3 5 0 LIVRE .QUATRIÈME. JQ.UES A^RA&sSER.
phragme., immédiatement sous les renfLenjens de l’oreille. Ils se
prolongent dans la plus ..grande partie^d® l’abdomen ,en un fliet
mince, eft'ils vont ise réumrqifoûr devenir un lobeuniquevtriangulaire,
très- gros , qui s’étend jusqu’auprès de l’anus. Le péritoine, est
argenté à l'extérieur, et brun-noisâtre en: dedans.
. RTqus- n’avons pas.^nepre pu nous procurer, le squelette
de ce. singulier poisson j nous ne.;.pouvons>^Qnc ajouter
que quelques mots sur. aan ogtéolpgi-e. .
Il y .a onze vertèbres abdominales, dont les cinq premières Sbnt
plus grosses que les autres. Les .cq|es sont grêlestf’gimplés'v'et rie.
descendent pas: jusqu’au sternum.; elles n’entourent qiïè '1'âf.irloitié
supérieure- de la cafité abdomiriaSê. «
Les, cavités d^e l’oreille sont très-renflées, et formènt%fus le céàné
deux'forts tantbours~osseux, séparés par la simple cldisbn interne.
La pierre de l’oreille est très - grmd'ë-PMf surface externe ' estiron
peu relevée de maniéré à a*voir;raffpareûfcé d’une pyrâmidfe à^qùatre
faces très-suïifaissée, et dont le sommet fest placé' près^dij^eëte inférieur.
On remarque- vers le haut quelques sillons vertîckux. ' La
face interne est plane et relevée, par. deiix àfêt’eS'-héTiftontalés. Le
pourtour est découpe et dentelé^ le côté anténeurt'st éeupé carrément;
Je postérieur se termine par un angle assrâ àigu.! ‘ -
■CH-AP. XVII. ËPINOCÏÏES. 3 3 1
C H A P IT R E XVIL
Des Dpimock'esKÎ, Gasterdsteus, L in n .)
EeR -ëpin^clies, sonifles plus .petits de nos-poissons d’eau
do^tce., et>ce; éprit aussi a pe-u p t^ ^ ^ p iu s communs $ il
n est >pas de ruisseau-pas de mare, où l’on n’en voie, ou
qui meme n’en feurmillent en -cerfaines .saisons.-La/orme
de leurrt'êtg n’a rien de singulier, et d’on a peine d’abord
à Ss«r faire' l'idée qu’ils aientf:l%|iOue cuirassée-^ car ,1e sOus-
orbitaire qui la^èouyrë est- lisse et* ne se distiïïgtie point
sous Æ jpMù. .Cependant sa nositLpn et l’espace qu’il re-
</dÙ3&>fe~Çf.’éGnt. lés mêmes, que dans les trigles et les autres
gem^(isde^jg%^ famille,^nous ^v$ng du en conséquence
.^placer, aussi,ce. petit genre. g
Le nom français yulgaire de ,ces poissons, et ceux qu’on
leur" dnnrie dansMjplupart dés langues de l’Europe/ s’expliquent
asâez jpar' les épines dont leur dos eâfc Srmé^'kinsi
que' glOïepës ;qui leur tiennent lieu de, nageoires ventrales^
Celui 4*è gasterpstèiïsqui leur a été’ împôâe par Artedi,
à '^ k r pb^sLcfexprimer là cuirassé^ osseuse qui garnit, le
dessous d e flëu r( ventpe, et qui es,t‘formée par leurs os du
bass|^^îu]|npàrfm^eEe ceux clé lepâulë, pfus grands, plus
épàis êfinpilis caches par les té’gumens que dans* beaucoup
d’auttes poissons^, ' /
Cest dans les-espèces qui réunissent à cés ç/ractères d’un
ventre cuirassé', délayons épineux ëï libfes su'r le dos, dë
ventrales à^pei^jpHis réduites à une seule épine, cp u î de
trois rayons seulement aux ouïes, que nous concentrons