Les vésicules séminales .§ont très-grandeslîLes reinif|®>int aussi
très-gros, renflés auprès du ‘diaphragme, minces dans le milieu'de
leur longueur ; ils_ se réunissent en un seul- lobe-f.alongé, asseSs^ébs.
La vessie urinaire êst.ippnce, mais très^a-ande.
La vessie natatoire du perlon^est très-t^Priarquable; eîje sp porte
en avant jusque sur le cardia, mais n’est pas aussi longu^que, Pestomac
; elle se divise en trois lobes : le -principal, om cemi-du milieu,
a une forme èlMpûqmé en arrière ; il est bifurqué eü avant-, et donne
deux, lobes latéraux 'plus étroits, qmi-sepfefeburbent, se?;pôrtènfeen
arrière le long du premier, e t sê prolohgent'jusque vis-à-yis -son
extrémité pdstérièürej; oti ilVse terihineiit en pointe.
Lés parois de cëtte-véssie'sont très-épaissês et fibreuses.' Le lobe
du milieu a de chaque côté, vers sa partie ,p"ostéijiéh¥’e ,, u^H?®icle
■ assez fbA : u -
L’estomhc était rempli de débris'fle poissonsj,-de •'crustacés eirde
■ cfdquillés.
Le squelette de nos perlons a. quatorze ou. quinze. vertèbres'ab^OT
minales et dix-nepf caudales sridement, Le§- dirième,,onzième qt
douzième,abdominales, sont aplaties enMessous : du reste iLressemble
aux précédons, sauf la grandeur et les caractères .spécifiques., qui së
voient aëja à l’extérieiirl1
Notre perlon dM’Oeéàn est un, des trfgles qià’on nomme
en Belgique ët darisffc^©%d ireeÂaAn (coq de meÉjpwknorr-
halm (coq bruÿant). lies Anglais l’appellent tub-Jish (poisson
tonneau}, sans qu’à notre connaissance on ait ericefre expliqué
pourquoi.
. Pennarit lui a, donné l’épithète de saphirin, probablement
à icause du bleu de ses> pectorales.^/,
Ge poîsso^ abonde sué nos côtesrifdés^ avec<lest-rougets
le trigle que l’on voit-,le plus dans nos inaréhéif 'il y vient
1. On voit une bonne figurc-dù s<JuèTette' de cette espèce dans les Planches içh-
tjotomiques de M. Rosenthal (pl. 17,, lig. 1 ). -
e»A p ; t : t r t g l è s » 3 3
s&rfffifù-t an printemps'et jusque' veïs'lê Wolstieéy'Bïoch. dit
qu’en 'Danem'arêP on le s&fè^iié'séebe^WurappTovision^
nër les.^tisseànx. Linnæus lui attribué, quand onife prend,
unt^on tremblem'èîit, qni doivent:ee manifestei
«pl|^(t4n moins Mans'‘tout le gem|e^
J e#?0se1^isi affirmer j quetfesApÆfissOns d ë da Méditerranée
quedMfi rega‘rde<e<$mï®é «de même espëde^qne nos ^perlons
en sdfenteh é#ët^coMp1lî'ët^ênien!t. 1
' Leur1 «l’intervallê de leu r s^ eM 1 Sphis
i étroi!#|iles''granfflâi‘mri4Æ'.l^ursj1oiies- plfeihtfrquées ,-:ét,ïï£s©ht-au
bord de là caudàlè/s«üs ■so'raæ^hanerure, uné tache nébuleuse noire,
qjie<j*e ne^^wpas a.ux npises. Je^rfri^ou^eme^pectiÿ'ales dont Ja
longueur et demie dans^cme tlu -,.cqt;ps»‘ èt qui
dépassent les,-ve^K^^d’un tiérst^en ai même un-d’Iviçâ- adnt les
pectdrfîw IE sont quéjleux fois e t d'eux tiers dans la lpngueur totale.
Les nombres des raydnf s (fut Ifs mêrbe^ :%#ux de * l'a secbntfe
dorsale varient de seize à tdix-sept.-Le neüvièrfiè de la première est
quelquefois trës-petuf* "
M. Risso' en décrit la cnisdîfeMIur le dûs‘iod|rtme un violet pbsfcur,
èt' s,ousrifô ventre, ,çomm& un blanc argqnté, et autant que nous/en
pouvons juger d’apres i]ms individus c'oft-seriéi îfaiî| lâ liquetjr, cette
‘description est exacté ; m a is d a n s a s aessilis*, u leur donne aussi des
nageoires rougëa&es?^r'!
• Un individu long'ne dixrrieùf/pàTtee^'jqjae nous venons de^rece-
voirtjdfe îJ&eilë-, a, tout le dqssus «t? les eMés* d’iip rouge tirant à l’or
î ê B ^ le dessous est plus pâle : i l n’y a point de taches à la caudale •
mais la face inte’rne des pectorales,és.t<touj,ôursIn<>i're, bordée dè bleu.
A Bômeÿkmi nommë icès* poissons gallina5, selon Rondelet;
cüp&hèy selon -Salvifen. Bondèl-êt dit qu’on les appelle
à Marseille "'êaho'te. M/Ilïssô *aÈsïürë' qitie leur ndm nicard
' 1. Çoïàx, R ^înc leW, pC'-2§É>t Cofaîc, Côrms, Capotâ, S a lv ie n , To i. ; Trigla
cuculus,^ p . 77Ü
4 - 5