C H A P I T R E I I I .
Des Malarmats, ou Triples cuirassés (JPéristédion,
L â e é p . g § f
Le malarmat'è,st nommé amfi a Marseille et' à Gênes;
maïs ® om ^ se ^ a it "RondejeL'^st par * ant^plira^^car il
est le mieux armé de tous les poissons de nos mers,Des
plaques .osseuses garnissent-sou corps d’une armure défensive,
comme autrefois les hommes d’armes étaient revêtus
dêiildrftt^ËTtdfe pièéef de fer mobilds'/eÉIêsdêux^dtelies
longues" é’t^ lin tu e s de sofT'museau ltii donnent'ên! même
temps d^'àrmeS’ o‘ffe'Mïv%,f ffedoutaBlesl A la ^sdïtë dilue
grosse tête, son^&orps octogone s’alcmgê en p'ôixittf vers la
l^ueue. La longueur tdtale, yneompris les ’fourches gggp^
prend sept fois 'la hauteur à la nuque1, ëjtda longuèur
partièuliëre de la tête côniprend "pfês1 de deux foiA et
demie’ celte hauteur, ^epSorte quelle eSt élle-moettf trois
fois moins un tiers, dans là longueur totale.' MSette fête*
ressemble à celle des trigles; elle rappelle surtout cell^de
la lyre, au point que Rondelet,à appelé le malarm'at-lyra
altéra.
Toutefois le museau est- plus aplati et-plus alongé, la j oue^ moins
haute, là crête horizontale qui la traverse plus longue et plus saillante
: les deux, productions du premier soùs-orbitaire qüiïorment
la fourche du museau égalent chacune en longueur la moitié, du
reste de la tête; elles ne spnt pas dentelées. Le premier sous-orbitaire
s’avance pour les former, tellement qu’il n’occupe qu’uné petite
partie de la joue;-et qu’il y est remplacé par le préopercme^-qui
s’élargit à net effet dans le bas , et par le deuxième sous-orbitaire,
qui oecppe presque tout le bord inférieur dé f orbite. Une-petite
pointé', relevée* *un qleù en arrière de la proéminence, est le com-
tm’enceînent de,la^etête?teèVizfontale qui règne, en devenant de plus
en plus saillante et aigue /jusqu’à" f angle du préopercule, lequel se
* perteweri; arrière presque jusque so’ùsda pointe de l’opercule ; elle
a dans’ sa partie qui appartient au -SOttS^ôrfeitairè quèlqtfes petites
dentelures r sous rèlle le bord des oS"se recourbe en dessous, et a
encore- quel'ques-sillons‘.'en avant.; Wné-crêteifdriz'ônt ale R plus petite,
règne, soiïstd’orbite, sur le deuxième sous-orbitaire. Chaque nasal a
* une'«épine relevée-, "et l’ethmoïdé' eW'-à Urçe' qti'elquefoisî fourehue :
les trois forment u-n td&»glteVsiîfr' la partie^déëlive du museau. Cinq
»ou six petites*poinfees'parëffleS^sont*én- a Vint de l’anfglfe antérieur de-
iK®tbite;jsur le frontal antérieur, idSfe crête surcilière s’étend dé là
jusqu’à rangïepostéri'euT', où4 l®f&*afcsfci quelques'points, et jusqu’au
■ B’èrd!-tpO's%rfêtÉr^dëf'F occîput. Dans certains individiâs cette crête sur-
.cilïèr^'est elle-mê|m"e divisée en jkreis ou quatre dentelures ou petites
pointe^. Sur'la 'tettopevesî ù n é autre p.etitë' crêje, qui#se%rmin)e à
Fangle^pôstédëû^lei latéral dê'd’râMpüt.L’opêreille ëst petit, relevé
1 d?uiîfe*8ïêtê qui se termine à sa-pointe: Au-déskuÊ^sliunevautre petite
pointe, et son bord fsùpétîeur‘échancré‘ est rond et complété, comme
dans la plupart des êrigles; par une partie membraneùse« Tètitê? feçsî
bu chà^dnéë^f ffiaiS lés granulations
n# sont péfê dïspjSéèé'bn rayons ni en llgiéllùis#
^®|*>'d'i^®3*êtr'ë hQ'çizè'MabdéiPorbite fart Iprfesque -le’ tierstde la lon-
’güeur-de ltoalê'Êè1, | compris'lfes fokréhesvSê'pêddon est vers le bord
supérifeur;dë‘larçfâce-latérale de la tête etid&ns l’angle quelle crâne
forme1 s¥eë le'mk'séaut L’intervalle'jdes ÿeûx è§C un peù boneâve.
La bouehe s’bùVre-en'demi-cercle'séiMlabasedes foüfcches. 'La
mâchoire! supérieure est plus avancée qîüë -l’inférieure r ni l’une ni
l’autre n’a de délit s , et ilS«y: en a aucunes non plus àtt 'Vômeÿ, aux
palatins , n i1 là la langue ; seulement les pharyngiens sont un peu
âpres. Lés mâbhoires et la membrane des’branchies sont lisses, sans
♦écailles ni sbabrosités, excepté'à l’ahgle ''postérieur de la mâefeoire
inferieure, où il ÿ'a urfepïëSfë ossêuse',’ âpre et relevée de deux crêtes.
Sous la nptâchoirë inférieure pendent plusieurs barbillons charnus