M. Àchard. Le dessus est gris-brun, varié de taches nuageuses-plus
ou moins grandes,, et qui. paraissent roùssâtres. Les flânes, ont une
teinte orangée, et le ventre est blanchâtre. Il y a des teintesiqà^nes
sous la gorge et autour des bases des nageoires pectorales et.-ventrales.
Les ventrales mêmes et les doigts libres sont jaunes. Unetâche
noire occupe, sur la première dorsale, le haut de l’intervalle feutre
le quatrième 'tel le sixième rayon. De petites taches sOnt>âfemées sur
le reste de cette nageoire. Il y en a aussi, sur la seconde dorsale et
sur la caudale , qui y;ferment des Kgnes-triansyérses : elles «'suivent
en effet les rayons ; niais dans quelques individus ibyten- a de-plus
sur la membrane qui alternent ’âvèc. celles des-rayons, fees^tackes
dans notre individu le mieux conservé, paraissent' roùssâtres. Les
pectorales ont aussi des taches brunes-ou noires^, qui tantôt forment
des sérié* transversales, tantôt s’élargissent'assez pour s^ on fon d r e
en bandes ou en marbrures. Leur bord postérieur et inférieur: es;t
d’un heauhleu.
Léspèce atteint un-pied de longueur.-
Son squelette a onze vertèbres abdominales et quinze’ Caudales.'
Les dernières abdominales sont comprimées \erlic.ilrmml,.et Jéufs
apophyses transverses descendent au-lieu- dè-s’élargir en flfsijue.
De ^quatrième à la septième elles sont aplaties en dessous.
Ge trigïe est^commun jiu Brésil, et il gst SHigüli^.que
Margrave4 n’en ait point -parlé. ^Lc^sêrv&teur que rupif!
avons déjà cité nous -assure qu’il se tient, non ioinule^H-'
cête.par bandes dé plus dè^cent, s eleyànt au-dessus <$e§
eaux par des espèces de sauts, plutôt que par un'féritable
vol ; sauts assez forts cependant pour qu’ils se" premfênt'.
dans les haubans des navires. Sa' cliair^ âjoujld-ïl, e|ffi excel*-
lente ; cependant M. Plée noug dit qu’à la Martimqqfi on
ne le mange point. Lés Golôns. de "cette île lui donnent le
nom de poule, par opposition à celui de- eo^r, par lequel
ils désignent le dactylaptère; noms qui, sans doute,. tiennent
tous les deux au,souvenir qu’avaient gardé les colons
d e c eu x d e coq de meï% m m galline, d e g a lHn e tte , q u e
p o r t e n t ta n t d e trig1ès^sWdoe%ô’iés'- d e l ’E u r o p e . L e s E sp a g
n o ls d e P ,o |- t o - ] |i* ^ le ,nc^nspngnt a â g e ïito ( p e t i t a n g e ) :
#1est lgj. p e t it p c^K cfe v o la n t ( tfiè ksma lle r f ly in g tr ig la )
d e B r ow n , e t iSlo'àû!u (^'«m ,, t. I I , p. 2 8 $ ) f é Jd é c r itk s s e z b ie n
« p is fe s I r o S g is^ rtiitytis c ir rh a tu s rè t d e g u rn e t; m a is p armi
le s c in q i<f$ï s ix p ë ‘fs*so%ns ^qîàris dontlpra^lse'Huglies datifs s o n
H is to ir e : n # i i r e l l e de1 fj|$ B a r b a dW o c p n e ^ p ê k t d is tin g u e r
lequel" eMcelki^ci". ’ ‘
L.C, foie .du .M Onote;1honcmé.e^lhéÔiocremeWgros. et profon-
. (bîjmght ; <^visé.,en deux lobes ,,,,.d'o»k-]je'^ -plus
yqlq^jQeqx^que^e,. drojt.^LÀ^yésiçmgdu fief^maj^MBla^kchetest,
g r o n d és, petitç à sb à y âmial- chqiédqgu^ ^eyyscz^ longkjiLse rerfd' dans
' l^dvpdîéji-ijn 1 .^upjfcès i lu pylore.. 111
L’oesophage, est fong^ej^ass^z gros. Au-dessous du .cardia,,- à gau-
cl'i <‘.jiiilHfta, un. étran-sdement^nsidérable. aprè&'qiimi pnækii l’espo-
,.^nacqui- (est une pqgi^^MeJà'mqi^brès^*|indrkTO,La branche
méritante esskpres|-u|^au^siAanguc^ aussÎLgCasse-qijA f oesophage.
Le p.^6)ka .Pftl. «très détroit set entoure d,e jàssezt- longs.
^jLjiiî.ÿes^in qui.ÿuit le pylore parois .cXcessi\('macii:?-fîne^; elles
renforcent un -peu plus loinjîuet ^nejStm descend,; jusuu’un peu
; il!!Feqmfrteî' .Olfç-s yers le diàphiagmè, / passe
.,'a-li-éd^ssus du d ^ ô a l^ jin lé t sa xèplië -fâfde il se rend A
^j^a-nus, en 'mgmentatt^neatiæoup.,d^tvaliaéQe?^
- LayeS^ej,àiatatokéæsi:àJsse2ïî’grap:déj^!îi)®r!ès^profondément divisée
. e n deux, lobes, qui communiquent <emtïé| eu x ,fpar un jst}qu ; assez
> -petit, aux dgi^tie]^àfc^.érâ^i3^4e.la longueur.de la-vessie. Chaque
f lobe la-unfcAusele-pFopredatérélÿtçOjljppsé (le^filî^es\transvases,
Les réms sont petits antérieurement. À.u-délà„de Lvessie natatoire
iMlsriSe renflentjbeâfefeoupiet versent l’urine dans une grande, vessie à
pasr.ois trèsùkiltois^jèt située, commefalliordinaire,.entré l’extrénaité
p^stpriéure des- laitaîices^bu des ovaiTès^ 'qui dans notre individu
n!éta-ient pas du touu'déyfêllàppéës; ;