Z/É pI.NOCHE A QUATRE ÉPINES.
( Gasterosteus tetracanthus, nob.)
Il y en a enfin une à quatre épines Sur le dos^eornme la nôtre
les a quelquefois ; mais qui a fie plus ces épines'plus courtes, et
le bouclier ventral plus large que la nôtre.
D . 3 _ 1 / 1 § ; A . 1 / 1 0 ; % 1 1 ; P . 1 1 ; Y . 1 / 1 . '
A ces épinoehes d ’Italie nous e u ajo u te ro n s quelques-
unes d u n o rd des deux continens.
Z /É pînoche porte- obole.
( Gasterosteus obùlarius, nob.1 * )
Il y a d e ces épinoehes à tro is o u q u a tre épinës, d o rsales
ju sq u e .dans, lè n o rd de la m er Pacifique e t dans le
golfe d u Ramchatka, SteHer e n a d é c rit u n 4 en d é t à i l ^ t
p a raît si frappé de &es caractères, q u ’il faut q u ’il n’ait pas
co n n u alors l’espèce d ’Euro p e. L ’espace ro n d e t argenté
q u i est dans to u te s 1er ép in o ch es en treT b u ïe e t la nageoire-
p e c to r a le , e t q u i ressemble à u n e 'p e tite pièce d e monnaie
? l’occupe su rto u t b e a u c o u p , e t l’engagé à d o n n e r au
poisson le nom d’o b o la riu s; la de sc rip tio n laissée p a r ée
courageux observateur a été p u bliée pa r M. Tilesius®, qui
y a jo in t l a sienue propçe | | p t u n e figure ! faite dans spn
voyage avec le capitaine Krusenstem. Mais avec Tous èes
secours il est : encore difficile ?de juger b ie n clairement si
1. Oboldrivs aculeatus, Stéiler; Gaiteracanihus cataphractus, Pallas; Gasterosteus
cataphractus, Tilesius.
2. Mémoires, de l’Académie dé Péterabourg, t. III, p. 2.|e. — 3. Ibid.,, p. Ai*
— A . Ibid., pi. 8, fig. i.
1 espèce.- diSère o u .non d e n o tre épinoche cuirassée de
l’E u ro p e b u de celles d ’Amérique.
SJfs|couleurs, ses formes, sont les mêmes" que dans la nôtre,
et-, sa jg^andeur ^nssi. Elle a également trente bandes osseuses de
chaque côté ^ lo^ n&. Jro.uve.' dans; les ^nombres de, ses rayons que
les différences trop ordinaires, suivant la manière de les; compter,
ou même suivant lytaj,; dés individus .sur lesquels on les compte.
B. £ ■ ; D. 13 ; jA. ^ ,P. 10,
Le seul' caractère sensible I est indiqué par M. Tilesius dans la
forme rhomboïdalè de la caudale ; ■ mais' encore en ce p o in t, et
à .A d ju g er par son dessin, on ,pourrait croire .qu’il l’a décrite
d'après un individu qui un peu u sé e , d’autant qu’il dit
qu’elle est aussi quelquefois fourchue a ||| trilobée.
Ce'pëiâ's onrf?ém on te le s rivières d u Kamchatka en tro u p
e s si* nombreuses qtfoûr le puise, en quelque* sorte comme
l’feàir elle-même. Gest,»comme ontvo'it, u n ra p p o rt assez
m arq u é d ’habîtudeS avec l’épinoche d u comté d e L in c o ln
e t aVec-oelledes envirOns-.de Dantzig. Q u o iq u ’il soit d’u n
g o û t agréable4'et fasse Me"'bon b o u illo n 1, l a 1 plus grande
pa rtie' hé-'sert q u ’à fo u rn ir aux tf iie n s , principales b ê te s
d e Trait d&/ce pays-làj leu r n o u rritu re d ’hiver,* parce qu’il
sèené ’aisément ad. soleil e t n e së^éorroihpt plu& Les Kàm-
chadàles le n om m en t cAaAa/, et. les Russes fo n t d é ce m ot
le d im in u tif ch a kaltcha.
Z/’É pinûche de N ew -Y ork, ■
( Gasterosteus novehoracensîs, nob.)
‘M. Milbèrt nous a envoyé de New-York unè épinoche
1 . J ’osè- d ire que* n e c ro is p o in t à ces q u a t re râ jo 'n s b r a n c h ia u x ; o n au r a
p r is le su b o p e rcu le p o u r u n r a jo n .