Le sand-kruyper de
est évidemment un platÿcëphàîe et ’Èlss'ez ; vôïsin de notre
ponctué; mais là figure lui fait toutes SêsÆngëoires vertes et
sans taehes. Au restè,/âôus naus ffkj&rons bien d’établir
une espèce sur cette grossière’ figure; mais nou£*cdàÿôns
devoir la citèt; parce que la note qùi ^ è st jointe fait connaître
què ce poisson se tient aussi dans le^able, et rend
assez’^probable que cette habitude' appartient à tout le
genre.
Un des hommes les plus-ignorans qui §e.soient occupée,
d’histoire naturelle-, le Hollandais H outtuyh, parmi diffé-
rens poissons du Japon1 en a d^ÇTjt nn^qu a ^©^së 'de'ls'a
large tâte il à imaginé être un silure , quoique, fs&n
corps soit écailleux, et qu’il n’cdt ni barbillôrks ni ïh ÿ ’ons
épineux et dentelés; il le
comme à son ordinaire, copie Houttuyn,• e t introdui t ce
poisson à la fin du genre silurus; et Mv déiLaëép'ède,
comme à son ordinaire aussi, süp’pdsant sur la paroTe de
Gmelih ( car il ïfavaït pa& même yeindnté ’ & Houttuyn)
qu’il a vraiment les caractères ’ généraux fies silures, sauf
ceux qui lui sont expressément ^fuses, ,en.a fait ^ n , genre
centranodon. Pour nous, qui nous,sommes, toujpursjd effilés
de. ces espèces anomales, que l’on place au hasard
dans des genres dont elleS n’ont ipas: les sèarâfétèreS ag*fs#n-
tiels;; noüs; avons eu recours à l’auteur'original, afin dé
découvrir, s’il était possible, quel poisson il avait èu sèns
les yeux.
Voici la description d’Houttuyn :
« Ge poisson ressemble tellement à tm silure, surtout à certaines
1. Mém. de la Société holland. des sciences de Harlem, t. XX, a.'part.,pi 658.
CH AP. V II. PLATYCÉPIIALES. 4 9 5
« espèces étrangères de ce genre, que j e ne puis le rapporter
« à aucun autre genre, quoiqu’il n’ait ni barbillons, ni rayons
« dentelés en
. Son^çérps fest rond èieçailleux ; sa tète très -plate, avec de
grands yeux/rapproché s ^©ïàme dans 'l’uranôscope. Ghaqtfe
« opercule a deux épinesy et la membrane branchiale six rayons,
a Les nombres de rayons de ses nageoires sont comme suit :
D. 1 — C. 13*5 :y . -6.
I La caudale est arrondie f variée de noir et de blanc, comme
Ûxi toutes les, •nageoi^es^supérieufes:- Lefép/ps-iest rougeâtre. Il-* n’y
^ « a pas de;$lentsfaux mâchGâres.V’put le poisson n’est long que
K de six pou ce s,5?
Il n’est-kiïcun naturaliste exëi;é!4 ^' 'ifiterPFéte»^e mau-
vaSsqg- descriptions" qui Ue'méConnaisse ^dans1 celle -fe un
platycépbale, mais dojüt d’espèce est* impossible à déterminer/
|
Dans touffe^cas il est certain que le genre centranodon
doit disparaître dé l’ichtyologie.