2 2 2 l iv r e q u a t r i è m e , j o u i s c u i r a s s é e s ..
nom à Nice* 1 et à Ivica3; à Rome on l’appelle scrofanello>
par opposition à la précédente, qui est le scrofanoVa^@a-
tRno scarOpuli 4. M. Biberon nous. l’a .rapportée de Siç|le
sous le nom 'èie^fcrofaha nivura : elle vient quelquefois«
dans la Manche ; nous l’avons vue' à Caen. Cegt le diable
de mer de Dieppe de Duhamel5 |Ë | l’on a même;:ëit à cet
auteur - qu’il s’en prend à Torbay.- Cependant Pennant la
passe sous silencfe dans sa Zoologie britannique.
Nous en avpns-aùssi trouvé parmi les poissons e n v ie s
de Tériériffe, que M. Alcide-d’Orbigny^vient d’e n v ^ p
au Cabinet du Boi, et hous^aVons même lieu de'.soupçonner
que l’espèce^ est dix ’ petit ^némbre d|*bellès qui
traversent l’Océan; car M. Milbergÿous en
individu de Nqw-^ork.
Ses habitudes ^ t-“sesrqualités paraissent ressembler
beaucoup à celles de la grande espèce; mais onda d ép lu s
littorale. ^
Le càttus mâssiliensis d e ’Forskal6, ^shrdecpiël. M. de
Lacépède a établi sa scorpèûe
tement les nombres de rayonscet tous les c^racfipes cdpx-
muna a hbs deux espèces précédentes, et c est "iniçpptes-
tablement une : seorpènê.' ;F orSkal, à la vérité, a néglâgievlé^
caractères qui auraient pu housy apprendre son^sphëè ;
mais comme il dit qu’on lé nomme a -Marseille -rascasse,
éé doit être \c !;scorpoena potcûs; et je ne vois^pâs pourquoi
Schneider aime mieux en faire run iÿhbnÿme du
scorpoerta scrofa.
1. Risso, p. 187. — 2. De Laroche, Annales, du 'Maséii.na^.t. XILI. p. J>p- —
3. Salvien, fol. zosT— 4. Rafinesqué; ■ Péchés, 2-epaVt-, secf. pl. 3*
iig. a___S&Descr. an., etc., p. ü4- -0* J - Lae’épède, t-III, pViëg.
Dans aucun cas il n’y a de raison pour laisser subsister
d,ans. système Rchtyologique une- ,sçorpène marseillaise $
fon en çh§Rg^.erait. en vain à Marseille une autre que les
deux précédentes et la dactylo p tè re o u - Sébc&ste, dont nous
parlerons bientôt*. -
à" cru ^retrouver ce cottus1 mâssiliensis dans le
cèrnier, mais le’^qul ■ uonibxe ..dçs, nttÿpns de l’anale aurait
du nfdétromper; m*I|ï-d^hs' ,$|Ppe/nier d e 3/9 T et dans ce
pr'étèhdu cottus' dé -3/6, nomme dans nos^éoÿp'dnes.1
Des 'Scfrpenès étrangères.
Le! so^^^tè;del4ct)rpê^è^ proprement ditérâè retrouve
sfjas!)div^^ ^ formel Idldra ml* pa/ageiycnauds -ef tempérés
desjdeqx gé-é^ps.
U' ^ ^ )us en connaisioW-au pioins quatre d’Amérique H et
;émq ou six des mers? orientales ; set cependant,, indépen-
dammentdég élimin^tions qui résultent de [’établissement
ÉlêS^utres mous spmmes/encore ottli^é^de’ r^yer
dé notre diste quelques poissons que y d’après ,les,indrpa-
i^ôp;s.d'q;.Épux qui les ont f^-é.c-qnnaitre, on pburraitdrqiré
Meààborpèpgs proprement dij#®4? mais qui appartiennent a
d’autres genres^ ou qui fbnt double' emploi dansjpplui—la»
Il ést un dé ces^retranchemens quéCnoitS-devons surtout
faire remarquer, paÿce qui! sërait difficile den soupçonner
la raison; d’est celui' de ta scQr^nè aiguUlonrié'ç: de M: de
Lacépecu| Norfe5 nous\omme0.sisürës q u e ^ s r /n o n pas
1. IL faut?nü^lw^faire^atlStion à la différence de noLalion. Quand ForskaI 1 et Linnæus écrivent 3/9, ils entendent neuf rayons, dont trois épineux et six mouSj
c’est ce quei nous écrivons ”3/6. ; -,