avec Artedi le genre des épînoches; nous en retranchons
par conséquent, slinsi que'-Màdè Làcépède, le gasterosteus
spinarella de Linnæus, ou le céphalg-canthe, dont
les ventrales ont cinq râyons ; le gasterosteus japonicus
de Houttuyn, ou le monocentris, qui a huit rayons aux
ouïes F et nous en éloignons bien davantage encore ; de
nombreux poissons de la famille' des* sfeombres», tels que
les gasterosteus ductor,- occidentalis, >lysan ovatt&s, ç&ro--
'Umts, càrïadusfm saltator, qui nysomï été -pkeéSfïqUià
cause des épines librë&^fr letu^des», xm'que nous repro*
duirons ailleurs dans dlversUOus-genrês s, pTincipalement
dans Celui que nous appelons liche.
jL ’É pIKÔCHE A jQUÉUJE-\HUE e f ;ZJÉPI3SfeQGUP A.Q>i;EUEf armîée^
(-Gasterosteus dMUlfus^GâMérbsmm
> Gasterosteus aéüleâtùsL i n n . ) ^
La-plus grande de nos épinoches^de .F ra^ ^ ^ d ^ t les.
naturalistes n’ontfait jusqu’à présent qu’une"se^e espeGe^
sous les noms trop peu caractéristiques à'épinoche à trois
épines et de gasterosteus aculeatus, pourrait bien, cdmme
nous le verrons, en (comprendre deux fort distinctes^ et
même.davantage ; mais comme leurs différences n’ont point
été lé^rqiFées, il,est difficile de'discerner dans léurrnsr
toire ce, qui appartient en propre- à l’une ^ a^faiitré.
I l . s’en ( trouver à peu près partout ou il y^ a quelque
ruisseau, quelque'mare oü quelque flaque d’eau; je les
vois citées dans les Faunes de toute fEuropê. Ce sont les'
rogatka des RussqS| ; les spig ou skoet-spig des Suédoisa ;
1. Georgi, Histoire naturelle de Russie, t. YII, pAgiB. — 2. Faun. suec.,
édit, de Rétzius, ' p? 338.
les hund-stigel ou grund-stirel- ou tind-oeret des Danois1 *;
horn-sille, eté/y desdNbrvégi'ens’; les stichttng ou stachel-
‘Jîsch dés Allemandsa ; stech-büttel -des Prussiens ; steckel-
bars des Hollandais ; stickle-back, harn-stickle, des Anglais
pp-tc,*' En-'Fraî^s^butre dès-Moins plus?* généralement
vêW&dLépinoGh&i^^^épinarde, on les- nomme ripe dans
quelques-provinces sur la Loire3:-Les1 Italiens* lès appellent
spinarella, et quelquefois stFatzariglia, terme de mépris,
comme qui dirait mauvais haillon.
Il y ’en aurait jusque d$ns t l || GfQtenland,,-où Fabricius
nous apprend qufon les nomme hakilisak, s’iFétait sûr
qu’il; âFÿtudla meme' esppflgt ut non pas quelqu’une - de
(telles.jdè l’Amérique, dÔntnoùs paiFéaions plus bas.
Gesner tstftaM I dit quil n’y en a point en Suisse ; mais
nous savons' le~ ©cntraire^,--5
d Pennant)i?%,qnte^ quei dans des- m arais du^&nté de Lincoln
oeS jrëtits poissons abondent plus qtié partout ailleurs,
et'- qu’à r§palding ^ddM&fce5comtéyi|^-#ë montrent de temps
en temps (une foisènisêp^>ou'huit ans) en quantites!sur-
prenantes, et remontent en colonnes .épaippSla riviere de
Wellftnd,»sur laquelle' e^tféûfte vilfe.J 11 y en a tant qü’on
»en répand südlèglteiTes -pour les^ fertiliser^. tft qu’un seul
homme.^â» l’une de^eS-Êépoques, • en prit assezrpouu gagner
quatre schellings parqour, bien qu’ils ne les», vendit qu’un
demi-penqëi|le vingt-quatrième dun schelling).fe boisseau.
ÇeS àpparitions suivîtes- et inn<™brabl%.;©nufa&eraire que
des inondations succés^iyes enlèvent lès épinouhes dedoute
vi flyytujkri}P ro d r . zhol.^cÇan. ,5p. 4-y part., p. ^vj*r—, 3. Au
Mans, Béton, p. $2 8 ; à.Orléaÿ®^Defaj, Mém., p. 8.811— 4. Gesner, édition, de
160.6', p. 9 . Repcriuntur cum a liis tum A rg en to ra ti,, et Vitebergoe in A lb i. Nulli
apud nos.