons, encore parfaitement semblables
à ceux de la Méditerranée# ’ -
Nos colons de la Martinique l’^p|feilent co ^ * 0 * f le
morcielago de la Havane, ^très-bien représentéhepd|feïit
par Pàrra (pl. 14, p. a5 j> e t le pirabébé et le miivipira
des Brésiliens, dont Margrave donne déjà une bonne figure
(p. 16a), accompagnée d’une description fort exacteé’-Mais
on ne devine pas trop pourquoi quelques modernés1 ont
été chercher ce nom brésilien de pira.-t^bé^ùï&sou volant)
pour le donner à un poisson frapqâ^ , et^pplâlln
1. Daubenton et Haüy,. Encyclopédie méthodique, Dictionnaire d’ichtyologie,
p. 3o35 Bonnaterre, Planches dé l’Encyclopédie méthodique, p. 147, svtitis par
M. de Lacépède, t, UI, p.r3aé. -• 1
l’estropiant encore en 'celui de pirap 'ede, qui ne signifie
rien. Pirabébé ne parait pas-même < âtvoir été d’un Usage
général dù%èùîps de M-rgràve. Ôn trouvé la figure de cette
espèce dans le Liber principis 3qô) $jbus le nom
fde miicapirà, dans le Liber M^entzelii sousVcelui de
pirameivi.
Larme offensive la plus puissante qui ail j^é donnée au
dacfeylcp|è^vteiest- la longue épine d e son préojpercnle,
quiMïi peut rendre presque perpendiculaire à? so n ^o rp s.
P o i n t u ^ f o r ^ e t déàteîWè eomm'e' êle^eSt, elle dtfit&jpro-
duite des blessures très-dél^é^eilse^e t il rr’ésf pointfrëfon-
n a n jflfcm p%ete/tel qu’Q p p ^ ill’lP ^ K l l e mortelles,
j ^ l-'SÎlV^PîPdpnreiï^ sqr la rapidité avec la—
^ # 4 4 $ qu’il parait ;fair,e sep qser
sa défense.
Riene n’est plus célèbae^ dans* toutes* les^relatiOns dés
nav%aït©û^q,uè dhistoke^de -ce^pofeâcu^^ttkijs'.y'efo l’ardeur
avéc laquelle ils sont poursuivis p a rlé s boüitès- et
le's; dûfadef^oes^éfrôfts. qu’ils font pour leur échapper, en
S~ti u nouveau danger qui les Éileîid
d a n s r^ L ^ n tre dej la part ^ësdregates^^e't' d à
ë 1 obligation ou les,,met le dessèchement
merrh liquide.;
L e ^ e ^ r l q p t è r e l e s . t r i g l e s , le corps rond, al^ngé',
d im in u a n te s la .queue,,et .parafidépipède^ mais elle.est
« pfês pbte^et.plus al<?ngéë à proportion que ('«püe. d’aucun trigle
fe 'Le diamètre,d^.sgn, cpqDs^erBxèredeS' pectorales, est cinq,fois et
<«. demie dans sa Jo^g^^d'r^^têfojs à'pr'endr&d^.htuseau a u x ^ ^ e s ,
y^est quatre ef deux tiers. La h au teü r.d àÇ iê fo p e fait que les"
J&fois cmqmèruesde sa Ipugfepr, et elle e à encore un peu plus large
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