CHAPITRE XIY.
D e s P é lo r s ( P e lo r , nob.). .
Dans cette-Tamilk jjd^alawes pu&Éasgéesj si abondante
en paissons de figure singulière, et parmi ces genres Voisins
des scorpenes, qui s-e - font p re v u e tous remarquer
par leur laideur^ il en existe un plus diffbrme^|r>OT-peut
le dire j plus monstrueux que tous les- autres, .et que nous
avons cru deygir désigner par un tjohi qui rappelât sa
difformité : c’est le. genre., des dont Paffas; a,;déeîjt
,uo%efpèe® rsous le nom -de scorpoena d id a c ty la .Sa
tète écrasée en avant, ses yeux saillans et rapprochés $les
épines hautes et presque ' isolées dTe sa dorsalep^e font
le ' premier asp’e c t^ ê î dë^lormés ijfeo-
lites se joignent des caractères précis^:fæKp||Pd’écaiD.es
sur le corps;, celle de dents aux palatins, et deux raMns
libres sous les pectorales. Les deux premiers jçes
caractères sembleraient devoir rapprocher les pélors tdes
cpttes, le troisième des trigles; mais la dorsale indivise les
sépare des uns ét des autres pour les ramener près des
scorpènès. -
Ils tiennent de près aux apistes de la deniïère subdi^
vision, dont, indépendamment ’dé leurs formes* étranges,
ils diffèrent en tier point qu’ils ne possèdent pas ép, gr^pd
aiguillon,,du premier sous-orbitaire qui caractérise fjes
apistes et les lait redouter*
Tous les pélors connus, et ils sont peu nombreux!,
il paraît même que les individus nen sont pas communs,
viennent de la mer des Indes,
L e Pélor a* lamies.
i {JPelor filamentosum, nob.)
!" 'Nous en d^&^n^ d’abord l’espèce la pins facile à ca-
r^ctériser^p^r les filamens, du haut de sa^pptorale.. On la
doi^aux naturalistes, de l’expédition d,e M. Duperrey, qui
l’ont rapportée de IIsle-de-Frahce. Elle nous paraît entièrement
nouvelle. 'C^mmerson ne l’a pus connue, et ’ ce
n’est 'ptfs' ctelle que Pallas a déèW^é:v
Il séd,âii iih|)bssible sans le siedurs du dessin de donner
une ioee de l’inconceVabie bizafrérie dès formes que la
nature^^It plue^à imprimer; jL^e, poisson.
. S e S ^ ^ ^ o n eux^relevés et ra,pprQ:ehé&; les
épi^ess^e {^dorsale,;, droites, .-séparée® f : chargées daibus-
cules; lêa«filamens de * sa pectorale 5 les doigts libres et
©foehns quelle a sons ventrales attachées hu
ventrê^'t réduites æ des- e-s^ëcel d’d crêtes, tout^ltfsqû’É
la^ingnlarifé qui pénètrent mêm^dans l’intêfîényl^
sa gpucKê, sembferait^én,^ii:e un jeu Ègrable
de lk naturels! la cpng^pcf^fe ‘s^s j-carà^tères ne montrait,
que <?est une esp^fl|tussi réelle qu’au^pp autre,* et soumise
à des lot^tout aussi précises-.’s >
i.uSon corps est alorrgéf son- centre renfle 5 son dos éfevéau-desSus.
de. sa têt«, qui est- p è là ie ÿ îittt« « le profil', eô&e&vè yifttÊèi?rompu
: par la saillie des yeux, se renfle pour former la hottéhe qui le tfer-
. Mine, .-m
La hauteur ,devs®n eorps, aux pectorales, Icèfes éSt le plus:
haut, et le Ventre 1er plus renflé, fait le tieîs dé èaififtgüëeÿj. mais h
tr l ’anus, ©ù ïenisære d u ventre n’a plus Me«, ele n’en M t plus qfiç,
le cinquième. Son épâissftar fèit les deux tiers de sa hauteur.
La longueur de sa tête fait le quart dé ’salongneur totale. Le
©râite e&njæèa-court , plus large q è i é o ^ et très-concave entre la.