3 6 2 LIVRE QMlTRIÈME. J^PIS^IRASSÉES;,
Nous n’ayons pu trouver aux environs. d é c a tis que des
épinoches à qiueue nue; il nous en est ténu de pareilles
des-départemens de la Somme et de, tOise,,de la Rochelle
e t dë quelques .autres lieux : noug iayons ohstrf ft 'Ceïïie à
queue cuirassée dans les ruisseaux des cotes de Normandie
, et encore récemment M. Deslongchamps ïfdus l’a envoyée
de Caén , 'et M. Bâillon en appris dans le Hable-
d’Ault, lac saumâtre <Je l’emhouchure de la Somme, près
du Tréport. C’est la seule qui s^trouve dans les étangs
d e i environs de Bërlin psp elle ÿ est eu quanfitélinïtom-
brable. Retrt-êtré ést-ce l’espèt® qui habite plus tfi^qqem-
ment près des bords dé la-mer^, et qui peut entrer dans
l’eau salée.- Dès observations ultérieufes^nous apprendront
sans doute bientôt ce qui en est.
' üe «ont des épinoches garnies tout de leur' long deqs'ës
bandes qu’a décrites'''Artedi fdhr!sî sfes ‘Speeie$ (=-p. *96, ).1
A la vérité, il ne leur en donne que vingt-sès: fdè^chaque
côté ; mais cest qu’il n’a pas compté celles qjui garnissent
la crête latérale de la queue, et qui sont plus serrées que
les -autres.
Il a été suivi par M. HaüyÇ'dans le l^ictiouriaire tfek
poissons de l’Encyclopédie (p. 4oq), et ûar M. de EâÆlède
( t III, p. 3oo->.
- Cest aussi une de çes^épinoches ^uiçass/cb que' icpré-
sente Bloch ( pl. 5^ fig. 3 ) ; mais quand' il^dit dansüoh
texte (p. 7'3t) quil ÿ a;treize boucliers de chaque côta^on
ne peut l’expliquer sinon que, ne l’ayant point décrite sur
nature e t voulant traduire Artedi, il aura mai compris êèt
1. Toturn corpus^ infra piratas -pectorales ad caudam fere, loricis, seu ossibus transiter
sis yiginti sex vel yiginti septern tegifur, etc.
CHÀP. xvir. ÉPINOCHES. 363
auteur, et priâ pour un côté la moitié seulement des vingt-
six plaques qu’ArtécM. d'oiine à chacun d’eux ,:i ce qui n’a
p‘as êmpêché Roiiriaterre de le cdpîèr aveuglément comme
à . s o n o rdinai;|e;^; \ ’
Aifjqontraire, ç e ^ o n t dejs-tépinop^es à queue nuje ,qua
déçpjt$’s Willughby.i(p.,34,ij)-2
Quant:aux autres n a tu r a lis é , ils _ n’ont rien d it de p d -
skasfi au «sujet du nornbré des bandes* osseuses*, et ils ne
paraissent •phs mêmé'S’étre dbutés qu’il y è u t lieu de s’en
d’c’CÜper.
^ ^qué^ soient-«leurs bandé®,
est* un l>rah ‘verdltrêv^ E u n bleu noirâne sur le dps, uii blanc
, - fes;Jflafi|sfeët jfë .ÿehtrg.J La et le u|s|o^J,(îe la
poitrine som teiiits en r p lôw ^ ^ , vifs.
Les n^e^Fes sont vercBtires.ej transparentes. L’oeil est d’un blanc
idg la pupille, nfe&t pas tput-à^fait
3 niafs alonaeç-^dans lp.-sens, de la. longueur* du poisson.
«‘^C’est-^Mir des Jépr-ttOebè|; à queue nue que nous hVons
fait léS'lobs'e¥vatrQns aùatdmiqués, qui Süï^éÉt/”’'
Le foieç çst d’un jauger plu£, <&,pipins fopcé ÿ il est placé .en*
travers dans |||d èm e n ,, "dont il, occupe k napipé de la Içnguepr.
cacM M | §
.ibésuynac Le lotfe gauche, qui i s^tte^giand recdu\rc J esuçnac,
gOE oe É ] e n su it^ |u s la p o in te ,de .ee, viscMe.,*JLa yéagplç,, du.,fiel
est petite, ef su |^ ^ d u è^ 'u n ’^ n ^ ^ B E d o q u e capillaire, qui yà.
auprès d ^ ’pylore. L’oe ^ ^ ^ ^ c o u ^ M l ^ j à '’si
diCt^'-toïit près du diaphragmé en. û # large èstom’ac presque àrr
iondIffV-1
1. Plaitclieslde-a’Eia^rdaJiéddèAetliodiqii«, ptëj&lâ^ie fesplie'., 1 *
« h <c«™t >' corP ^ iamen anttrius, a ducfrwdor^acitlèU ad iÀos qui in,
vtntre si^jloripls^rafisvtifs^Ÿ^^^ S ^ S ^^dunùurit-èM. Arrhatura hiedsuperiits
in quatuor vel quinque 'laminas ^m s a 'e ^ ^ e ^W 'i^ n u m c d n trM W ^ (