CHAPITRE Y II.
Des Platycéphales {Platycephalus, B l . ) .
Le poisson qui doit servir de type à cç,,sous-genre a
été d é^ u v e rl par Forskal dans la mer Rouge; il le considéra
comme un cotte, à'cause de la forme déprimée! de
sautétè et dé'ses deux dorsales; et son ■'opinion aî?ëté
adoptée par la plupart de ceux qui ont traité apres lui de
l’histoire des poissons Ne est leur cotte insidiateur. .Néanmoins
plusieurs, motifs pouvaient déterminer à le sepSêr
de ce genre. Les vrais cqjttps^sqnt nus, manquenf 4 e dents
aux palatins, nont.que six rayons aux ouies, et quatre aux
ventrales, qui naissent à peu près sdns la base dés péé&o-
rales. Les insidiateurs sonffcpuverts d’écailles ; leurs'palatins
portent uneirangéé <lé dents aigués ; leur membrane
des ouïes» a sept rayons, leurs ventrales en ont cinq, et la
forme singulièrement longue et élargie des os du bassin
fait que cès nageoires naissent fort écartées l’une 4 e l’autre,
spqs la secondé moitié jdes pectorales ; en sorte que l’on
aurait pu ranger les insidiateurs parmi les <abdom|naux
aussi juste titre, pouf le mmnsj.que’âés cirrnxtés, le4cC|i.éil.
lodaçtyles et d’autres poissons qui n’ont pas les 'yentral<|È
placées, plus en arrière qu’eux.
Bloch, vers la fin de sa carrière1 2, forma d’après ces'motifs
son genre platÿcephalus; mais presque aussitôt après
l’avoir formé il l’altéra9, en ÿ plaçant une yrare^perdâLg
1. Dans son grand ouvrage, à la planche 4a4.
2. Syitema, édition de Sehneider, p. 58. .
(son scioena undecimalis), umptcicle (son perça saxatilis
ou sparus saxatilis dâLinnæûsÀ) * une éléotris (son p la -
tycepJïalus dormitatorf'gxL* le gôbiomore dormeur de
Laéépèdi^ïi j( ' :f
' < Nous1 le- restreignons ojrçi aux-espèces qui se convien-
nentunàutuellemenr, |è®' qui'«parmi «celles de Bloch sè ré-
duiséjtl aux platycephalus - in s id ia to r ^ t scaber^jç,ar le
pla tjc ep h a lu s spatula np diffère en-rien de ïinsidiator :
mais nous ajoutons“ quelques» eijgjpç-es nouvelles.
L e P lat-ygé-phàle i^srafrATteU'R*.' 1 ï
I(tPlaty ccpnuliil.iQÛdiuJLoY. Bl , .Sa si , pl. 5b . 1 )
M.ïJîKoWroy ^âint-Hilaire.a rapporté d e la iriér. Rouge
le rog a d , insidiateur de Eorskal,C et AÈé Leschériault
noîis a emfoyé -'de laVo^^i|i^Ki;@'roinâ®del le spatula de
Blbcfe#et 4$est ainsi qu’il- nohs^aifh^lbeffo' de nôüs 'assurer
què^eâs deux poissdngshe'-’fbnt qu’u n e ||t o è ^ Bloch apifflit
rëmarquéReqîius / ’èE'âv-lt'rai^&n, dUns^sâ' grande Histoire
des jfdissôns , qûé‘ sbn spàlûl'à né diffère jabint dü êul-
lionymus indicés Jdg-Linnæus ou ’ calliômore indien de
LatÉpè(|e, e u n é insphs^ion A i heureuse quë' celle
qui l’a déterminé à .c h ^ è r d’i d ^ e t à Tairëvde .w-callio-
nVme un batrachus dans:>son ouvkâ^éwp osthumé du S y s-
leina.
Dë(üOtr§f,Gj|të,' nous prouverons q u e le cofte made'casse,
d o n â^ aT ^d dL ta c ép èd e d’arôrès^Commerson^ es|'e®fco‘te^
1 .Coitus insiiliator, Forsk. et Linn. ; Coitus spatula, Bl.. pl. 22l\ \ Batrachus indicus,
id., Stest., p.^43 ; Catlienymas' indicus et Pîatycephàlàsjpittula, ib., pj*' &dfÿïlrrwa,
rn/MTcasst," L a c ! t . H I , p .,a -4 o , p l . 1 1 , f ig , 1 e t 2, Galiiomore
indien, idem, t . I l , i p . '3^ 4r ■ j