parce quelles vivent dans les mêmes-parages-ét qu elles ne
diffèrent que par quelques détails dans les ©rtKraà ides
épines e® les;nombres
Celle qui parai# la plus commune a les êpéiêsi#« pré-
opercule -moins longues , au nombre de trois seulement,
et quatorze ou quinze rayons -à la>seconde dotsalé. Oest
elle qu’a représentée Bloch (pl. /fo);; Elle est surtout très-
bien rendue par Klein 77^ pl. i 3 , fig. 2 ). L’autre
espèce, qui nous paraît le cottiis bubalis d’Euphrasen%
a quatre épines- au préopercule, dont la psemièreutlès-
longuey et douze, ou tou#au plus, mais rarement, treize
rayons à "la seÉbnde dorsale. G’est - celle qu’ont déoriteet
représentée?JSemoneyeide^dans son Ichtyologie; dîu 'iHol-
stein (p. 67 V pl. Tonning, dans les Mirnôll^ de
Dronthélmi^ t. I I , p. d^S, pl. a#
•. Nous nous sommes assurés que leu#! difï4rèn<^S në
tiennent point au sexe, ceunmé on aurait pu le soupéon-
ner; nous ayons- des mâles et des«femelles 'de i ’Une *èt de
l’autre espèce, p
Au surplus, leur histoire est a peu près- làSmeme. ^Ge
sont des animaux très-voraces, -qui nagent aVeC! une
grande rapidité et dont les habitudes soàt asse^solitaÉres.
Ils quittent le fond atf printemps et Viennent* We‘kfger
dans quelques Cïfeufrde rQplMrs-pbù.-, abrités'paMêS*-va^‘
reehs* ils jouissent k^haquè "marée dûTètdur périodique
des eaux, qui leur apportent une nourriture nouvelle!
Vers luqiiinoxè d’antomme*ils 'retourrient V|Sins ,qes, éaux
profondes-, qui font leur séjour d’hiver?/ On né les mange 1 2
1. Sony. Mémoires d»l’Académie de Stockholm; t. VII, pv 657pl. 3 , fie. s g i
2. Nous tirons ce détail d’un mémoire envoyé par feu Noëï-de la Morinière à
M. de Lacépède.
p o in t, S^ngfd®*ite parce que leur chair est aussi médiocre
que peu abondante eu t-ê tre aussi parce que leur
igure et les-noms qu’on leurnlonne inspirent quelque vé*
pugnance.j>Cependant- les. pauvres en Danemarck ne les
dédaignent point, et en f c v é g é ’feur foie, comme celui
de beaucoup dautres poissons, sert è fa » # de l’huile.
L’épine de leur préopercule est une arme perfide, et
fait des piqmfcés ’ftès^doiâÉureuak, qued’on prétend même
empoisonnées^ mais leur danger ne vient probablement,
que* delà-profondeur
à laquelle eet aiguillon minçbiét pointu vpéut pénétrer.
Les pêcheurs ônt coutume 4 ’|d4ppliqne^|^foielmême du
poisson,,etvftfôët de ^ ^ o rm ière-'in o u s •aâ&nre en avoir
^EfOnrè::aâèS&0:^ «ÉbtkpU?
Il y» a détrauges-assertions shf» la taille à laquelle ces
■p®®ss^ts ,^ u i, êïfez nous*et-ifên Angleterre, ne3paSsént pas
huit o u dix peucesy parviendraient dans- le^Nord. M, de
fecép^q',parle4dmsâx‘piedsvct lu tradnetê«-français* de
Bloch des deux brasses, Væ qui-, à le prendre^ la lettre,
ferait dix pied®. Comme nMSchdnèvelde, ni Linflâeus, ni
Othon Làbricius,ni meme Tonning de Dronthèint^, n’ont
rien ditde-t semblable, pai cherché-ki^oubce de> !étes exagérations^
et je; 11 ai pu remonter qtla un 'passàge de Pon-
toppidan%-où. d es^dit quelWA ou marulk ddg Norvé^
ou le « r p io n de merjHRfl&deux sortes, et qu’il
y eu a une' grande espèce qui'a quelquefois quatre pihds
de long; mds comme il ajo%e qu’e lle e k rouge, couverte
-4e - V * m écaillés ÿRp.t quelle qu’une Èagéoirë» sur le
1. Memoires d e ila ^ ^ ^ ^ d e iD ro n t^ e i^ S . Il fr^Söïpl.' et iÀ.
2. Hist. nat. of -WwiiïMy, $fl I l, p. bÉ^Y'