Id tete («y méoyla^Kceî xçcçtiGètçëvlee-iv^rs ; passage qui
pourrait en effet se rapporter à notre-tÉaborcômmun; car
cë séjour est tellement le sien., quà Genève $ $ èrifaîistïu
jjjjÉ flij qui biçn, sûrement n ont pas lu Arktpte,* yont dafis
J AjF-ye. et sur l,es bords du Rhône' s.puleygr, ,les .pierre^, èt
prendre avec une fourchette les chabots qu’ils y ‘ trouvent.
Le chabot paraît habiter sans exception les eauxïdouces
de toute l’Europe, depuis l’Italie jusrqu’en Suède-, surtout
celles qui sont, claires et qui coulent sur des f cm d s ^ êâfcle
ou de pierre: toutes les Faunes sont unanimes’ a%lt*égird.
Pallas le nomme parmidesjpoisspns de Sibérie ef ^iéme
P arHl V ^ x d ? J a c J k ïta L
landj mais peut-être serait-il nécessaire ^|e.voir ensemble
et de.comparer des individus^yenus^ d e ^ p s contrées | |
éloigneps^s u n e s |e s autres^ pour Rassurer qu’ils n’offrent
^ o in t quelques différences échappées, à des observateùrs
isolés, g»
Ce poisson, selon divers auteurs, >ffaiet en Mars et en
Avril j dans la Seine, c’èst en Mai, Juimet Juillet. Plusieurs
observateurs lui attribuent l’babitudmde déJmseMon frai
sous une pierre ou dans Un. trou qu’il érêuse pour eelâ,
et de^y garder jusqu’à ce*qu’il soit -éclos avee'beaucoufee
courage et de constated** Fabricius dit
I f mâle qui remplit ce -devOir, »eRasStere -queute# instinct
est- Qd^amun. aux autres cotîes-et aux lumps3;.mais les pè*
cheurs de environs n’en ont aucune connaissance.
Peut-Être a-t-on vquIu parler du gobiusniger, qu i5 Selon
les observation^ positives d'Glivi, prend en effet Cë Soin dè
j ’ Marslg ^ , t - IV, p. Li^useus, S # t. nat,, douzième *■ part., p. 4£a. — % Faun. groenL,y>. *6:d. J;
CH A P. V. CHABOTS. l i t
sa progéniture y e;t est probablement le phycis dont les anciens
ont parlé comme du seulpoisSon qui: sût faire un
' nid.1
ljKfe.Ghab.0it .nageiavfi^la rapidité d;uU trait, ce qui s’explique
tres-bieîn par la grandeur ,de; ses pectorales et par
sa forme rétrécie' en >aà,ière.'.Sa nourriture principale cou-
s'istfeven*insectes, ?en larves de libellules, etc.'* H
Cest .après le go-ujeon le poisson cfüe l’anguille aime le
plus ; *efê Comme son- prix est moindre',' oit S’en sert de
préférence comme d’appât poür amorcer les lignes de fond.
Chair devienWBuge en cuisant; elle est agréable et
saine ; ’Surtout lorsqu il est pris sur des fonds pierreux et
dansée» eaux pures. Ainsi iMburnit, comme le dit M. Risso,
un mets délicieux aux habitans âfes montagnes ; Sa petitesse
seule empêche qu’il nç soit recherché des riches.
Pallas assure cependant qu’en Russie personne’ne le
mange, mais que les gens- du peuple le portent suspendu
aü cOt# ’comme une amulette, dans l’idée qu’il lei ^ré-
sèrve de la fièvre tierce;3 &
L e petit Chabot de Russie.
( Cottus mirtutus^ P a ll.3 ) J
I Nous avons examiné avec soin le chabot que Pallas a
décrit sous le nom de cottus minutus, et qui nous, a été
CQnfié pBr M. Lichtenstein. Sa ressemblance avec Tespèce
commune de nos eaux doutes est telle, que nous n’oserions
l’en distinguer.
1. ArtsMe, Êisf* aniin., Î.VIII,^i.5o.— 2. Pallas, Zoogr. ross., t.HÎ^p. 126,
-^,3. Zqogr. jv»*> t.W, p/i45,,n.!jj»09, pl. 20, %. 5 et 6.