CH A PITR E VTII.
De quelques petits genres voisins des Cottes, et
conduisant en partie aux 'Scorpênes.~
»Nous croyons devoir réunir dans ce- chapitre, comme
nous l’avons fait en quelques autres occasions ^divers
poissons qu ifej sans . s’éloigner beaucoup ni des cottes ni
des scorpènes^ ne peuvent cependant etre classes1 dans
ces genres , à quelques termes que Ton réduise leurs caractères,
et^iont chacun par conséquent semble le premier
échantillon d’un genre- nouveau. Ils nous viennent uoiis
d e s jnerS Septentrionales“j qui paraissent ^ngnliè^ement
abondantes en espèces ‘dë^ cëtte famille.
DÉ L’OPLïjgïïTE {O p l ic h t b y s , hob'.);
Et de Vespèce de Langsdorf.
1 "(Opüchthjs Langsdorfii, noH:)- *
Nous commencerons par uqp Espèce tres-remarquable,
rapportée du Japon par M. Langsdorf, et à q u i^ t 'e t e
aplatie et son préopercule épineux donneraient d,esr rapports
avec les platycéphales, tandis que d’armure de^spn
fprps la rapprocherait des aspidophores;.mais„qui sjjjgïr
gne des premiers par cette armure meme, et parce que-ses
ventrales seraient plutôt jugulaires qu’abdominalesÿ.et des
seconds, parce que. ces mêmes ventrales ont cinq ra|ohs
mous, tandis que dans les aspidophores, comme dans les
cottes, elles n’en ont que trois.
P e ü t-ê tr e !‘t r o u v e r a -t-o n , q u a n d o n c o n n a îtra m ie u x c e
g e n r e , q u ’ifg e ^ a p p 'r è ^ f ie a u ta n t d e s c a llio n ym ê s q u e d e s
c o t t e s .,L e n om q u e n o u s iu i d o n n o n s -s ig n ifie poisson cuirassé
(dÿTrKov e t
j^yons jjm-gé ^),nyenable; d’attribuer à l’espèce le
noin du «naturaliste à quinousla devons, et nous ,1’appejle-g
rons.oplichthjs Langsdorfii. M. Langsdorf,;nedaséparant
point des aspidophoresÿHa nqmmait aspidophorus pu-
sïllus. ‘ '
Sa.-tête ^e&t aplatie»lïDrizontalement "autant,{et' plus qu’à aüèun
f^'F«tyeéphale, itoangulaire, .âpre‘e t irrégulièrement granulée à sa,
Mrsurface-,, bordéç.ljes dengr, êàtfés^arj le tranchant de-Æimssous-orbi-
- taires, qui fîs^jôrgriam, k la crête, dixqréoper cule deVfenue son bord
, latéral ,*y- ^jæbteût quatre f^sMa|sjpeu saifiàdiVmais divisés en dentelures
:©u|eri petites'épin^aïguëskt^Çuatnènle*deces festons, qui
■ appartient, au priopercule, se terminé à son angle par une grande
épine en arrière, un peu »arquée; ettioltb-pointue., Ces o s se
- reploient ept dessous,’.et ne sont pas moinsi apres à itefaee inférieure
delà tètejqufià^la; supérieure1. L’inter opercule, qui appartient entière-
-..■mentïa l’inférieure, y,a aussi son'hprd-externe divisé, en dentelures
èifàiguës. L’opercule a deux arêtes,’ terminées chacune pair une pointe
*isaiguè. J)e grands, y eux ovales, pkcés^umilieui d e là face-supérieure,
etrprenant près du tiers de» sa longueur, sont .rapprochés! l ’un de
a.; l’autre, d e . manière que k n r Intervalle ne fait pas moki^deîiéur
, diamètre transversal. Quatre* |>eÛ€eS‘;,épmési droites- s®nu disposées
e n carré sur le crâne. Les deux mâcKîoifeSi sont égales en longueur
e t‘entourées JatéBaleinent pair IM^W’s-orbitaires : la supériettréiés*
i^echanïeré'lf dans., son- milieu • les maxillaires! %li les intermaxillaires
sont*éfeîom’et cachés sous l< a '< ^ ^ >ri)itaiiwwfei(p<âéh0iFe>iafik*lettre
a ses bAnc%^dàjps le qiêm.e plan ,|étroites ^eflpourbées en parabole»
IfejiMjjps de l^Phyoid e .ùbifrisqime est endorme die coeur, pla]t et
^®§S'ë%rttw|les'deux i r ^ é r o j f ê r c t d é s * |Lc ib r a n cËïd s t é g e me
pai’ait attachée à-la peau d é la î j>iâitrine' et ne s’ouvrir que daris Je